Les élus ont promis de venir, ils sont nombreux à être opposés à la carrière.
Deux enquêtes d'utilité publique commenceront en même temps, à Arzano (création) et à Guilligomarc'h (extension). La guerre médiatique fait rage et vendredi le carrier, M. Le Nardant, de l'entreprise Cointeau-Pigeon, vantait une entreprise modèle et des activités non polluantes.
«Une carrière qui achève son activité laisse un environnement dévasté derrière elle», Dominique Williams fustige les carriers, disant que les carrières n'apportent que des désagréments aux populations qui habitent près des sites. Elle parle même de «poker menteur». A Guilligomarc'h, les habitants du bourg ne peuvent laisser la fenêtre ouverte, «on peut écrire son nom sur la poussière de la table au bout d'une heure». Sans parler des explosions une fois par semaine qui fissurent les maisons. Les poussières ? «On nous a dit que ce n'était pas mauvais pour la santé». Peu d'informations données par les élus et par les carriers. Or, on sait que ces poussières sont toxiques, que les camions ne sont pas bâchés et que par temps sec, les camions circulent sur le territoire en diffusant ces poussières partout.
A la mairie de Guilligomarc'h, on sourit : «On a toujours eu la carrière, elle fait partie de notre vie. On a eu les mines d'uranium aussi. Il paraît qu'on vit plus vieux sur ces sites-là». Sauf que tous les ouvriers qui y travaillaient sont morts ...
Lundi, ce sera l'épreuve de vérité pour les élus qui se sont prononcés par voie de presse : le maire de Locunolé, de Quimperlé sont les plus virulents, le député Gilbert Le Bris a montré son opposition depuis longtemps, le président de la communauté de communes a dit qu'il viendrait. Et Ellé vivante a prévu d'autres rassemblements, un fest-noz, une conférence-débat à Quimperlé, et invite toutes les personnes concernées à déposer en mairie leur témoignage.
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