Quand les Bretons sauront faire aussi bien que les Basques ...

Editorial publié le 12/05/11 22:33 dans Europe par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Un million de personnes au Pays basque dans quatre fêtes annuelles réunissant les militants de la langue, jeunes et vieux, enfants et parents, organisant bénévolement des événements où tous les tracts sont en basque, ou sur scène, il ne viendrait à l'idée d'aucun musicien ou chanteur de parler espagnol ...

Et ici ? Il faudrait s'excuser parfois d'oser mettre du breton dans certains documents. Il faut, à doses homéopathiques, dans le papier à en tête, ou les journaux municipaux montrer qu'on est bien intentionné...

Voici une de leurs nombreuses vidéos pour la promotion de la langue basque.


Vos commentaires :
Danig
Vendredi 15 novembre 2024
une lecture possible de cet article : la personne qui l'a rédigée est elle-même animée d'un sentiment d'infériorité (les bretons sont moins bons...), moins bons que les concitoyens de l'hexagone en général, donc les basques de ce côté-ci de la bidassoa. Bref, on n'a pas vraiment l'impression que cette personne ait un jour l'envie de voir les bretons s'émanciper, c'est le paradoxe de tous les nationalistes, donc de ce qui reste d'une certaine frange dure bretonne j'ai bien peur ! le plus absurde est que vu sous une autre perspective, les bretons se défendent très très bien au niveau culturel, vouloir les réduire à un cercle de militants linguistiques sous-performants est une impasse. Faut-il vivre avec des oeillères tracer le sillon du petit seigneur ?

ur breizhad lorc'h ennañ !


Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
Il ne semble pas que que l'intention de l'auteur soit de critiquer les militants de la langue bretonne.
Quitte à faire la critique des intentions au lieu de traiter le sujet, ce qui est plus confortable, surtout quand on s'autoqualifie de meilleur breton que l'autre, le contradicteur de Fanny Chauffin, qui ne peut être suspectée de manque d'inventivité, semble bien au chaud dans ses certitudes.
Sur le sujet, oui, les efforts réels des usagers du breton sont de plus en plus visibles (Redadeg, imitée des Basques, doublages en breton, maintien d'un bon niveau de la littérature qui n'est cependant pas (encore) de niveau mondial, coordination des radios en breton, télévision Internet, plus de communes conventionnées avec l'Office de la Langue bretonne, jeunes militants sur le poil de la Poste et de la SNCF, fête de la langue bretonne renouvelée, explosion (17) de troupes de théâtre en breton, succès des stages de breton en continu, progrès (même si plus lent) de l'enseignement bilingue, etc.), non, il n'y a pas de mouvement «populaire» comme au Pays basque, ce qui était le véritable propos.
Nous sommes au niveau du Pays de Galles entre les deux guerres.

Christian Rogel


Danig
Vendredi 15 novembre 2024
ne oa ket em zoñj paboriñ ha klask gouzoud piv eo maout Breizh. Fin, ur c'holl amzer eo klask pemp troad d'ar maouted all, lakad keñver ha keñver broiou disheñvel krenn an eil d'eben evel ma plij deoh ober, ma, da be vad ? Kembre 'deus he eisteddfodau abaoe pell, lod int deuz an istor, e Kembre an norz ez eus bet a viskoazh tud a gomz ar yez war ar pemdez hag e pad an deiz deuz ar mintin beteg an noz peogwir e oant bet desavet e kembraeg en ur mod naturell, ket lod eus un emzao politikel. E bro bask o deus gouezet an dud tenna mad deuz ar stourm a-enb franco, aveliou a-du a zo ganto e touesk ar bobl dre m'eo lod euz eur stourm poblek a-eneb an diktatourelez. E Breizh e vez klasket diazeza ar stourm war ar re yaouank, ma... gwir eo e vank ur spered gouel etrezo evid ober o zreuz, gand se eo mad kaoud ar redadeg.

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