Pendant encore combien de temps, est la suite de la question du titre.
L'OMEB n'a que peu d'accès à la presse papier en Bretagne et malheureusement pas aux différentes éditions. Mais il a accès à Internet (1).
L'OMEB ne peut s'empêcher de remarquer que la mort de Yann Fouéré n'a fait l'objet d'aucun article web en Bretagne tant sur Ouest France que sur Le Télégramme.
Sauf sur Agence Bretagne Presse : (voir notre article), mis en ligne le 21 à 10 heures, et (voir notre article), le 21 à 14 heures, pour les condoléances.
Le site Rue89 et quelques blogs ont repris la nouvelle plus tard, dont les avocats de Brest/Saint-Brieuc qui eux , ont repris tel quel l'article ABP, en grande partie, sans la citer et sans non plus, pensez-bien, un lien actif vers celui-ci.
Un décès arrive-t-il jamais « au bon moment » ? Non bien sûr. Cette disparition, “squeezée” entre l'assassinat de Khadafi, la suite des primaires PS puis le rugby, a dû échapper à cette presse de Bretagne... mais ce ne sont tout de même pas des raisons suffisantes.
Ce patriarche de la cause bretonne, un théoricien de l'Europe des Nations, n'intéresse pas ou est boudé. Pourtant, il y a eu des preuves que la presse dite “bretonne” lit Agence Bretagne Presse. Elle ne peut donc ignorer cette disparition, sauf censure volontaire. Et donc manque de déontologie. La presse doit informer, non ?
Se contentera-t-elle d'un entrefilet le mercredi 26, lendemain des obsèques, dans l'édition locale de Guingamp ?
Il est probable que dans la presse anglo-saxonne il y aura des échos.
Quant à la presse française, rien à en dire, sauf qu'elle aussi ignore.
(1). Il reçoit par contre des scans d'articles papier de cette presse qui ne sont pas sur le Net, merci aux lecteurs attentifs. Un article est paru dans Ouest France samedi 22, sur papier uniquement.
Mais, comme il fallait s'y attendre, c'est la presse celtique qui annonce aujourd'hui sa mort, en l'occurrence l'Irish Times, avec une belle photo et un long article retraçant sa vie.
@ jyt : Ouest-france ( ex-Ouest Eclair ) a donc fait un effort, pour honorer 70 ans plus tard la mémoire d'un des ses plus proches rédacteurs de l'époque. Grand bien lui fasse. Ce n'est pas le cas du Télébramme ( ex-La Dépêche), qui ne couvre ce jour que 3 départements sur 5, qui a donc refusé de faire paraître une annonce du décès de Y. Fouéré, . Vengeance posthume probable ( cf les antécédents et contentieux avec la dynastie Coudurier).Toutefois, ce même tabloïd fit paraître le 30/11/2010 un avis pour le souvenir de Goulven Pennaod, décédé 10 ans auparavant, autre figure du nationalisme breton.
Autres temps, autres moeurs ?
On lit la presse qu'on veut, on en retire ce qu'on peut ( et souvent pas grand chose quand elle est bien orientée ) . Pep hini zo libr.
Bonne soirée