Nolwenn Leroy à la Maison de la Bretagne

Reportage publié le 20/01/11 18:30 dans La diaspora par David Raynal pour David Raynal
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Nolwenn Leroy à la Maison de la Bretagne à l'invitation de Paris Breton.
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Signature de la charte "Ya d'ar Brezhoneg" en présence de Léna Louarn Philippe Chain Maria Vadillo Kaourintine Hulaud et Nolwenn Leroy.
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Nolwenn Leroy est décorée du spilhennig
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Nolwenn Leroy en concert
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Nolwenn Leroy Patrick Mahé et Irène Frain (de gauche à droite)
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La harpiste Cecile Corbel
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Nolwenn Leroy Kaourantine Hulaud et Lena Louarn

A l'occasion de la signature de la charte « Ya d'ar Brezhoneg » par l'association Paris Breton le 18 janvier à la Maison de la Bretagne à Paris, la chanteuse Nolwenn Leroy a interprété plusieurs titres de son nouvel album « Bretonne » en présence de nombreuses personnalités et invités.

Son regard déplacerait les montagnes

En tête des ventes en France avec plus de 200 000 copies écoulées, la chanteuse Nolwenn Leroy n'a visiblement pas oublié ses racines. La lauréate 2002 de la Star Academy a répondu mardi 18 janvier à l'invitation de Philippe Chain président de Paris Breton qui signait en présence de Léna Louarn la présidente de l'office pour la langue bretonne, vice présidente de la région Bretagne, la charte «Ya d'ar Brezhoneg» par laquelle l'association s'engage à réserver une place encore plus importante à l'utilisation du breton. En dehors de la pétulante Léna Louarn, la région Bretagne était officiellement représentée par deux ambassadrices de choc Maria Vadillo vice-présidente du Conseil régional chargée du tourisme et du patrimoine, et Kaourintine Hulaud conseillère régionale, déléguée à la Maison de la Bretagne à Paris. Dans l'assistance, de nombreux élus avaient également tenu à faire le déplacement, Bruno Le Roux, Yves Cochet, Corinne Ehrel, Marylise Lebranchu, Philippe Paul, tout comme les nombreux représentants du monde économique, Groupe Le Duff, Brasseries de Bretagne Britt, distillerie Warenghem, Stered, de la culture, avec l'écrivain Irène Frain, ou des médias, Jean-Paul Ollivier ou Patrick Mahé.

Décorée du spilhennig

Après avoir été décorée du spilhennig, l'épinglette créée par l'Ofis ar brezhoneg qui signale que l'interlocuteur qui est en face de vous parle breton, Nolwenn Leroy a rejoint en deuxième partie de soirée ses musiciens afin d'offrir un mini-concert d'une grande qualité artistique à tous ses fans. Au programme, des standards de la musique traditionnelle bretonne, « Tri Martolod » et « La jument de Michao » popularisés par Alan Stivell et Tri Yann, mais aussi l'entrainant « Pardon Spezed », dont les paroles imagées et coquines ont pu parfois décontenancer – malgré les précisions de l'interprète - les oreilles bretonnantes les plus chastes. Il y eu aussi de grands moments d'émotion, notamment lorsque la belle finistérienne tout de gwen ha du vêtue s'est mise à interpréter «Ma Bretagne quand elle pleut » du regretté Jean-Michel Caradec ou encore le magistral « Brest » de Christophe Miossec qui signe également sur son dernier album les paroles de « Je ne serai jamais ta parisienne » sur une musique de Didier Squiban.

Les bretonnes ont le vent en poupe

En marge de cette manifestation qui rassemblait dans un bel élan de convivialité la famille bretonne d'Ile-de-France, Nolwenn Leroy a pu s'entretenir en toute simplicité avec Cécile Corbel, une autre étoile montante de la musique celtique. La jeune harpiste qui a eu la chance de composer pour les studios Ghibli – l'équivalent de Disney au Japon- l'intégralité de la bande originale du dernier film d'animation d'Hiromasa Yonebayashi « Arrietty le petit monde des chapardeurs », venait d'apprendre dans la soirée qu'elle avait reçue le «Japan Golden Disc awards 2011» pour la meilleure musique de film de l'année. Décidément, les bretonnes ont le vent en poupe !


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