La fresque de Royal de Luxe a été retirée hier dans la nuit
En Bref publié le 22/09/11 23:06 dans Patrimoine par Vincent Le Floc'h pour Vincent Le Floc'h
L'architecte des Bâtiments de France a pris l'initiative de déménager la fresque de Royal de Luxe, théâtre de la dernière manifestation en date pour la réunification bretonne ; selon lui le mur n'avait pas sa place dans un lieu sauvegardé comme le quartier de la Bourse.
Cette imposante fresque de 60 tonnes entravait la visibilité du quai de la Fosse. Le mur de Royal de Luxe doit donc maintenant rejoindre la place Ricordeau entre le skate-park et le restaurant universitaire, où le portrait dégradé du maire de Nantes J.-M. Ayrault - opposant farouche à la réunification de la Bretagne - pourra contempler l'avenue Olivier de Clisson, du nom du célèbre seigneur breton !
Entre deux lignes de tramway, vous pourrez aussi admirer le portrait d'Anne de Bretagne et de tant d'autres grands personnages de la capitale bretonne (historique et de coeur) !
■
Vos commentaires :
J-Luc Le Floc'h
Dimanche 24 novembre 2024
Pour être tout à fait juste, il faudrait préciser que sur ce tas de gravas, on trouve aussi à (relative) proximité de M. le Maire (reconnaissable à son écharpe tricolore) un certain nombre de jeunes personnes affriolantes, identifiables à leurs attributs: string, coupe de champagne ... Fallait-il insister à ce point pour rappeler que Nantes est une ancienne ville-port (avec un t, bien sûr : - ) )?
Laëtitia Fitamant
Dimanche 24 novembre 2024
Cette fresque nous rappelle pourtant quel argent a permis de faire construire la Place de la Bourse... C'était une bonne entrée en matière pour explorer le quartier, à défaut d'ouvrir la perspective. On peut maintenant penser que c'est un quartier bourgeois lambda quand on n' a pas un peu de culture historique: merci messieurs des Bâtiments Hystériques. Le compteur EDF et les poubelles à proximité seront maintenant plus exposées et l'on pourra admirer le concentré de design qu'ils sont.
Dudrez Gwen
Dimanche 24 novembre 2024
et pourquoi la nuit ? la honte ?