Bien que le thème de l'université d'été de Locarn ait été «Principe d'expérimentations, stratégies d'entreprises, stratégies collectives», les mots «avancer ensemble» du sous-titre : «Élargir et investir les espaces de liberté pour avancer ensemble» semblent avoir dominé les débats. La crise de l'agriculture bretonne, dans tous les esprits, ne pouvait pas de pas s'inviter. Plusieurs membres de l'Institut ont sonné l'alarme : les Bretons ne doivent pas se diviser mais d'une part doivent trouver des solutions ensemble et d'autre part le Conseil régional doit définir une stratégie pour l'agriculture bretonne de demain.
Plusieurs présentations de la matinée concernaient des innovations du monde agricole ou des énergies alternatives comme «Un agriculteur producteur d'énergie et d'écologie par Jean-Yves Louedec (Locarn)» ou «Une station d'épuration partagée avec la municipalité» par Jean Guegueniat (Saint-Nic) et «Béganne, un parc éolien appartenant aux riverains, ou comment créer du lien social».
L'après-midi, des ateliers conduits par exemple par Jean-Pierre Le Mat et Jakez Bernard portaient aussi sur un monde agricole durable.
Philippe Argouarch
■En utilisant la langue bretonne (et non le «patois breton» de Stéphane Bern )comment dit-on et écrit-on : Produit en Bretagne ???
Si cela avait été fait dès l'origine, ce qui n'apparaît aujourd'hui que comme de la grosse COM, serait sans aucun doute plus crédible!
Quant au Part Breton qui dit « ...Mais abandonner l'agriculture et l'agro-business reviendrait à une paupérisation des Bretons», c'est faire l'affreux constat que la Bretagne en dehors de l'agro-alimentaire est un désert économico-industriel et le PB semble pas apparemment appeler le peuple à avoir de réactions! Un petit appel au Conseil Régional devrait donc suffire.
Acceptez donc Bretons, ce pauvre avenir irréversible! Locarn du haut de sa chaire vous dit : Braves Breton de Ste Anne acceptez, soyez soumis à ce qui existe!C' est ce qu'il y a de meilleurs pour vous!!!
Kazh koat ou koët (Écureuil) est le nom que l'on donne en breton à cette maligne petite bête (ar c'hazh koët) qui donne le nom de famille Hascoët.
Ne connaissant pas l'origine britto-romane dont vous parlez, je me suis donc livré à un petit jeu de déduction- traduction. J'ai séparé le nom francisé en deux syllabes: Fou / quet. Je me suis dis Foll (en breton devient Fou en français et Koët en breton devient Quet en français. Fou/quet devenait pour moi Follkoët ou Follgoët ou Fou du Bois. Si vous avez plus de précision je suis intéressé de les connaître.
En fait ce que je reprochais à Stéphane Bern, c'était d'avoir utilisé les termes:patois breton au lieu de Langue bretonne!
En passant il était intéressant de connaître le montant de la fortune de Mazarin à sa mort. Fortune que Fouquet en surintendant du royaume de France gérait de manière ...très zélée, efficace et très... intéressée.
Cette fortune représentait: La moitiè du budget de la France, si S. Bern avait les bonnes informations...D'où diable avait-il pu sortir une fortune pareille ce Fouquet de Breton...
Au demeurant je trouve que l'expression est assez juste finalement.
Le terme patois est souvent utilisé par les locuteurs, et ce n'est pas dénué de sens (si l'on ne l'entend pas de façon péjorative) car les variantes sont quasi-impossibles à délimiter, il s'agit de nuances. De plus ces mêmes locuteurs se sentent bretons, donc il s'agit d'un parler breton.
Toutes les langues/dialectes latines, germaniques etc sont difficilement délimitables entre elles en réalité, donc c'est les cadres politiques qui servent de référence. On parle de langue italienne alors qu'auparavant l'on parlait de langue toscane , l'on parle de langue française, car c'était le parler de la France (Ile-de-France actuelle) etc etc
Sans Normandie, jamais l'on parlerait de dialecte normand par exemple, ou sans Anjou, d'angevin.
Donc en Bretagne, le terme «britto-roman» ou «patois breton» (mais risque de confusion avec langue bretonne effectivement) me parait pertinent dans le contexte breton et le contexte des autres langues/parlers/patois romans.
Neuze n’eo ket diaes tre d’engwaskañ « Kenderc’het e Breizh » war ar logo, « Produit en Bretagne » ! Nann ?
Hep brezhonek evit brezhonegerien ha Breizh, al logo se ne dalv ket muioch eget n’eus forzh peseurt skritell e gallek o kontañ koñchoù d’an dud eus ar vro !
Met, zoken gant ar brezhonek ar wirionez n’eo ket asur. Ar pub a zo un dra farsus…
Il est en effet temps que les bretons prennent conscience qu’ils sont en train de scier, du mauvais côté, la branche sur laquelle ils sont perchés.
Beaucoup de ceux qui reprochent aux agriculteurs d’être des pollueurs oublient qu’ils en sont eux-mêmes. Personne n’ose toucher au tourisme qui est un facteur important de pollution (utilisation abusive de la ressource en eau,variations brutales et importantes d’ effluents dans des stations d’épuration incapables, alors, de traiter les apports, etc...)
Les plans qui projetaient une zone de replis militaire à l’image du Larzac ont été rejetés par les agriculteurs qui ont refusé la fatalité de l’émigration et ont décidé contre la volonté parisienne (V° Plan) de développer une agriculture hors sol.
Ceux qui s’opposent aux grandes exploitations sont-ils capables de proposer des candidats, en nombre suffisant, capables de pratiquer « une autre agriculture » pour remplacer ceux qui arrêtent leur activité ? Seront-il capables d’assurer une production suffisante ? L’agroalimentaire peut produire en l’absence d’agriculteur en important à bon marché. Est-ce souhaitable ?
Ne vaut-il pas mieux mettre l’accent sur la formation des agriculteurs à de nouvelles pratiques ? Les décourager par des manifestations hostiles est-ce la solution ? Ne vaut-il pas mieux les aider à assumer les mutations positives qu’ils vivent ?
«Le décalage entre l’offre et la demande, quantitatif est aussi qualitatif. Bien que les candidats inscrits soient de plus en plus nombreux, les exploitations ne trouvent pas toujours de repreneurs.»
Etre candidat est aisé, mener à terme un projet n'est pas aussi facile.
Les circuits courts sont un créneau intéressant mais limités en volume et requièrent une proximité urbaine.
Il y a quarante ans, les syndicats dénonçaient l'agriculture intégrée qui rendait dépendants les chefs d'exploitation. Diriger une exploitation agricole demande des qualités de décision et de connaissance différentes de celle d'un OS, que l'on soit propriétaire ou salarié.
L’institut de Locarn a le mérite de mener des réflexions et des actions différentes de la région et de l'état. Que font les détracteurs pour palier aux éventuels manques ? Le souhaitent-ils (détracteur : Celui ou celle qui critique, déprécie la valeur de quelqu'un ou quelque chose. )