Pirouette films recherche documents personnels sur chantiers navals Dubigeon années 80

Appel publié le 15/12/10 6:34 dans Histoire de Bretagne par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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La grue Titan lors de la mise à l'eau du Saint Michel II en juin 2009.
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Les sites Dubigeon à Nantes. Plan de Cyril5555 (GNU Free Documentation License).
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La grue Titan grise conservée de justesse quai Wilson.
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Chantiers Navals Dubigeon à Chantenay. Wiki Licence Gnu).
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Porte fanion lors du baptême du Maxi trimaran en octobre 2008.
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Une cale "végétalisée". En octobre 2008 depuis 21 ans donc.
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Les bureaux et ce qui reste de quelques ateliers devenus les Nefs pour les Machines de l'Île. 24 fév. 2010.

En vue de la réalisation d'un film documentaire sur les [[chantiers Dubigeon]] de Nantes dans les années 80, la société de production Pirouette films recherche des documents d'amateurs sur cette période. Les chantiers fermeront en 1987.


Contactez-la si vous avez dans vos cartons des photos ou des films personnels sur un lancement de bateau, une visite au chantier ou tout autre épisode en lien avec le sujet.



Si des lieux de mémoire sont conservés, restaurés, transformés :

– la façade des bureaux des chantiers, de Bretagne puis de Nantes, et le bâtiment lui-même très bien réutilisé :

– la Maison des Hommes & des Techniques créée dans l'ancien bâtiment des bureaux des Chantiers de Bretagne ;

– les deux grues, comme des phares sur l'Île, en Loire :

la [[grue Titan]] jaune des chantiers Dubigeon, construite en 1954, acquise en 1989 par la ville qui souhaita la conserver en tant que témoin du long passé industriel et maritime de Nantes ;

la [[grue Titan]] grise, construite en 1966, appartenant au Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire depuis 1969, qui servait aux manutentions portuaires jusqu'en 2002 et non à la construction navale - après avoir failli disparaître pour cause d'entretien trop onéreux, elle a été sauvée sous la pression de la population et acquise aussi par la ville, en avril 2005 puis classée monument historique en mai ;

– les immenses ateliers de construction des navires dont il ne reste plus que la structure métallique – elle abrite les Machines de l'Île, un autre atelier, une autre construction...

– une cale de lancement, entretenue, qui servit pour la mise à l'eau de la réplique du bateau de Jules Verne, et une autre très “végétalisée” en octobre 2008, 21 ans après la fermeture des Chantiers...

Si, donc... ce sont surtout pierres, béton et métal et il est certain que des témoignages vivants, inédits souvent, sont matière précieuse supplémentaire pour un film documentaire...



Extrait du Conseil municipal de Nantes du 8 octobre 2010

La Ville de Nantes a l'opportunité d'enrichir son patrimoine culturel par l'acquisition de droits de diffusion d'un film documentaire réalisé par la société de production Pirouette Films, intitulé “ Un chantier de trop ”. Ce film a pour objet de retracer l'histoire du mouvement social lors de la fermeture des chantiers navals dans les années 80 à Nantes. Le DVD pourra être consulté et prêté dans les salles de cinéma appartenant à la Ville de Nantes. Nous vous demandons d'approuver les termes de la convention passée avec cette société qui définit les conditions de cet achat pour un montant de 15.000 euros TTC et de l'utilisation de ce DVD. (voir le site) p. 6.



– Contacts des réalisateurs :

Olivier Cousin 06 60 99 16 76 et oliviercousin@free.fr

et Xavier Pouvreau

06 12 99 25 73 et xavier.pouvreau@yahoo.fr

– Pirouette films :

2 bis rue Dupont de l'Eure

75020 Paris

Tél. : 01 30 59 43 38

pirouettefilms@free.fr


Pirouette films, c'est aussi

(voir le site) pour les titres de films déjà réalisés. Comme “La Vie de château” de Jean-Yves Legrand (1998, 51 mn) : Un huis-clos à bord du chalutier «Eon An Hent» au large de l'Irlande. Voir, sur le site, la suite racontée par le réalisateur.

Voir aussi le résumé de “Firminy, le maire et l'architecte”, de Olivier Cousin et Xavier Pouvreau (2007, 53 mn) qui retrace l'histoire de la construction de Firminy-Vert dans le département et la vallée de la Loire, à l'aide d'archives et de nombreux témoignages. Firminy était une ville minière, noire, vétuste, aux logements insalubres, dont le maire, Eugène Claudius-Petit, était l'ami de Le Corbusier. (voir le site) pour la suite.


Maryvonne Cadiou


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