La France, vers une société inattendue

Il est particulièrement aisé pour vous de parler de métissage lorsque l'on n'est pas, peu ou prou, concerné. Il suffit de jeter un regard sur la photo d'une classe Diwan pour comprendre ce que je veux dire. La diversité n'y est pas de mise, c'est un euphémisme ! Vous ne savez pas de quoi vous parlez. J'aime ABP, mais j'aimerais que vous cessiez de nous abreuver de propagande facile, de discours prémaché. Et pour votre gouverne: oui, je suis ce que l'on appelle un «souchien», breton de souche depuis, sans doute, le Vème siècle ou avant. Je ne supporte plus que l'on me reproche cet état de fait: cela constitue du racisme, ni plus, ni moins. Et quel est cet amalgame lamentable entre «souchien» et «race supérieure». Vous délirez complètement. C'est lamentable de votre part.

«Après la langue, ou vise la race». Vous souvenez vous des paroles de cette chanson-étandard des Soldat Louis («C'est un pays») ? Oh, certes ! D'aucuns répliqueront, l'air méprisant, qu'il ne s'agit pas là de références particulièrement brillantes et que j'aurais pu citer un vrai grand penseur comme BHL (ha, ha, ha!), mais enfin. J'ai malgré tout l'honneur de vous annoncer le grand retour de LA VACHE. Après avoir du subir la honte d'être bretonnant, nous sommes désormais priés d'intégrer derechef celle d'être Breton. L'ultime coup de grâce, en quelque sorte, la balle qui fait définitivement éclater le crane du fusillé, tel un Connelly impotent devant le peloton anglais en 1916: «crève, salop d'Irlandais» ! Après l'asservissement était venu le temps de l'assimilation et de la déculturation. Maintenant, c'est carrément l'extermination, la solution finale : la Bécassine au rouleau de pécu sur la tête, ultime avatar dégénéré de l'antique «race», est condamnée par nos «élites» à se métisser avec Banania, l'autre cocu de l'Histoire. Pire que l'Edvige tant aborrhée par nos «chers» défenseurs des libertés, voici donc que le contrôle génétique officiel est en passe d'être instauré.

«Une société inattendue, créole, complexe, créative.» Peut-être, mais c'est le propre de toute société. Les Japonais qui ne se mélangent pas sont très complexes et créatifs, sans doute plus que les Brésiliens qui sont très métis.

Le métissage ne doit pas être une obligation, un programme politique mais doit refléter l'histoire d'un pays comme pour les pays d'Amérique. J'ai du mal à comprendre pourquoi certains ici en font un cheval de bataille, ça me paraît délirant et ça s'assimile à de l'eugénisme comme toute volonté de réguler les naissances et la volonté de contrôle des races ou non-races.