C'est ce qu'affirme le chef de chantier de l'entreprise Eurovia, sur place lors du comblement après les fouilles du quartier. Mais... la nouvelle plaque prévue est un mauvais [[ersatz]]...
À l'annonce de travaux et de fouilles dans le quartier du Bouffay, des Nantais s'inquiétaient du sort qui serait réservé à la plaque posée au sol sur la place du Bouffay en mars 1979. (voir notre article)
Un entrefilet de 4 x 8 cm paru sur Presse Océan le vendredi 6 août a ravivé les craintes et entraîné une enquête.
Place du Bouffay, dans l'ancien Nantes, où se poursuivaient cet été des fouilles préventives avant aménagement d'un plateau piétonnier et la construction de l'immeuble “Carré Feydeau”, cette plaque a effectivement été malencontreusement détruite à la dépose. Sise entre la pompe et le fond de la place, derrière le marché couvert, elle n'était nullement protégée depuis sa pose en mars 1979... On verra sur les photos que la pompe et le lampadaire ont été protégés pour la durée des travaux. Le marché couvert a été démonté et ses pièces numérotées. Il sera réinstallé (1).
Cette plaque, gravée par le sculpteur breton [[Raffig Tullou]] (2) à la demande du député-maire de Nantes Alain Chenard, avait donné lieu à une inauguration publique en présence de personnalités municipales et de Bretons de Nantes et des environs.
Elle avait été scellée au sol, entre la pompe et le mur du fond de la place, en mémoire du marquis de Pontcallec (on trouve aussi les graphies Pontkalleg, Pontkallek, et même Pontkaleg...) et de ses trois compagnons conspirateurs contre le Régent, Talhoët, Couëdic et Montlouis, qui ont été décapités au gibet de la place du Bouffay à la suite de leur capture et d'un procès (3).
On peut lire la page [[Conspiration de Pontcallec]] sur Wikipédia en français, et comparer avec [[[Pontcallec Conspiracy]]] en anglais.
La plaque de comblanchien – une pierre calcaire très dure, du nom d'un village de la Côte d'Or en Bourgogne – très dure oui – on en fait des escaliers très fréquentés dans des établissements publics... – mais pas très épaisse, n'a pas supporté la tentative de dépose par l'entreprise Eurovia. Son remplacement a été jugé nécessaire.
L'Architecte des Bâtiments de France, monsieur Tournaire, a été contacté à son secrétariat jeudi dernier par ABP, au Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine (STAP) dans l'immeuble de la DRAC. Très occupé, il n'a pas encore pu libérer du temps pour répondre à nos questions (comme Où sont les morceaux ?) par courriel dès vendredi.
Il resta donc à ABP, le même jour, à passer à Nantes Patrimoine face à la Tour LU, avant d'aller sur le chantier. C'est un service : Voyages à Nantes qui remplace Nantes Patrimoine. On y a fait le maximum pour nous renseigner, par maints coups de fils. « La plaque est toujours en place », me dit-on, « mais adressez-vous donc à l'Office du Tourisme et aussi à l'accueil de la Mairie ». (?
Les fouilles d'archéologie préventive sur l'Allée Maillard devant [[Le Bouffay]] étant en cours de rebouchage, il reste donc du monde sur les lieux et Agence Bretagne Presse a pu y rencontrer le chef de chantier, espérant être enfin sur la bonne piste.
Le chef de chantier du Bouffay mené par Eurovia :
« L'ancienne plaque était très abimée. Les gens marchaient dessus, les voitures roulaient dessus »... Il explique :
« Un huissier a fait, comme c'est toujours le cas, un état des lieux avant le début des travaux, pour que ne soient pas imputées à l'entreprise des destructions qui ne seraient pas de son fait... ».
Il s'est avéré que la plaque était en très mauvais état, et il a été décidé de la refaire “à l'identique”. Le chef de chantier continue :
« La plaque a été rénovée, un peu repolie, on a retaillé la police [= les lettres] ».
« C'est un marbrier de Saint-Herblain, la maison Lerin, situé près du cimetière, qui l'a refaite. Il s'est basé sur mes photos ».
« Elle a été faite en juillet. Elle est “au chaud”. Vous voulez la voir ? » Oh oui ! Et comment !
Et il nous emmène dans un des bureaux du chantier voir et photographier sa remplaçante... Il est évident que ce fac simile, car c'est ainsi qu'il faut la nommer... est différent : granit gris, caractères celtiques certes, plus lisibles, certes, mais gravés à la machine, plus épaisse sans doute aussi.
Et surtout, le «supplément d'âme» qu'y avait mis l'artiste breton aura disparu.
La mémoire du supplice de Pontcallec et de ses trois compagnons décapités le 26 mars 1720 sera quand même gardée sur les lieux puisque cette nouvelle plaque sera scellée « au cours du repavage de la place du Bouffay qui sera effectué dans la deuxième quinzaine d'octobre, selon notre planning ».
Frédéric Lérin, le frère du patron, joint par téléphone :
« C'est notre soeur Isabelle qui a fait la gravure, sur photos. Elle a fait les Beaux-Arts. Nous avons une machine et la police celtique est connue... ».
« Il a fallu une journée de sablage puis une journée de pochoir ».
« La plaque fait 80 x 50 cm sur 12 cm d'épaisseur. La provenance du granit et le prix ? Nous vous dirons cela dès lundi. Venez-donc nous voir ! Ma soeur vous en dira plus ».
« Nous connaissions Raffig Tullou et avions travaillé pour lui. Nous avons l'habitude de faire des styles spéciaux ».
« Nous avons une activité funéraire classique, mais aussi dans le bâtiment en tant que tailleur de pierre ».
« Nous travaillons beaucoup en sous traitance. Nous sommes connus sur la place de Nantes et avons été sollicités pour les travaux au château et à la cathédrale de Nantes, en tant que tailleur de pierre ».
1 – Même s'il est évident que cette plaque sera solide pour deux raisons : granit et plus grande épaisseur, même s'il est évident que cette plaque ne sera jamais plus déposée, à moins d'un cataclysme naturel ou non, elle doit être protégée du piétinement et des roues de voitures et camions. La pose d'un plot urbain métallique à chaque coin, de ceux qui fleurissent partout en bordure de trottoir, est indispensable.
Ne serait-ce que pour faire comprendre à tous que l'on doit respecter les monuments. Car elle est un monument, bien modeste, il est vrai mais un monument à la mémoire de quatre Bretons suppliciés, à cet endroit-même il y a 288 ans.
Afin aussi d'empêcher les voitures utilitaires du secteur, très fréquentes (marché : vendeurs et nettoyage, livraisons des commerçants fixes y compris les lourds camions de bières) de rouler dessus.
2 – Installer à l'abord le plus proche une tablette informative en céramique, en cinq langues, expliquant que cette plaque est un fac simile, avec photo de l'ancienne, explication de son origine et mention de la date de sa destruction et de son remplacement.
3 – Pourquoi pas aussi une nouvelle inauguration publique lors du scellement de cette plaque, en mémoire de Raffig Tullou et de Pontcallec et de ses trois compagnons conspirateurs ?
4 – Et, cerise sur le kouign amann, obtenir la réalisation d'un fac simile sans erreurs... si la correction de celui-ci est impossible.
« Nantes Métropole Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets de développement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence de qualité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soient accueillis ».
La maîtrise d'ouvrage : « L'expérience et le savoir-faire de ses collaborateurs permettent à Nantes Métropole Aménagement de proposer une solution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aménagement ».
Notes
(1) Note ajoutée le 10 mai 2012 : Le Marché couvert réinstallé ? Vu l'évolution plus d'un an après, rien n'est moins sûr...
(2) Raffig Tullou (6 janvier 1909, Mordelles - 16 janvier 1990, Saint-Herblain) vivait à Indre, sur les bords de Loire à quelques km à l'ouest Nantes. Sculpteur, décorateur, statuaire breton très actif quant à la mémoire bretonne, il fut aussi membre des [[Seiz Breur]]. La plaque gravée de ses mains n'en a donc que plus de valeur en tant qu'objet patrimonial d'art breton. De plus il est curieux de constater l'absence de la mention de cette plaque sur le site en français de la Conspiration Pontcallec de Wikipédia, alors que sur la page anglaise...
(3) Ils furent jugés à Nantes par une cours martiale présidée par un Savoyard de 70 ans, Antoine de Castagnéry, et non au Parlement de Bretagne comme cela aurait dû l'être. Décapités à la hache, la guillotine ayant été inventée plus tard et installée au Bouffay pour les exécutions de la Terreur. Voir le livre de Joël Cornette, professeur à l'Université de Paris VIII, Le Marquis et le Régent. Une conspiration bretonne à l'aube des Lumières et (voir notre article) pour ce pan d'histoire de Bretagne.
(4) (voir le site) pour la gwerz «Marv Pontkalleg»
(5) Légende complète de la photo 12. Plaque murale en acier au coin du restaurant asiatique. 1979. Don de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Nantes et de la Loire-Atlantique. [Dessin de] Paul Dauce peintre et dessinateur nantais. Sur cette place... furent exécutés... Henri de Talleyrand comte de Chalais... Pontcallec Du Couëdic Montlouis et Talhouët... de nombreux insurgés vendéens.
Maryvonne Cadiou
A noter que l'immeuble qui fait face a été fréquenté par le médecin d'origine quimpéroise, Laennec.
Cette plaque a donc une fonction mémorielle incontournable.
Ce sont de tels indices qui attirent l'attention du promeneur de souche ou du visiteur d'un jour, qui lui indiquent concrètement que l'histoire est tissée de drames, dont certains enjeux restent actuels - les libertés bretonnes, par exemple, qui doivent pouvoir s’articuler avec les libertés républicaines. Messieurs les juristes, pensez-y. -, et qui permettent de se situer dans une continuité - cette continuité que précisément les PdL cherchent à briser -.
D’autres exemples récents montrent que la ville de Nantes ne semble pas avoir une conscience suffisamment aigüe - bien moindre qu’à Paris, disons - de l’acceptation et de l’intégration des traces architecturales ou archéologiques qui font sa substance historique.
Cela dit, au jeu des 7 erreurs, je relève en priorité:
. Breiz da Virviken! (do ne signifie rien, en tout cas pas dans ce contexte, en breton).
. Pontcallec. Faut-il après lui avoir écorché le cou, écorcher son nom, 291 ans après? Une orthographe plus exacte, figure sur les panneaux bilingues en Morbihan : Pontkalleg. Pourquoi ne pas reprendre cette orthographe, plus juste sur le plan linguistique ? Après tout, c’est bien l’administration française qui a abimé tant de noms bretons.
Dans le même registre on peut aussi noter l'abandon par la ville des codes graphiques issus du blason ; la nef et l'hermine. Ce blason, faisant référence à l'histoire et à la vocation économique de Nantes, est présent sur de nombreux bâtiments publics (écoles, maisons de quartier...) ou industriels (hangard à banane...). Les interprétations sont variables et les matériaux utilisés aussi.
La ville de Paris n'a pas de tels complexes puisqu'elle utilise l'emblème du navire jusque sur le vélib.
Les décideurs qui voient en Nantes une métropole européenne, accueillante tant pour les populations que pour les entreprises, ne souhaitent probablement pas que son image leur échappe ou qu'elle comporte des aspérités. Elle doit être la plus lisse et la plus impersonnelle possible. Plus que l'Histoire de la Bretagne, c'est l'Histoire elle même qui pose problème aux idéologues aujourd'hui en activité dans les cabinets nantais.
La France en tant que nation de contrat (telle que pensée à la Révolution) a cessé d'exister sous la pression ultra-libérale. Le PS n'a jamais eu les moyens ni la volonté de s'opposer à ce mouvement.
En l'absence d'un projet social progressiste et fédérateur, poursuivre l'unité ethnique du pays est devenu le seul moyen de le faire tenir debout. Ceci afin de préserver les intérêts de ceux qui s'y partagent le pouvoir politique et administratif, et des grosses sociétés qui profitent des largesses de l'Etat.
orthographe Pontkalleg.
Il est évident que je préfère Pontkalleg. Mais j'ai repris dans le titre le nom tel que gravé par Raffig Tullou, une des 7 erreurs, d'ailleurs.
De plus il faut penser à la reprise des articles par Google, et le nom choisi par les wikis français et anglais (aucune page en breton... qui s'y met ?) est Pontcallec...
Sur Google :
Pontcallec : environ 25.200 résultats
Pontkallek : environ 25.900 résultats, mais ne donne que la chanson « Gwerz Marv Pontkallek » en vidéos avec son titre évidemment breton.
Pontkalleg : environ 12.100 résultats
On trouve aussi un Pontkaleg...
CQFD...
J’ai changé le tag et mis Pontkalleg.
Cordialement
Nous attendons toujours que soit remise en place la plaque rappelant la fondation de l’Université de Bretagne :
«Fondée le 4 avril 1460 par la Bulle du Pape Pie II à la demande du duc François II, père de la Duchesse Anne, et établie à Nantes, l'Université de Bretagne siégea ici même, dans l'enceinte de l'ancien couvent des Cordeliers.»
Démontée avant la destruction du mur pour le passage de bulldozers, lors de l'épisode des Cordeliers, elle attend à Nantes Patrimoine que «ce soit nettoyé»...
PS1 : Toujours pas de nouvelles non plus de l'architecte des Bâtiments de France à propos de la plaque «Pontcallec»
PS2 : Un jour nous vous ferons faire le tour en photos des plaques commémoratives de Nantes-de-Bretagne.
Bonne idée, faite nous mieux connaître notre capitale. Pour nous nordiste, elle reste malheureusement mystèrieuse (la Bretagne est grande).
Encore une fois Nantes a choisi d’ignorer son histoire. C’est comme la plaque indiquant le lieu de la première université de Bretagne qui a été retirée et jamais remise.
Où encore comme le fabuleux musée d’art populaire de Bretagne qui était au château dont les collections ont été dispersées. Où encore comme l’expo « les bretons sont des étrangers à Nantes »
Nous devons ouvrir les yeux :
Pour créer un sentiment d’appartenance à la région ligérienne, Nantes fait la guerre au patrimoine et à l’histoire Bretonne de la vieille ville de Nantes.
Je veux faire référence à l’excellent article du Peuple Breton d’avril 2012 « pays de la Loire : genèse d’une manipulation » signé de Jean Roudot et en particulier au paragraphe « l’invention du ligérien » qui cite un courrier du 9/4/1974 du préfet des pays de Loire Paul Camous : « je vous confirme l’intérêt d’aller à l’essentiel. Pour la région c’est de créer une conscience régionale »
Donc je veux conclure que le but principal des assauts coordonnés de la mairie et de la région des pays de la Loire c’est de nuire politiquement à l'identité culturelle bretonne des nantais.
A nous de réagir.
Instillation caractérisée de haine (pas très républicain tout çà) – voir la récente exposition sur les étrangers à Nantes, de triste mémoire - , destruction sélectionnée de traces mémorielles (archéologiques ou autres,…), manipulation frauduleuse de la géographie (récente exposition sur la Mer comme mémoire au château des ducs de Bretagne, manipulation d’appellations géographiques - « Vins de Loire » - , parfois protégées à l’international - périmètre UNESCO des «Châteaux de la Loire ») , manipulation des outils culturels – interdiction de diffusion de la langue bretonne sur la télévision d’Etat en Loire-Atlantique – manipulation sur l’Histoire – par exemple dans des publications qui se présentent comme étant de niveau scientifique : nombreux exemples consultables en librairie comme à la librairie du Château des ducs de Bretagne, par exemple encore dans l’affichage de labels frauduleux : panneau routier culturel « Nantes, ville d’art et d’histoire », interdiction d’arborer des emblèmes culturels en référence à la situation géographique de la ville – par exemple, le Trois-mâts « Belem » interdit de Gwenn-ha-du en pavillon visiteur - .
Cela commence à faire beaucoup. Bien sûr nos deux maître d’œuvre agissent chacun selon leur style. Mensonge élégant, silence et ombre, chez le ministrable Ayrault. Grosse farce lourdaude, dégoûlinante de malhonnêteté intellectuelle, chez le baron provincial Auxiette. Et bien à l’abri des projecteurs, tous ceux qui se délectent et poussent à la roue, - serviteurs payés de l’appareil d’Etat, convaincus de se croire en charge d’un rôle bienfaiteur, historique, étincelant d’universalité à la française, alors qu’il s’agit de détruire, détruire encore et toujours, c e qu’il reste d’un pays qui a eu pour seul tort de s’établir sur la façade océanique, sur la plus belle péninsule européenne, à l’occident du continent: la Bretagne.
Ces agissements ne sont pas seulement administratifs. De gros budgets financiers y sont consacrés, directement ou indirectement : propagande PDL, institut Kervégan, revue Place Publique, maison Vins de Loire, appui de fournisseurs en produits culturels (guides touristiques, cartes touristiques avec le magnifique contre-exemple de l’IGN - Institut Géographique National - qui relève enfin la tête en 2012), appui des chaînes de la grande distribution locale (pour trouver une carte géographique de la Bretagne sur les consoles, il faut vraiment s’y employer et chercher).
Ces agissements ne sont pas seulement administratifs et financiers. Ils s’appuient aussi sur de gros moyens médiatiques, directement dans la roue de l’Etat - Télévision « régionale » (administrativo-régionale) – ou inféodés - presse-papier « régionale » (qui cherche à tirer sa légitimité de la période d’après 1945, pourtant confuse et indescriptible puisque l’éclat du sacrifice de la Résistance s’y mêle aux remugles de la collaboration vichyste).
Il s’agit bien d’une guerre administrative, aux relents pétainistes (1941).Entendons par là, la remontée en surface de toute la face ombrée de notre « doulce France » qui - à l’occasion - fait une honorable mégère. On voudrait ne voir que Blanche-Neige seulement, mais l a Fée Carabosse n’est pas loin.
Qu’est-ce donc qui gêne ces messieurs. Il est parfaitement respectable d’avoir l a fibre angevine (Jean-Marc) ou de rêver d’un horizon choletais (Jacques). Mais dans ce cas, que faites-vous à Nantes, en Bretagne. Pourquoi y tenez-vous boutique (mairie, hôtel régional). La Bretagne est terre de grand vent, la planète est à sa portée, elle est ouverte au présent, à l’avenir, à l’Europe. Ne le savez-vous pas ? Mais elle veut EXISTER d’abord. Encore et toujours. Et çà, vous ne le savez-pas. Pis, vous ne voulez pas en entendre parler. Elle peut même accepter que des gens de l’extérieur y tiennent un rôle. Mais, ni elle, ni personne ne peut accepter le mépris, la destruction, l’étouffement systématique auxquels nous assistons.
Bon, je vous laisse, Messieurs, il se dit que l’heure du vote approche. Nous allons probablement perdre cinq ans encore. Mais vous serez à la retraite depuis longtemps que ceux qui pensent à la Bretagne seront encore là. A nouveau là ! On n’arrête pas un rêve. Ni une volonté d’avenir. Ni l’enthousiasme et le sérieux nés des profondeurs de l’Histoire.
Je crois à la cohérence territoriale, je crois à la démocratie, au respect des hommes, de l’histoire, de la géographie. A l’avenir. Au retour de la marée montante. Enivrante et vivifiante. En cela, je m’écarte de vous. Je suis Breton depuis longtemps, depuis l’aube de l’Europe. Je le serai encore demain, et d’autres avec moi. Que vive la Bretagne ! Bevet Breizh !
Fiziañs am eus e bravder ar vroiad, en demokratelezh, en doujañs da geñver an dud, da-geñver an istor hag an douaroniezh. Da geñver an dazont. Da geñver distro al lañv. C’hwezh vat ha nerzh birvidik dezhañ. Dre-se emaon pell diouzhoc’h. Breizhad on (o vevañ e Naoned evit poent) abaoe pell, abaoe deroù Europa. Breizhad e chomin warc’hoazh c’hoazh, reoù all ganin, tro-dro din. Ra vevo Breizh!
on connait tous ici la philosophie de la municipalité nazairienne (et à moindre degré nantaise) sur le sujet de le bretonnité .
vous avez raison si les gens connaissaient ou voulaient reconnaitres les crimes commis avec ce drapeau ils refuseraient de le montrer a toutes occasions
soyez honnete et dénoncer les crimes commis dans votre camp