L'école Diwan Bro Roazhon organise le samedi 15 octobre 2011 dans ses locaux à Rennes (31, bd du Portugal), à 19 h, un kig ha farz ouvert à tous.
Un kig ha farz, c'est une spécialité bretonne, du Léon plus précisément. Il s'agit d'un copieux bouillon, dans lequel mijotent à feu très doux différentes viandes («kig») et beaucoup de légumes.
A mi-cuisson, on y ajoute le farz (épaisse bouillie de sarrasin ou de froment) que l'on enferme dans un sac en toile qui ne doit pas toucher le fond de la marmite pour éviter de coller.
Kig ha farz pratique
Adulte : 14 euros
Enfant de 11 à 14 ans : 8 euros
Enfant de 2 à 10 ans : 6 euros
Repas comprenant un apéritif, un potage, le plat principal, dessert, café et une boisson
Il est prudent de réserver avant le 7 octobre
au 09 53 89 38 73
mél : ayollivier@voila.fr
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j'ai toujours vu dans les repas soutenant Diwan des kig ha fars.
pourquoi pas mais bon , il n'y a pas que ça en Bretagne.
et c'est tout de meme un plat trés localisé.
voilà ne le prenez pas mal , expliquez moi où j'ai mal compris l'histoire.
Question à l'ABP: pourquoi les pseudonymes sont autorisés dans les commentaires. Il serait quand même plus loyal et plus transparent que tous le monde s'exprime à visage découvert ...
ce n'est pas une question d'interdire (vous caricaturez mon commentaire)mais plutot «pourquoi les repas de doutien de Diwan sont toujours du Kig ha Fars ?
et pourquoi pas un couscous pour diwan oui , tiens bonne idée.on en fait des tres bons en Bretagne aussi.
ou un jarret frites, ou un cassoulet
oui pourquoi pas
pourquoi toujours cantonner diwan au »folklore breton«?
et ne caricaturez pas en »on veut interdire le kig ha fars en pays gallo"
merci
A tous : Effectivement quand une asso fait une affiche avec marqué «repas Kig ha Farz» en Haute-Bretagne, les gens ne comprennent même pas ce que ça veut dire. Personnellement je n'ai rien contre le kig ha farz ni contre le poulet tandoory (miam !) mais si les assos bretonnes sont censés être «représentatives et gardiennes de la culture du peuple breton», ce paradoxe devrait nous poser problème. Imaginez que dans le Léon, l'AEP d'une école Diwan fasse une affiche avec «goûter cimeriaos» ou «journée ramaoujerie de pomë», à part les curieux et les désoeuvrés on risque de ne pas avoir grand monde.
Et effectivement le kig ha farz est un plat très localisé, un peu de diversité gastronomique ça ne ferait pas de mal dans le monde du breton
Le fond de votre argumentation est surtout basé sur votre incapacité à défendre la gastronomie de haute-Bretagne! Alors, vous attaquez les autres bretons! Pas joli, joli!
Avoir de l'ouverture d'esprit ce n'est pas adopter la culture des autres (couscous, cassoulet), mais connaître sa culture pour pouvoir échanger avec les autres.
Alors Monsieur, cessez de critiquer et présenter nous ce que vous savez mijoter de bon par chez vous! Donnez-nous l'eau à la bouche!
Puisque l'on est dans l'inconnu, on peut alors supposer que le commentaire de Beurtagne contre le Kig ha Farz en Haute-Bretagne pour les repas de Diwan, c'est Fabien Lécuyer. Qui peut me dire la vérité sur ce point ? Peut-être un autre pseudonyme qui s'appelera bidulle ? Tout cela, pour moi, est décevant et pas suffisamment clair.
Yann Le Bleiz : Pas bête les remarques.
On en reviendrait au XIXe siècle qui a vu les différenciations infimes dans des coiffes et dans des danses de bourgs à 30 km l'un de l'autre, juste pour être «pas comme le voisin»...
À notre époque, ce genre de querelles ne devrait plus exister. On est tous des Bretons...
PS 1 On pourrait l'appeler «pot-au-feu breton» quand il est fait en Haute Bretagne, pour ne défriser personne. Alors perag ket «fête de nuit» pour les festoù noz de Haute Bretagne. Ridicule, non ?
PS 2 Quant à se targuer de gastronomie en Bretagne, je ris, mais c'est un autre débat...
Cette propension des nord-finisteriens à croire que tout le monde en Bretagne a les mêmes traditions que leur terroir est un peu (voire trés) énervant .
sinon reprenez sur google : repas de soutien diwan et la plupart du temps c'est «kig ha fars».
d'ailleurs ce n'est meme pas une question de «breton ou gallo» car les zones bretonnantes du morbihan ne connaissent pas traditionnellement le kig ha fars.
cessez d'utliiser à chaque fois que quelqu'un essaye de poser des questions, la dévalorisation de votre interlocuteur.
Je suis à fond pour la réunification mais contre cette image de carte postale de la Bretagne , en pays gallo on connaissait «la potée» mais pas cette technique bien particuliere de «kig ha fars».
D'ailleurs, je ne suis pas sur que cette «finisterisation» de l'image de la Bretagne joue en faveur de la réunification.
Si les gens connaissaient un peu plus le gallo, ils verraient bien que ce qu'ils appellent patois brieron, ou metayer, vieux parler nantais ou je ne sais quoi est du gallo.
Si on arretait aussi par exemple, le cliché bretagne = toits ardoisés pentus + pas de vigne+ cidre + chouchenn+ kouign amann+ kig ha fars etc...., les gens du pays de retz se poseraient moins de questions ....
je pose des questions et je vois que le rédacteur en chef n'est pas aussi loin que ça de mon interrogation.
«La gastronomie en Bretagne, je ris...»
Vous pouvez nous expliquer cela? Est-ce que la gastronomie est uniquement une spécialité française, né du rafinement extrème de ce peuple, et que tous les autres (bretons inclus) sont des tambouilleurs?
Un peu comme la langue, la belle langue universelle et les baragouineurs...!
Désolé, mais il y a beaucoup de restaurateurs bretons décomplexés qui défendent, et de plus en plus, notre art culinaire (autre que la crêpe).
J'ai même rencontré des restaurateurs français (pas bretons) qui étaient fiers d'avoir un restaurant breton (sans crèpes).
Je pense notamment à ce sympatique restaurateur auvergnat qui avait son resto 100% breton à ... Sète! Et qui rigolait de ces touristes bretons qui découvraient qu'il y avait autre chose chez eux!
«A tous : Effectivement quand une asso fait une affiche avec marqué »repas Kig ha Farz« en Haute-Bretagne, les gens ne comprennent même pas ce que ça veut dire. Personnellement je n'ai rien contre le kig ha farz ni contre le poulet tandoory (miam !) mais si les assos bretonnes sont censés être »représentatives et gardiennes de la culture du peuple breton«, ce paradoxe devrait nous poser problème. Imaginez que dans le Léon, l'AEP d'une école Diwan fasse une affiche avec »goûter cimeriaos« ou »journée ramaoujerie de pomë«, à part les curieux et les désoeuvrés on risque de ne pas avoir grand monde.»
Je ne vois pas de quel paradoxe tu parles :
1 - Si Diwan organise des «kig ha fars», c'est que des gens suffisamment nombreux viennent à ces repas, sinon je ne vois pas l'intérêt pour Diwan d'en proposer. Donc quand tu dis : «à part les curieux et les désoeuvrés on risque de ne pas avoir grand monde», c'est de l'information ou une supposition (peu vraisemblable) ?
2 - Les «kig ha fars» Diwan, c'est à peu près ... une fois par an. Quel serait l'intérêt de faire des plats ou des potées que l'on fait habituellement en Bretagne orientale, ou de faire des moules frites, ou de la paëlla, ou du couscous ?
3 - Le «domaine de compétence» de Diwan n'est pas particulièrement la gastronomie. Demander à Diwan de représenter la gastronomie bretonne dans toute sa diversité n'a pas beaucoup de sens.
4 - Le «kig ha fars», tout «local» qu'il est, est un plat tout à fait particulier et qui gagne a être connu ! Et personellement, je donnerais mon royaume pour un «kig ha fars» !
@ beurtagne
Tu sembles vraiment à côté de la plaque (ceci dit sans aggressivité)
«je trouve lassant de voir toujours effectivement ces «kig ha fars » qui etaient inconnus dans la quasi totalité de la Bretagne hormis le Léon.
Cette propension des nord-finisteriens à croire que tout le monde en Bretagne a les mêmes traditions que leur terroir est un peu (voire trés) énervant.»
Je ne vois pas pourquoi le «kig ha fars» devrait rester inconnu du reste du ... monde. Les nord-finistériens ne croient pas «que tout le monde en Bretagne a les mêmes traditions que leur terroir.» Où a-tu vu ça ?
Personne n'empêche personne de faire connaître ces propres spécialités «locales». Faites connaître vos propres spécialités. Qui vous en empêche ? Ce n'est quand même pas le rôle de Diwan.
Sinon, belle mise au point de Thierry Jolivet.
Adulte : 15 euros / enfant : 10 euros.