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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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L’Union démocratique bretonne (UDB) exprime sa désolation après l’annonce d’une nouvelle réduction des programmes en breton de TV Breizh et du licenciement d’une partie de l’équipe de journalistes dirigée par Lionel Buannic, le journal d’informations étant transformé en simple journal d’images sans plateau à l’instar de ce qui est pratiqué par M6.

L’UDB avait approuvé et soutenu la création de TV Breizh, considérant que, du fait de l’absence d’une télévision publique régionale, cette initiative permettait de satisfaire les attentes des téléspectateurs bretons soucieux de bénéficier de programmes qui ne soient pas la simple déclinaison des choix parisiens et de développer la création audiovisuelle en Bretagne, tout particulièrement en langue bretonne. La création du pôle « images » à Lorient était porteuse à cet égard de grandes espérances.

Les ambitions initiales de TV Breizh, avec une importante programmation en langue bretonne, notamment à destination des enfants, n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Victime de l’attitude systématiquement hostile du CSA, n’ayant jamais eu véritablement les moyens financiers de ses ambitions, la chaîne s’est hélas peu à peu vidée de sa substance bretonne et de son originalité, malgré les efforts des équipes qui se sont succédé. Elle s’est aliénée progressivement son auditorat bretonnant sans pour autant accroître significativement son audience auprès d’autres publics. La décision de sacrifier l’information accentue sa banalisation et obère gravement son avenir.

L’UDB réaffirme que la Bretagne à cinq départements doit se doter d’un outil audiovisuel digne de ce nom. La France est le seul grand Etat européen à ne pas avoir de véritable politique en matière de régionalisation audiovisuelle, ce qui est profondément préjudiciable à la vie culturelle et à la création d’emplois en Bretagne et ailleurs. La France est à cet égard une bien piètre exception culturelle. Ainsi, à titre d’exemple, alors que les chaînes publiques allemandes et britanniques produisent respectivement 2000 et 1300 heures de fiction par an, la télévision publique française stagne à 600 heures.

Certes, l’UDB ne peut que se féliciter que le Conseil Régional de Bretagne tente, avec les faibles moyens financiers qui sont les siens, de dynamiser ce secteur par la mission donnée à « Film en Bretagne », mais il va de soi que cette initiative n’est pas à elle seule à la hauteur des enjeux.

Ronan Divard Porte-parole de l’Union démocratique bretonne / Mouezh Unvaniezh Demokratel Breizh (contacts : ronan.divard@wanadoo.fr; 02 98 07 01 32 ; 06 32 29 30 84)

Isabelle Moign Porte parole déléguée à la culture / E karg eus ar sevenadur (contacts : isabelle.moign@wanadoo.fr; Tél / fax : 02 98 71 08


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Vendredi 3 mai 2024

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