Journée de harpes, de filles aux cheveux longs, d'interprétations féminines ...
Dès le matin à la conférence de presse, ça avait commencé par un quintet de Galiciennes de Belgique qui désespéraient de venir jamais au festival en tant qu'artistes : «on trouvait normal que ce soit des Galiciennes de Galice ...», et pourtant elles collectent auprès des personnes âgées galiciennes, arrangent en galicien des airs des soeurs Goadec, s'amusent avec des an dro ... Ialma, des femmes pleines d'énergie, des «femmes d'aujourd'hui» comme elles aiment à se définir.
Puis au Palais des Congrès une fée aux pieds nus avec sa harpe et sa voix haut perchée, la coqueluche des Japonais, des enfants et des festivaliers ! Sobre façon de présenter ses airs, travail mené en solitaire : pour Cécile Corbel, le succès est peut-être provisoire, elle ne se laisse pas bercer d'illusions. Elle trace sa route pour son public, pour sa musique.
A l'espace Bretagne, c'est une fée chilienne qui chante avec son groupe des airs asturiens. 23 ans à peine, une voix magnifique.
Au stand de l'île de Man, un groupe joue malgré la cacophonie des cornemuses d'Ecosse et d'ailleurs, et une fée en robe d'été chante une mélodie.
Dans le grand théâtre, la fée du groupe Bayati enchaîne mélodies orientales et textes empruntés à des poètes arabes, à des chansons traditionnelles bretonnes. Voyage.
Imrama : la fée de Roland Becker a deux harpes et de grands cheveux bouclés qui tombent sur sa robe noire, elle égrène les notes et montre une belle énergie.
Journée de la femme à Lorient : ça pourrait pas être tous les jours ???
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