Pierre Pouliquen, conseiller régional et conseiller général cite Jacques Chirac : «Notre maison brûle, nous regardons ailleurs». Il exhorte le public à maîtriser davantage ses déchets. Le développement durable est l'affaire de tous et de chacun.
Ce dossier concerne particulièrement la Région. «Si le projet de décharge voit le jour, il aura un impact direct. L'environnement n'a pas de frontières. La biodiversité est menacée. Le descriptif du projet laisse placer l'incertitude sur la nature des déchets et qui plus est sur une très grande étendue(152 hectares pour l'instant).
Le site est trop éloigné des centres de production. Le traitement des déchets se doit d'être fait en proximité et il y a lieu de chercher d'autres sites. L'enjeu de l'eau est déterminant en Bretagne : trois millions d'euros sont consacrés à ce programme par la Région.»
Il souligne la remarquable mobilisation des citoyens, des associations de défense, des 124 communes de plusieurs départements qui ont signé leur opposition au projet.
Trop de questions restent en suspens : l'enquête d'impact est-elle sérieuse ? Le mode de traitement proposé est-il fiable ? Les coûts sont-ils bien calculés ? Vu l'opposition des communes, la Région doit assumer cette responsabilité collective vis à vis des générations futures, de la préservation économique, écologique,sociétale et sociale du pays concerné.
On ne peut non plus rejeter un tel type de traitement car la production de déchets est un fait incontesté. Il propose d'étudier de façon sérieuse la possibilité d'implanter ce type de décharge dans un site classé friche industrielle.
Et de conclure :
«L'État est censé agir pour le bien des populations.
Ne laissons pas les autres décider à notre place de notre avenir. »
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