il ya eu une erreur, désolé, travaux en cours /2362.

publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
t:0

A la suite de l’annonce par le Gouvernement de la liste des 67 pôles de compétitivité retenus, l’Union démocratique bretonne (UDB) observe avec satisfaction que la Bretagne bénéficie de 2 pôles à vocation mondiale ("Images et réseaux" et "Sea-Nergie") et est partie prenante dans quatre pôles à vocation nationale (les structures concernées sont situées à Quimper, Bruz et Nantes (2)). Cette reconnaissance de la capacité innovatrice de la Bretagne, capacité qui n’est pas confinée au domaine agro-alimentaire, comme on le pense encore trop souvent, est positive. L’UDB est tout particulièrement heureuse de la reconnaissance du pôle mer (« Sea-Nergie ») qui, espérons-le, est l’amorce d’un renouveau ambitieux de la vocation maritime de la Bretagne.

Sur la procédure retenue, l’UDB est naturellement très critique car elle considère que ce devrait être au Conseil régional de Bretagne – dans le cadre éventuellement de partenariats et d’une concertation d’ensemble– et non au gouvernement central de décider ce qui est bon économiquement pour l’avenir de la Bretagne. Une procédure à l’issue de laquelle le Conseil des ministres tranche souverainement est très révélatrice du centralisme à la française.

Elle se félicite toutefois de voir que l’important travail collectif accompli par l'ensemble des acteurs de l'industrie, de la recherche et de la formation impliqués dans les dossiers défendus par la Bretagne n’a pas été vain. Elle constate avec satisfaction que le Conseil régional de Bretagne a su jouer un rôle moteur et contribuer à la mobilisation fructueuse des Bretons. Il conviendra de continuer dans cette voie, de conforter cette logique d’innovation, et l’UDB voit dans l'Agence régionale de développement économique que lance actuellement la Région un outil tout à fait pertinent à cet égard.

L’UDB a bien conscience que, si ces pôles sont d’importance, ils ne sont pas la solution à tout ! Ces pôles s’appuient sur un existant déjà structuré, mais, dans d’autres domaines cruciaux pour l’avenir de la Bretagne, les filières ne sont pas organisées. En particulier, l’UDB souhaite que la Région donne mission à l’Agence régionale de développement économique de construire une véritable filière dans le domaine des énergies renouvelables, autour de l’éolien, de l’hydrolien, des biocarburants, du chauffage bois, de la géothermie…

Par ailleurs, l’UDB ne peut manquer de s’interroger sur les modalités d’accompagnement et de financement de ces pôles. Ce qui est apparemment actuellement proposé, c’est d’intervenir notamment par des exonérations fiscales et sociales. Cette formule comporte des limites car on sait d’expérience que ces exonérations tendent à profiter avant tout aux structures de grande taille. L’UDB estime à cet égard qu’il pourrait être tout à fait judicieux de s’inspirer des exemples fournis par d’autres régions : on pense notamment aux « clusters » lancés en 1991 par la Communauté autonome du Pays basque, qui sont des regroupements d’entreprises d’une même branche d’activités, auxquels s’associent les pouvoirs publics. Les aides publiques sont octroyées directement au « cluster » et non individualisées.

Ronan Divard, Mouezh UDB /Porte-parole de l’UDB (contacts : ronan.divard@wanadoo.fr; 02 98 07 01 32, 06 32 29 30 84)


Vos commentaires :
Mardi 30 avril 2024

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 9 multiplié par 3 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.