Assemblée générale de Diwan : ensemble pour l'avenir des écoles en breton

Deux jours de congrès avec des écoles venues de toute la Bretagne, des parents et responsables d'AEP, de comités de soutien, des militants, des salariés et enseignants venus à l'AG porter leurs amendements pou leurs motions, les réflexions menées dans chaque pays pour réfléchir à la meilleure façon de fonctionner ensemble, parents, enseignants, salariés de Diwan en charge de la coordination des écoles.

Débat de fond ce dimanche matin sur la place de la langue bretonne à l'école et à la maison, la nécessaire cohérence entre le fait de scolariser ses enfants en breton et de s'intéresser à la langue et à la culture bretonne, alors que la majorité des familles ne parlent pas le breton à la maison.

Une filière technologique ou technique reste à ouvrir au lycée, car les élèves de 3e qui choisissent des études courtes quittent Diwan. Les deux pistes mentionnées : l'aide aux personnes et l'hôtellerie-restauration.

Questions de transparence aussi. Toutes les écoles sont confrontées à la gestion des postes d'ASEM et à celle des bâtiments. Certains organisent des manifestations qui rapportent beaucoup d'argent, d'autres ont plus de difficultés. Les politiques communales changent, les charges en locaux et en personnel aussi. A chacun de s'adapter et aussi d'être solidaire.

Le site Internet Diwan est visité par 500 personnes par jour et permet une vitrine des très nombreuses activités du réseau Diwan. Depuis 2006, Diwan a ouvert, dans les cinq départements, huit nouvelles écoles et un collège ! Des projets existent pour les prochaines rentrées.

Une avancée qui paraît fragile a été mentionnée : Diwan est la seule association où l'ANPE accepte les offres d'emploi en breton (et en français). Lannion réfute : «le pôle emploi de Lannion nous impose des personnes qui parlent français»... Encore une lutte à mener pour Diwan et pour la langue bretonne.

Alors que le breton est la 40e langue utilisée sur Internet, il n'est pas mentionné sur dailymotion (alors qu'on trouve le serbo-croate et le basque), ni sur d'autres sites où l'on peut choisir la langue. Les petites langues ont besoin encore de grandes équipes de bénévoles...