Une pièce aux couleurs de la Bretagne ?
On en rêvait, la Monnaie de Paris l'a fait !
Dès le 20 septembre 2010, rendez-vous dans une sélection de bureaux de Poste pour retrouver l'euro de votre région !
26 régions, 26 pièces. Pour la première fois, la Monnaie de Paris honore les territoires et cultures de notre pays à travers la collection des Euros des Régions. Composée de 26 pièces en argent, d'une valeur de 10 euros, cette série se décline en fonction des 22 régions et 4 départements d'outre-mer.
D'ici ou d'ailleurs, les Français seront séduits par ces pièces accessibles mais chargées en symbolique. Une façon comme une autre d'exprimer son attachement à sa région d'origine, à offrir ou à s'offrir… Et dans tous les cas à conserver précieusement !
Affichant fièrement ses symboles héraldiques, l'euro de Bretagne, comme chacune des autres pièces, dispose d'une face personnalisée reprenant le drapeau de la région. Le revers, commun à toutes les pièces de la collection, reprend la valeur faciale de 10 euros*.
Véritable monnaie, l'euro de Bretagne a un cours légal en France métropolitaine et dans les DOM, même si son tirage limité et sa composition précieuse en font une pièce à collectionner.
Les Euros des Régions sont disponibles via :
- Le réseau de La Poste : via les 2.900 bureaux de Poste partenaires en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-Mer qui proposent la pièce de la région où ils sont implantés.
– Liste des bureaux participants disponible sur le site Internet de La Poste : (voir le site) monbureaudeposte ;
- La Monnaie de Paris :
sa boutique, 2 rue Guénégaud, Paris
sa plateforme téléphonique 01 40 46 59 30 qui proposent l'ensemble de la série ;
Les principaux revendeurs spécialisés dans les monnaies de collection
Pour toute demande de renseignements, un numéro unique est mis à la disposition du public à compter de ce jour : 01 40 46 59 30
La Poste diffusera 3,5 millions de pièces Euros des régions en argent. Les 500.000 pièces restantes seront distribuées par la Monnaie de Paris et les principaux revendeurs numismatiques.
*« Les pièces de collection en euros n'ont cours légal que dans le pays d'émission (…) En outre, la valeur faciale des pièces de collection est toujours différente de celle des pièces en circulation, de même que leur dessin. »
Journal Officiel de l'Union Européenne – 15 février 2003
■Gardez la votre pièce jacobine française !
Proposer une pièce « bretonne » avec un truc ressemblant à un gwenn ha du (donc logiquement représentant Nantes) et une carte amputée de la Loire Atlantique est un non respect de la Bretagne et des bretons.
Alors le slogan : Une pièce aux couleurs de la Bretagne ? On en rêvait, la Monnaie de Paris l'a fait !
Moi je ne rêvais pas d’une telle pièce… et elle ne figurera pas dans ma collection !!! et j'espère que les bretons en feront de même.
Encore une opération signée PdL.
Boycottons cette fausse pièce qui entérine, une fois de plus, cet honteux et injuste découpage !
«Un euro sans incidence sur le prix du kouign amann» certes, mais avec beaucoup d'incidence sur l'image négative de la Poste française auprès des Bretons et des autres nations d'Hexagonie qui avaient leur propre monnaie avant la généralisation de la livre Tournois sous Louis XIV.
Le titre du communiqué en dit long sur l'image que les professionnels de la communication ont de la Bretagne en ce début de 21e siècle. Faire croire que la Monnaie de Paris a inventé une monnaie Bretonne : on voit bien la grosseur de la ficelle avec laquelle les Jacobins essaient de se rabibocher la faveur des Provinciaux soumis aux lois du centralisme monétaire français depuis le Roi-Soleil.
Qui plus est, sans le Pays Nantais (le 44 en français moderne), elle ne vaut pas un liard la Bretagne rangouilh qui figure sur cette pièce.
Pour un Breton que vaut cette pièce par rapport à la monnaie en or de l'Etat Breton qui a eu cours en Europe jusqu'au XVIe siècle ?
Et pendant ce temps-là, les gentils et naïfs Bretons continuent à tomber dans le panneau droite/gauche ou pour rester à la mode écolos/gauche/droite... pitoyable.
Votre méconnaissance sur le sujet est affligeant.
Le département de Loire-Atlantique a toujours fait partie de la Bretagne tant au niveau historique
(le chateau des Ducs de Bretagne se trouve à Nantes, ils n'y allaient pas en vacances) que culturel , que juridique, qu'économique , etc...
De nombreux organismes comme Produit en Bretagne ne présente la Bretagne que dans son intégrité et regroupe des entreprises également de Loire Atlantique
Il ne reste donc plus que son retour administratif qui devrait être réalisé depuis longtemps si nous vivions dans une véritable démocratie.
(75 % de la population de Loire Atlantique le souhaite).
Notre drapeau breton le «Gwenn-ha-du» rappelle également la présence de Loire Atlantique car l'une de ces cinq bandes noires représente l'évêché de Nantes.
Kenavo (comme on dit aussi chez nous en Loire Atlantique)
Pour moi c'est un tronquage, trucage voulu de la réalité plus que millénaire d'un pays et de son Histoire, un outil de plus pour défaire la nation bretonne!
Par le brouillage et la manipulation des symboles, pratique totalitaire, on dépossède les Bretons de leur Histoire réelle et recréé un autre pays virtuel, manipulation de la pensée et recréation d'une mémoire nouvelle pour les jeunes générations.
Cette pièces de quelques minables euros est le nouveau «simbol», en lieu et place du vieux sabot, que l'on met aujourd'hui au cou de tous les Bretons conscients ou non!
Drapeau ducal sur découpage vichyste
France rétrograde, négationniste.
France voisine ignare et trépidante.
C'est quand le bonheur d'une Bretagne émancipée...
Il nous reste le parfum violent d'une patrie à construire...
Pavillon breton flottant sur un pays accueillant et fraternel.
Bevet Breizh
Nous appellerions cette monnaie Lur bien sûr, et chaque pièce de 1, 2, 5 ou 10 lurs voir plus, serait bien sûr frappée côté face d'une personnalité historique bretonne, et côté pile d'une Bretagne intégrale comprenant le pays Nantais... De façon tout à faire aléatoire, ubuesque, subjective, etc (comme eux le font avec nous), nous déciderions péremptoirement qu'un Lur vaudrait par exemple 5 euros, 5 comme les 5 départements bretons... Que pourraient-ils dire? Rien, car dans ce cas là il ne s'agirait pas de fausse monnaie, puisque non copiée sur une monnaie existante... Juste une sorte de « sel » parallèle... Et pan dans le jacobin! Ce que nous ririons! Messieurs les graveurs et fondeurs de bronze, à vos marques, partez! ;o)