Le petit monde du breton ne bruisse que de ça depuis sa publication ! Le rapport rendu par Fañch Broudic suscite bien des passions et des réactions. Cependant le prix payé pour ce rapport ne manquera pas de relancer du reuz dans Landerneau et ailleurs. En effet, les 12 000 euros déboursés par le rectorat auraient, selon certains, été bien utiles à d'autres oeuvres en faveur du breton. Les esprits chagrins pourront cependant se consoler en pensant que 12 000 euros (l'équivalent du salaire mensuel de 8 professeurs des écoles payés par le même rectorat) ne sont rien en comparaison des 32 milliards d'euros que coûtera au contribuable le projet du «Grand Paris».
Fabien Lécuyer
■Plutôt que d'engager de perfides querelles byzantines (et stériles) sur la graphie du breton, que Monsieur le Recteur s'occupe de nommer des enseignants bilingues stables pour les filières existantes ( trop souvent déstabilisées par des absences d'enseignants, des remplaçants non bilingues, etc. qui découragent les parents et effritent inexorablement les effectifs)
et qu'il dynamise avec la puissance de son Administration, de l'I.A., des I.E.N., des proviseurs, etc... le processus d'ouverture de sites bilingues ! rappelons qu'une création de site bilingue n'a lieu que si des parents motivés, ou des élus se battent, et toujours en butte à l'inertie de l'Institution.
Une classe bilingue bien structurée est un modèle d'innovation pédagogique qui épanouit les enfants dans un double regard sur le monde, et l'Education nationale doit mettre en avant ces réussites et les proposer, comme nos élus du conseil Régional le demandent, à de nombreux élèves !