ARDIMEA reste inquiète sur le projet de Guy Dauphin Environnement

Communiqué de presse publié le 13/10/10 3:30 dans Environnement par Bernard Furic pour Bernard Furic
https://abp.bzh/thumbs/20/20167/20167_1.jpg

ARDIMEA satisfaite de son loto mais reste inquiète sur le projet de Guy Dauphin Environnement

Réunis en conseil d'administration le 24 septembre, les responsables de l'association contre le projet de centre d'enfouissement de déchets industriels se sont félicités du résultat du premier loto qu'ils organisaient le 4 septembre dernier et qui a rassemblé 380 joueurs (voir notre article). Cette recette est d'autant plus appréciée qu'elle est la seule, avec les cotisations des adhérents, à alimenter la caisse de l'association, les subventions municipales leur ayant jusque là été refusées.

Concernant le projet lui-même l'inquiétude grandit. Il faut se rappeler que GDE a acquis trois sites à peu près dans les mêmes temps (2008) ; un premier à Nonant-le-Pin dans l'Orne où le projet vient d'être refusé par le Préfet pour des motifs qui ne pourront être opposés chez nous ; un deuxième, à Plouray dans le Morbihan, dont le dossier est déposé en préfecture mais qui aurait peu de chances d'aboutir compte tenu du relief du terrain traversé par un ruisseau et la présence contigüe d'une chapelle classée et d'un ESAT. GDE n'oubliera pas son 3e site, de Guémené-Penfao, sachant le prix qu'il l'a payé, il ne l'a pas fait pour les beaux yeux du vendeur, n'y a-t-il pas une stratégie dans la mise à disposition gracieuse des terres comme c'est le cas actuellement, quoiqu'en disent certains, essayant de faire croire le projet enterré. Ceci est d'autant plus grave que certaines personnes en profitent pour vendre leur propriété située dans le périmètre immédiat en occultant le projet ou en affirmant qu'il ne se réalisera jamais.

Il faut savoir qu'un Préfet autorisera un tel projet dans la mesure où le dossier sera conforme à la règlementation. Ce qui renforce la crainte des responsables d'ARDIMEA après plusieurs demandes de rencontres adressées à M. le Préfet de Loire-Atlantique depuis un an, c'est que ce dernier n'a jamais daigné répondre, malgré les relances du député de la circonscription Michel Hunault. Ce silence en dit long. Inquiétant n'est-ce pas ?


ARDIMEA annonce aujourd'hui que la municipalité de Limay, dans les Yvelines, appelle à manifester contre GDE, le 6 novembre :

En avril 2010, un communiqué de Nature et Patrimoine en Centre Bretagne disait ceci :

Guy Dauphin Environnement dans les Yvelines : explosions dans le broyeur, bruit, fumées incommodantes, la population manifeste.

Il est utile en Bretagne de se tenir au courant de tout ce qui concerne GDE, du fait de leurs projets d'installation d'usine de broyage de résidus automobiles (RBA) à Plouray et à Guémené Penfao.

[[Limay]] est une ville moyenne industrielle, située en bord de Seine face à Mantes-la-Jolie à 53 km à l'ouest de Paris, avec un port fluvial. 16.100 habitants en 2007. Elle comporte une zone industrielle, dont une usine de traitement de déchets dangereux (Sarp-Industries). GDE y a ouvert sa plus grande unité de broyage des aciers non ferreux d'Europe...

Des personnes sont incommodées, ou victimes de malaises nécessitant l'assistance respiratoire en hôpital... Après les explosions, les nuages de fumée (lourde...) retombent sur les maisons. (voir notre article) pour l'intégralité.


Halte à la pollution à Limay

(voir le site) : Sur proposition du maire, Éric Roulot, la municipalité unanime (majorité et opposition), réunie le 29 septembre, a décidé d'appeler les Limayens à manifester samedi 6 novembre devant la sous-préfecture, à 10 h, contre GDE qui ne cesse de polluer. Cet appel est aussi un message fort qui est envoyé à l'État, et notamment au ministre de l'Écologie, M. Borloo, qui n'a pas répondu à la demande de la ville et de ses habitants : suspendre l'activité de GDE.

Ce que veulent la municipalité et les habitants, c'est que GDE suspende son activité le temps nécessaire pour que cette entreprise prenne les mesures techniques qui s'imposent afin de mettre un terme à la pollution et aux explosions !

Ce que veulent la municipalité et les habitants, c'est que l'État contraigne GDE à suspendre son activité et que le ministre de l'Écologie prenne ses responsabilités.

Ce que veulent la municipalité et les habitants, c'est que GDE cesse de broyer des véhicules non dépollués contenant des sièges, des pneus, des hydrocarbures, des huiles et des plastiques…

et (voir le site)


Vos commentaires :
Jean Dieulot
Vendredi 15 novembre 2024
Je souhaite bon courage à tout ceux qui subissent les nuisances de GDE.
Jean "Riverain de GDE-Limay

Anti-spam : Combien font 2 multiplié par 4 ?