Droit de réponse : Mairie d'Orléans

Droit de réponse publié le 10/11/11 21:00 dans Patrimoine par pour Maire d\'Orléans
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Suite au « Point de vue » du 21 octobre dernier de Louis Bouveron, paru sur le site www.agencebretagnepresse.com, nous souhaitions vous apporter des précisions :

Depuis 10 ans, la Mairie d’Orléans prend systématiquement en compte le patrimoine historique dans l’ensemble de ses projets, aussi bien pour un projet ponctuel de construction, que de manière globale, dans de plus vastes réalisations comme la rénovation du centre ancien. De plus, la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager adoptée en 2008 concilie, au travers de l’énoncé de règles architecturales et urbaines, la protection du patrimoine, sa mise en valeur et une indispensable évolution de la ville.

D’une part, il ne s’agit pas d’une « démolition » de la rue des Carmes, mais d’un projet de redimensionnement d’une partie de la rue. Il ne s’agit pas plus de créer une « pénétrante à voitures » mais bien une rue piétonne au centre de laquelle circulera le tramway.

C’est d’ailleurs pour des raisons de sécurité dans un premier temps qu’est proposé cet aménagement.

La création de la ZAC Carmes Madeleine ayant notamment pour but de voir s’installer une partie de l’Université en centre ville d’Orléans, il apparaît d’après des études présentées aux Orléanais, que le nouveau flux piétonnier méritera qu’un tel élargissement soit réalisé.

D’autre part, le projet fait d’ailleurs actuellement, et depuis le 6 octobre 2011, l’objet d’une concertation en amont de l’ouverture de l’enquête publique qui se déroulera du 15 novembre au 17 décembre 2011. Il s’inscrit dans le cadre de la rénovation du centre ville d’Orléans, au même titre que les ZAC des Halles ou Bourgogne évoquées dans l’article par exemple, et dans le même souci de respect du patrimoine historique et architectural, et de mise en lumière des éléments remarquables.

Les visuels visibles sur internet sont des propositions, des points de départ à la réflexion.

Ensuite, le projet n’est pour l’heure en aucun cas freiné. La commission n’a effectivement, et comme le précise l’article, rendu qu’un avis. La même commission qui avait d’ailleurs considéré que l’ancienne école d’artillerie de la Motte-Sanguin ne présentait pas d’intérêt remarquable. Cet avis ne lie en aucun cas l’autorité préfectorale, à qui il revient de prendre la décision de classement ou non des bâtiments en question.

Enfin, certains termes tels que « massacre à la bétonneuse » sont à la limite de la diffamation. Nous tenons à votre disposition des photos du Centre Historique avant et après les travaux afin que vous puissiez juger par vous-même du travail de préservation et de mise en valeur du patrimoine accompli.

Le projet Carmes s’inscrit dans la droite ligne de ce travail, et si la partie ouest est encore « délabrée » selon votre article, adressez-vous aux rares opposants qui de recours en recours, ont tout fait pour freiner le projet. A ce propos, lorsque vous écrivez que « les habitants ruent dans les brancards », cela est tout à fait inexact : il ne s’agit que d’une minorité d’habitants et surtout de l’opposition municipale.

Pour finir, nous souhaitions porter à votre connaissance, si ce n’est déjà fait, que la Mairie d’Orléans a d’elle-même et dans un souci de protection et de mise en valeur du patrimoine historique et architectural de la Ville, demandé que soit réalisée une expertise à l’issue de laquelle a été déterminé le périmètre d’une Zone de Protection du Patrimoine Urbain et Paysager (ZPPAUP). Il apparaît au regard de ce document, réalisé par des experts dans le domaine, qu’aucun bâtiment, ni même élément de bâti remarquable n’existe sur le secteur concerné par le projet de la ZAC Carmes Madeleine.


Vos commentaires :
Mardi 7 mai 2024
@ laudes : votre commentaire est très laudatif, monsieur.
Au sujet de Saint-Aignan, pour être intervenu sur le chantier, la mairie a fait des travaux qu'après avoir constaté, d'une part, d'importantes fuites de toiture qui sont restées un an en l'état (contrairement aux obligations de la mairie suite à la loi de 1905) et d'autre part la dégradation importante de l'édifice (pierres menaçant de tomber, parements nord et sud dégradés etc.) qui commençait à être dangereux pour ce qui est immédiatement en-dessous (la place, deux rues, un séminaire et une partie de collège).

Par ailleurs restaurer quelques «petites églises», et de l'extérieur seulement, n'excuse pas pour autant l'état de l'église Saint-Euverte, que quelqu'un a pu visiblement visiter récemment : Voir le site

C'est terrifiant. Heureusement qu'il n'y a pas que les médias locaux qui en parlent. La France doit connaître la misère du patrimoine à Orléans, ville «grouardisée».

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