Des manifestations pour la réunification de la Bretagne... Oui, il faut élargir le cercle des Bret
Le Défi Breton / Dae Breizh a lancé un appel à manifester le 20 juin 2011 pour que les 70 ans de la signature du décret Pétain soit commémorée le 30 juin... Nous remercions toutes celles et tous ceux qui y ont participé dans toute la Bretagne !
Nous n'avons lancé cet appel que le 20 juin (vraiment tard pour mettre des manifestations en place) car nous n'avons pas voulu gêner la manifestation pour la réunification organisée le 18 juin à Nantes … Mais pourquoi avoir lancé cet appel ?
Nous arrivons tous à la même conclusion, les Bretonnes et les Bretons partisans de la réunification sont, dans les sondages, de plus en plus nombreux, alors que le nombre de manifestants se rendant à Nantes ne bouge pas année après année ! Pourquoi ?
Il ne peut y avoir de réunification qu'avec un large mouvement populaire breton. En insistant sur le fait que la réunification repose sur la Loire-Atlantique nous n'obtiendrons jamais l'adhésion de la majorité silencieuse bretonne dont nous ne pouvons pas nous passer...
Par pitié, arrêtons de parler du rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative Bretagne ... c'est là que le bât blesse ! Nous serions dans la même erreur en disant que nous souhaitons rattacher la région administrative Bretagne à la Loire-Atlantique ! Il s'agit plus en la matière d'une réunification plutôt que d'un rattachement... chacun des 5 départements bretons doit être concerné au même niveau... nous n'obtiendrons aucune adhésion massive des Bretons si nous en faisons une affaire nantaise ou de la Loire-Atlantique …
Quant aux manifestations, il est évident que l'une d'entre elles doit avoir lieu à Nantes... et de nombreuses autres dans les cinq départements ... Si le battage pouvait être du même niveau pour l'ensemble de ces manifestations, ce n'est pas 3000 ou 4000 ou 5000 manifestants que nous aurions.... mais beaucoup plus ! Ne demandons pas aux personnes «moyennement» motivées de traverser la Bretagne pour une unique manifestation ! Il faut élargir le cercle des Bretons concernés... Pourquoi attendre deux ans ou voire même un an avant d'organiser de telles manifestations ? En plus, cette manifestation nantaise est devenue de toute évidence un « marronnier » médiatique !
Si on veut obtenir l'adhésion de tous les Bretons, il faut organiser des rassemblements dans toutes les préfectures et sous-préfectures de Bretagne par exemple...
Le choix de Nantes pour la manifestation a certainement marqué son temps. Et pourtant les Bretons (de plus en plus favorables à cette réunification à travers les sondages) ne se déplacent pas plus année après année... n'est-il pas temps de se remettre en question ?
Ce projet ne peut aboutir que par la conjonction d'un mouvement populaire dans toute la Bretagne et d'une action ciblée de nos hommes et femmes politiques auprès des pouvoirs publics (hexagonaux et régionaux). Profitons de la prochaine année pré-électorale !
Et enfin, il faudrait que l'ensemble des partis politiques bretons ouvrent les yeux sur les nouvelles techniques de communication...
Les idées viendront de plus en plus du peuple via les réseaux sociaux... et les blogueurs, il serait bon que les partis politiques et les associations les écoutent !
Il est étrange, pour les utilisateurs de ces réseaux et pour les lecteurs des blogs, de voir :
- le peu de réaction des partis politiques : ils ne s'engagent pas formellement sur des idées de manifestation (qui n'émanent pas d'eux), ou ne font parler que leur président pour ne pas être accusés de ne rien faire ;
- des associations qui ne soutiennent l'idée que l'avant veille, pour ne pas rester à la traine ;
- d'autres associations reprocher à un blogueur de n'avoir pas «prévenu» les organisations existantes ou de ne pas avoir reçu l'imprimatur d'un parti !!
Nous avons même reçu de la part d'un responsable politique breton un message sur notre compte Facebook qualifiant nos commentaires de « niaiserie » – lorsque nous indiquions que nous n'oublierions pas le silence ou la passivité des « politiques »... – trouvant « ridicule » qu'un blogueur ose lancer l'idée de mettre en place des manifestations sans aviser ou recevoir l'aval des structures existantes ou des partis politiques... en indiquant pour terminer que nos commentaires n'ont « aucun lieu d'être » !! Ce genre de réaction explique le désintérêt des Bretonnes et des Bretons pour ce genre de parti politique ! Quel manque de compréhension des nouveaux modes de communication ! Quel manque de démocratie !
Le seul fait d'avoir eu de nombreux soutiens de particuliers pour ces manifestations nous encourage à continuer à faire ce genre de proposition... Nous n'attendrons pas pour le faire la prochaine fois, qu'une manifestation « officielle » (comme celle du 18 juin) ait déjà eu lieu !
Et juste une dernière réflexion sur la commémoration des 70 ans de la signature du décret Pétain... il est curieux que l'idée n'ait pas germé au sein de ces partis politiques et associations avant que nous le fassions le 20 juin par un message public !
Et enfin, nous proposons ces questions/réponses pour l'organisation de manifestations pour la réunification de la Bretagne !
- Par qui ? Par les Bretonnes et le Bretons eux-mêmes, soutenus par les associations, les partis politiques, les personnalités politiques...
- Où ? Dans les 5 départements Bretons...
- Comment ? Via l'ensemble des réseaux traditionnels et des réseaux sociaux...
Qu'en pensez-vous ?
Kerven
■Voilà bien des années, que ce soit sur ABP, sur des blogs de journaux locaux ou sur des journaux dits « nationaux », que de nombreux Bretons ont exposé, chacun à sa manière, ou réagi ,sur des arguments et propositions proches de ceux que vous avez rassemblés.
Vos réflexions sur les comportements des partis et associations qui prétentieusement ont voulu borner, contrôler et orienter la pensée, l’initiative populaire, sont tout à fait justes. Leur échec est patent ! Mais ils persistent : Pourtant « le Monde a changé » ! Autistes? Ou bien leurs intérêts sont ailleurs ? Cette dernière option a plutôt ma préférence ! Mais si l’on cumule avec l’autisme…alors là !...
La responsabilité et l’engagement ne devraient plus être laissés à la discrétion de « minorités actives à but incertain » dont les engagements et choix politiques ont mal bâti le monde tel qu’on le vit. Ou s’en sont faits les complices !
La confiance que l’on doit leur accorder ne doit plus jamais être, a priori ! Chacun devrait donc devenir une « minorité active », pour le moins qui exprime ses opinions, ses revendications et l’organisation, la mutualisation de ses actions en conséquence. Nous avons les moyens de communiquer ! La communication, l’info vient à nous et nous l’entendons, la lisons facilement. Elles touchent de plus en plus de monde, de citoyens…de Bretons !
Les partis et associations timorés ou/et sclérosés, n’ont pas su, pas voulu établir un véritable lien émotionnel avec le Peuple Breton ! Lui insufflé une dynamique positive et responsable.
Un nouveau Club Breton, pour les Bretons enfin ! Et faire en sorte que celui-là ne puisse jamais devenir Jacobin !
Un Défi Breton pour une Démocratie qui n’existe pas encore, et des Libertés nouvelles!!!
Donc tout à fait d’accord avec votre initiative.
pas à Vannes, Quimper,St brieuc, Rennes ça n'aurait pas plus d'impact quà Nantes et serait manipulé par nos adversaires comme «regardez les mechants bretons veulent annexer Nantes».
Ce combat doit continuer à être centré en 44 mais pour un jour une grande manif à Paris. là où «tout se décide» , ça serait une pub gigantesque et ça secouerait beaucoup plus nos élus locaux qui n'en ont rien à faire d'une manif a nantes.
En effet je reprends régulièrement les gens que j'entends parler de «rattachement», je leur rappelle que la Loire-atlantique est Bretonne depuis 2000 ans et que cette ancienneté est effacée par 70 ans d'imbécilité, et qu'il s'agit de la réunification de la Bretagne pas d'une annexion (dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs).
Vous avez aussi entièrement raison de souhaiter des manifestations dans TOUTE la Bretagne, sinon les jacobins du pouvoir continuerons à nous ignorer, et pour une partie des Bretons du reste de notre pays, ils continueront à penser qu'il ne s'agit là que d'un désir d'un département Breton sur les cinq et le seul détaché qui plus est.
Seul un mouvement de masse de l'ensemble des Bretons (au pays et expatriés en france ou plus loin) peut faire bouger les choses.
Je suis d’accord avec toi sur pas mal de points, et cela montre le travail qu’il reste à faire ; il est difficile de reprocher systématiquement des erreurs au mouvement breton (au sens large), si l’ identité de la Bretagne n’a pas encore disparu, c’est bien parce qu’il existe encore une résistance à ce rouleau compresseur jacobino-républicain et le combat est disproportionné
Lorsque j’ai relancé cette action, proposée par DaeBreizh, auprès de Bretagne Réunie et des comités qui avaient soutenu la manif du 18 , j’ai été un peu surpris, malgré tout, par un certain manque de réactivité ;
mais il faut relativiser les choses l’appel par les réseaux sociaux a quasiment échoué, puisque si je prends l’exemple lorientais, la totalité des 70 personnes présentes devant la sous-préfecture sont venu uniquement grâce à l’appel direct du Comité local de Bretagne réunie, d’Emglev bro an Oriant , du Parti Breton ou de l’UDB
Iffig Cochevelou
J'ai encore entendu «rattachement» dans la bouche de quelqu'un du Conseil régional pas plus tard que dimanche dernier. La même personne avait déjà fait ce «lapsus» – dirons-nous pour être tolérant – le 18 juin à Nantes et a été reprise par le public...
Et tout d'abord merci à l'Agence Bretagne Presse de relayer ce genre de débat très enrichissant.
Je suis pour ma part intimement convaincu de l'absolue nécessité de réunification de la Bretagne. J'ose encore croire (peut-être suis-je un peu naïf) qu'il n'échappe à personne l'iniquité de la partition arbitraire de la Bretagne historique survenue à l'époque troublée que l'on sait.
Pour autant, j'ai l'impression lorsque j'en parle autour de moi, autant à des bretons qu'à des non-bretons, que l'intérêt de la réunification leur échappe. Bien que apparemment sensibles aux arguments historiques, culturels, politiques et économiques, que répondre à ceux qui me jettent à la face la question suivante : « Mais qu'est-ce que cela changerait pour moi dans ma vie de tous les jours ? ». Et oui, effectivement, sclérosés dans leurs petites vies plus ou moins confortables (maison, conjoint, enfants, chien, sécurité sociale, football, bière, j'en passe et des meilleurs), nos concitoyens qui vivent et travaillent sur l'espace géographique de la Bretagne historique se demandent en quoi cette Bretagne réunie pourrait améliorer leur quotidien de pantouflards. Individualisme consumériste, quand tu nous tiens... (!).
Il est vrai que dans une France qui ne voit les choses que par le petit bout de la lorgnette « nationale / une et indivisible » où les régions ont de moins en moins de droits et de plus en plus de devoirs, il manque encore une véritable envie chez tous les bretons de se départir de ce carcan idéologique franchouillard. Mais l'on comprend tout à coup un peu mieux pourquoi autant de personnes s'annoncent ostensiblement pour la réunification et qu'en même temps aussi peu d'entre elles sont véritablement capables de se sortir les doigts du c.. et d'aller au charbon lorsqu'il s'agit de donner un avenir à la Bretagne qu'ils disent chérir. (soupir !).
«Combat» qui intéresse aussi de très nombreuses minorités historiques méprisées d'Europe.
Et pour cela, il nous faut bousculer les élus «officiels» de toute l'Europe, à leur gestion budgétaire calamiteuse, à leur opposition systématique à la création d'une Europe Fédérale que pourtant les économistes lucides appellent de leurs vœux.
La réunification de la Bretagne participe à une œuvre d'utilité publique, de démocratie et de responsabilité citoyenne.
Nos «élus» (entre guillemets puisque au moins la moitié le sont par défaut du fait de notre système électoral «anti-proportionnel») sont de moins en moins qualifiés pour nous représenter.
Il est urgent que le citoyen se réapproprie la démocratie confisquée par «nos» représentants «élus» au sein du bipartisme monopolistique UMPS.
J'ai tendance à penser que pour accélérer le processus de réunification, il faille dépasser le débat des partis ou associations organisateurs, mais il reste évident que toute manifestaton ne peut se faire sans organisation, peut-être doit-elle être »
chapeautée« par un organisme »neutre", pourquoi pas l'Ambassade de Bretagne ?Si une date était fixée suffisamment longtemps à l'avance, une grande réunion pourrait rassembler tous les acteurs concernés, acteurs politiques bretons, associations, particuliers.....
Un lieu: Paris ? Là où tout se décide, là où la couverture médiatique serait plus grande, où il existe une grande communauté bretonne à Paris et région IDF......
Il est évident que les impératifs économiques de chacun sont un facteur important à prendre en compte pour pouvoir rallier un maximum de personnes. Impératif économique mais aussi impératif de calendrier! Laisser du temps pour que chacun s'organise d'ici là, que partout en Bretagne soit organisé d'ici là des manifestations qui produiraient des bénéfices utilisés pour le futur transport de sympathisants vers Paris. Je n'ai pas les chiffres en tête, mais combien de bretons s'étaient-ils déplacés au Stade de France pour la finale de la Coupe de France de Football, pour un match 100% breton? Un chiffre qui fait rêver!
Alors prévoir une date à longue échéance, symbolique si possible, est inévitable.
Je vais essayer via l'Ambassade de Bretagne de voir ce qu'il est possible de faire, accepteront-elle de centraliser, coordonner....?
Les médias bretons ne sortiront de leur autocensure subventionnée, que si les médias parisiens abordent le sujet!
Par contre, pour que cela marche, il faut organiser longtemps à l'avance et impliquer chaque parti et chaque organisation culturelle.
Mais surtout, il faut exiger une participation des artistes et célébrités qui bien trop souvent brillent par leur absence! (Combien de «stars» de l'interceltique étaient présentes à Nantes? Pas besoin de citer les noms, mais c'est inacceptable!!!)
La preuve dans la réaction de «Naoned ar ruz» : qu'est ce qu'on s'en fou de savoir qu'un tel ou un tel soit de tel ou tel parti présent a telle manifestations !!!
On risque pas d'aller bien loins tant qu'on restera dans cette mentalitée en Bretagne ...
Veuillez réfléchir aux mots que vous utilisez !
Autiste, autisme .
Bien sur cela ne choque plus, c'est à la mode de dire «autiste» ça fait chic .
Mais je vous rapelle que c'est un handicap et en tant que pere dun enfant autiste, j'en ai plus que marre de voir ce mot pour décrire une autre réalité.Nos enfants autistes n'ont pas demandé à lêtre et vous utilisez ce mot avec condescendence.
Je me bats contre des moulins mais je le fais à mon niveau en tant que lecteur assidu de ABP.
je ne lacherai pas le morceau ici ou ailleurs.
Que je sache on emploie pas le mot «trisomique 21» à tout bout de champ dans les articles politiques.
Il est temps que cet emploi d'autiste cesse !
A bon entendeur
Les francophones de la périphérie bruxelloise (ville majoritairement néerlandophone jusqu'à la fin du XIX ème siècle...rappelons le ! Les néerlandophones sont aujourd'hui 7-8 % là-bas) sont surement la minorité la plus surprotégée du Monde, à tel point surprotégée que les néerlandophones y sont devenus largement minoritaires chez eux.
La Région flamande avait été crée dans les années 1960 selon la situation linguistique réelle de la fin de la seconde guerre mondiale et non pas sur une base historique (auquel cas la région flamande aurait été bien plus grande) ou antérieure à la création de la Belgique.
Aujourd'hui, alors que ces régions et leurs limites avaient pour but de mettre fin aux querelles linguistiques, tout en protégeant les minorités néerlandophones de Bruxelles et francophone de Flandres, des colons francophones (car il s'agit bien de colons bruxellois ou wallons) veulent remettre en cause les lois flamandes et les Régions belges dans leurs limites constitutionnelles et approuvées en leur temps par chacune des trois communautés.
Un francophone de Flandres peut parfaitement apprendre et utiliser le français dés son plus jeune âge. Il bénéficie même d'une protection particulière dans les communes de la périphérie de Bruxelles.
Et, je rajouterais, un francophone de la périphérie bruxelloise peut parfaitement vivre à Bruxelles ou en Wallonie à quelques kilomètres si il veut que toutes les Lois soient rédigées par des francophones.
Je ne vois aucun similitude entre bretons et francophones de Flandres...bien au contraire.
Je comprends parfaitement vos réactions, pour de multiples raisons plus…ou moins personnelles. Je suis totalement en empathie avec vos sentiments, vos émotions et votre souffrance car l’autisme ne m’est pas totalement inconnu, quoique n’étant pas concerné moi-même par cette épreuve…là.
Mais personnellement au cours de ma vie, j’ai appris _obligé et par raison_ à mettre une distance entre des mots et mes émotions et sentiments personnels. Des mots que l’on peut pensés ou ressentis, comme inappropriés ou mal utilisés en raison d’évènements qui nous touche de près, de très près et qui nous font beaucoup souffrir.
C’est ce que je vous souhaite de pouvoir réaliser…De tout cœur
Le mot concernant « la trisomie 21 » est utilisé couramment sous une autre forme dans toutes les cours de récréation et cela ne changera pas de si tôt. Pas seulement dans les écoles, ou par des enfants.
Bien des mots définissant et traitant des faiblesses psychologiques ou des maladies mentales et maladies génétiques etc. Bien des mots pouvant blesser et rabaisser sont utilisés provenant de tous les domaines et pas que par les enfants. Mais mon intention n’a jamais été de blesser, d’oublier ou d’humilier qui que ce soit. Mais seulement de l’utiliser dans tout le sens qu’il lui a été donné, sur mon petit dictionnaire.
Il n’empêche donc que beaucoup de ces mots ont une précision, une définition clinique qui convient tout à fait à d’autres « corps », à d’autres « esprits » que les malades qui en sont malheureusement atteints.
Mon tout petit dictionnaire dit ceci tout simplement : AUTISME : n.m. Repliement pathologique sur soi-même, accompagné d’une perte de contact avec la réalité extérieure
Cordialement ; LP Creton
Je suis d’accord avec ça !
Les grandes manifs plus ou moins lointaines demanderaient pour être efficaces _ en dehors d’un mouvement de fond des Bretons… et plus si affinités_ une sérieuse logistique qui ne pourrait être mise en place sans une détermination de mise en commun.
N’en déplaise à nos compatriotes parisiens de passage ou sédentaires( ;0)
C’est en Bretagne que cela doit commencer et non ailleurs, c’est dans toute la Bretagne que ces manifestations doivent se faire. Le symbole n'est pas sans importance!
Devant chaque mairie une fois par mois, au plus proche de chez soi par exemple, à date fixe, avec un cycle régulier, systématique. Information et organisation locale, communale, à chaque fois faite et refaite, internet ne s’use pas même si l’on s’en sert inlassablement. !
Une fois par trimestre devant les préfectures des départements, suivant le même principe.
Une fois par semestre une délégation portant les doléances bretonnes à Rennes et Nantes aux assemblées régionales.
Une fois par an à Paris, venant de Bretagne, une délégation à l’Élysée, ou sous l’Arc de Triomphe, Sénat ou Assemblée Nationale au choix ! Et la porte est ouverte à l’imagination…
Et bien sûr à Paris et partout en France où se trouvent des Bretons éveillés, eh bien qu’ils se retrouvent aussi devant les mairies. Même les Martin-Chauffier, Irène Frain, Poivre d’Arvor, Queffelec et plus encore comme patrick Le Lay ex TF1 et tant d'autres illustres connus… ont le droit de participer au renouveau breton ; Nous les y invitons très chaudement !
Des suggestions rien que des suggestions, mais…
NB : Ceux qui « soulignent » que les seuls personnes présentes l’étaient en tant que membres de partis politiques, d’associations diverses …ou inspirés par eux, constatent souvent qu’il n’y pas les foules attendues ou qu’ils auraient aimées voir.
Eux qui se sont parfois auto désignés comme représentants et/ou porte-paroles des Bretons, en se justifiant aussi par les pourcentages obtenus dans toutes les élections depuis tout ce temps, peut-être devraient-ils se demander si justement l’attitude du Peuple Breton et ses défections, ses doutes, ses interrogations sur ces mouvements bretons et sur l’existence et la nature de leurs objectifs, n’est pas la conséquence des choix, des stratégies, des erreurs et des engagements de ces « mouvements » depuis soixante ans.
L’état de la Bretagne d’aujourd’hui donne bien des réponses… Qui engendrent les questions sur son le futur et les hommes et femmes qui ambitionnent de l’incarner…
L'autisme n'a de toute façon rien à voir avec des agissements conscients de ces politiques qui n'entendent pas certaines demandes du peuple car contraires à leur croyance (jacobinisme).
ça n'a rien à voir avec ce handicap, vous avez beau vous en defendre et attendre ma reaction, je continuerai à m'insurger avec ces facilités langagières venant d'un effet de mode.
Je ne pense pas que dans les autres pays européens on se permette de telles largesses avec un handicap.Dans beaucoup de pays européens on a pas cette peur , cette mefiance et cette moquerie des handicapés.
C'est ma derniere intervention sur ce fil car je ne veux pas polluer le débat mais je me sentais obligé de réintervenir car «trisomique21» est certes utilisé dans les cours d'école mais ce n'est pas une excuse pour l'utiliser à l'âge adulte.
Si encore c'etait fait sans reflechir mais apparemment vous y aviez pensé. c'est encore plus grave.
Quand un journaliste ou un simple citoyen traite des personnes intelligentes, normales d'autistes , c'est une injure à mon fils et à moi meme.
mon fils aimerait être autistes comme vous qualifiez ces hommes politiques ou enarques!
la langue française est suffisamment riche pour remplacer ce terme à la mode depuis le film «rain man» !
autiste ce n'est pas «vivre dans son monde» , c'est un handicap cerebral plus ou moins severe qui ne permet que rarement de vivre de façon autonome.
Monsieur Creton, les Bretons de Paris organisent la plus grande Saint Yves avec des dizaines de miliers de participants, le tout géré uniquement par des bénévoles, je pense que les Bretons de Paris savent s'organiser et réunir leur communauté.
@ Benoit Le Breton
Je reconnais le dynamisme et l’organisation du bénévolat breton, que ce soit en Bretagne ou partout ailleurs. Lorsqu’il est expatrié le Breton est encore plus motivé pour fêter et exalter ses racines. Le Breton a facilement le mal du pays…J’en sais quelque chose puisque je le suis moi-même, et que j’en ai rencontré « quelques uns » autour de la planète avec qui j’ai souvent partagé… « Le spleen britt tonique».
En Bretagne, il sait faire! Les Vieilles Charrues, le FIL de Lorient, les fêtes de la vieilles marine à voile et tant d’autres de St Malo à Crozon Et de Gwenrann à Penpoull…
À Paris et ailleurs, c’est la Breizh Touch, c’est la St Yves et la aussi la St Patrick…les Fêtes des Celtes et autres Celtomania ...
Sous les tropiques ce sont défilés suivant les cas, méchouis et aussi la pétanque.
À New-York où je passais régulièrement, au gré des embarquements dans les années 50-60, au Paris-Brest (existe-t-il encore ? Soupir et nostalgie) où les affiches des Reines de Cornouailles successives étaient placées autour de la salle du resto…Fête de Cornouailles tiens !…même pas en breton ce festival…Comme ce « Produit en Bretagne » ou cette Bretagne marquetée « in french »…
Sans doute faudrait-il persuader les Bretons de « l’intérieur et de l’extérieur » que la ré-unification et l’émancipation de la Bretagne, sont la plus belle des fêtes celtiques… et composer « l’affiche » en conséquence, qu’il y aura un grand « TanTadoù » et plein de danses autour…