«En ce pays de Trégor vivait une femme. C'était une paysanne. C'était aussi une Bretonne. Et de ces deux beaux noms, elle était fière. Elle était aussi une écrivain car elle faisait partie de ces gens qui doivent écrire pour vivre pleinement.» (Extraits de l'exposition Anjela Duval au Vieux-Marché).
Hier, dimanche 6 novembre, sous un beau soleil de novembre, on inaugurait la statue en granit de la poétesse bretonne Anjela Duval (1905-1981). Plusieurs centaines de personnes dont beaucoup d'habitants du Vieux Marché s'étaient rassemblées pour les festivités, conviées par les associations Chas Plasenn Anjela Duval et Traoñ an Dour.
Anjela Duval puisait son inspiration dans sa foi, la terre et sa langue bretonne qui animaient sa passion. Jean-Michel Le Boulanger, qui représentait le Conseil régional, a tenu à rappeler qu'avant tout Anjela Duval était «une grande artiste» et que de son lopin de terre elle avait su atteindre l'universel.
La statue, une oeuvre de Roland Carrée (à droite sur la photo), en granit gris-bleuté du centre Bretagne, a pris 8 mois de travail. Elle représente la poétesse accompagnée de son chien.
Philippe Argouarch
■La pauvre si elle revenait & qu'elle voyait l'évolution des paysages & des terres agricoles... & les méfaits de la PAC. oH Va Doue !
Ma n'eo ket ur vezh !!!