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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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La fondation de l’un des grands patrons d’origine bretonne, François Pinault, vient d’acquérir le Palazzo Grassi, l’un des fleurons de la vie culturelle de Venise ; au même moment, la rumeur laisse entendre que François Pinault se détournerait de son projet d’important musée d’art prévu à Boulogne-Billancourt pour des raisons de sombres tracasseries administratives.

Ces deux nouvelles nous amènent à nous interroger sur le fait suivant : pourquoi la Bretagne n’est-elle pas suffisamment attractive pour attirer ces investissements culturels de portée internationale ?

En dehors des choix et des raisons personnels de François Pinault que nous ne connaissons pas, nous pouvons cependant envisager plusieurs raisons :

- la plus simple, malheureusement, encore très présente chez les décideurs bretons : l’attraction de la Ville-Lumière (sic), Paris…. ;

- l’absence d’une politique culturelle ambitieuse, dynamique et coordonnée des différentes collectivités bretonnes ;

- les capacités financières ridiculement faibles du Conseil régional de la Bretagne administrative.

Ces 3 aspects font que la Bretagne reste, malgré son dynamisme culturel, largement marginale par rapport à l’actualité culturelle européenne et internationale.

Or, plusieurs exemples récents nous amènent à penser que l’investissement culturel est un atout majeur pour le développement à la fois économique, social et culturel. Par exemple, l’implantation de la Fondation Guggenheim à Bilbao, ville industrielle en perte de vitesse, a totalement redynamisé cette ville basque et sa région : cet investissement financier et culturel majeur de portée internationale n’a pu être réalisé que grâce à une volonté politique locale très forte et aux capacités financières autonomes des collectivités basques.

Nous constatons que ni l’une ni les autres n’existent en Bretagne et qu’en ce domaine comme en d’autres, les objectifs restent de niveau « provincial », bien loin de la place que la Bretagne pourrait et devrait avoir en Europe.

Seule une volonté politique décomplexée par rapport aux administrations centrales et une véritable autonomie financière permettront de sortir de la culture-alibi et de conduire une véritable politique culturelle bretonne dynamique et novatrice, capable de susciter des projets d’envergure.

Pour le Parti Breton, le président exécutif, Jakez Arnol-Stéphan


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Samedi 27 avril 2024

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