François Bayrou
Je profite du lancement de l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate (MoDem) qui commence aujourd'hui pour vous diffuser un morceau choisi. François Bayrou était l'invité de l'émission Radio France Politique, dimanche 11 septembre. Cette émission, diffusée en direct sur France Inter, France Info, France Bleu, France Culture et le Mouv', fut l'occasion de faire le tour des sujets d'actualité et de société de cette rentrée.
François Bayrou, seul homme politique de son envergure à parler couramment une langue régionale, revient dans la fin de son interview sur ce thème : "Les langues régionales font partie du trésor culturel du pays". Le président du MoDem montre depuis de nombreuses années sa volonté de faire appliquer la charte des langues minoritaires et régionales.
Écoutez ce morceau choisi ici. (ci-dessous)
(voir le site) de David Guillerm.
(voir le site) traitant de l'interview de François Bayrou sur les ondes de Radio France.
Voilà des années que je me demande comment font les petits partis pour tolérer des règles électorales complètement anti-démocratiques pour ne pas dire truquées par le bipartisme UMPS: vote majoritaire à 2 tours, prime de 25% des sièges, seuil de représentativité porté à 5, puis 10 puis 12,5%, règle des 500 signatures, non remboursement des frais de campagne en dessous de 5%....
J'espérais pour le moins que les dits «petits partis» s'associeraient pour organiser des manifestations de rue dénonçant cette «démocratie» confisquée par les 2 «parrains» UMP et PS...mais non, c'est du masochisme ou alors peut-être de la complicité que j'explique par une connivence tacite du genre: «Je tolère tes règles iniques électorales à la condition que tu garantisses quelques sièges à mes camarades du parti».
En effet, que l'on soit pour ou contre le FN, il est inadmissible que ce parti ne soit pas représenté à l'Assemblée Nationale, et que le MoDem, avec ces 7,8% en 2007 n'aie eu que 4 députés alors que la proportionnelle lui autorisait 42.
Encore un avatar de l'«exception française» probablement.