Sébastien Le Corfec travaille la matière internet depuis 13 ans. Sa créativité semble sans limite. Ce développeur breton, co-développeur de Copains d'avant, semble lancer un nouveau concept tous les jours et plusieurs entreprises tous les ans. Dès 1999, il écrit dans Le journal du net dans le cadre de sa collaboration avec le Benchmark group, basé à Rennes, tout en participant au développement de services populaires comme lesfamilles.com, les poissons mails, et le fameux copainsdavant.com.
En 2002, à 22 ans, il crée sa première société orientée développement internet evernet studio. Les premiers contrats tombent auprès de diverses structures et dans différents milieux : institutionnels, bancaires, politiques, événementiels. «Parmi les projets menés, je peux citer Roland Garros, Sporever, un candidat à l'élection présidentielle de 2002», confesse modestement Sébastien.
En 2005, il a l'idée d'utiliser le GPS pour optimiser le co-voiturage. Il lance alors roulezmalin.fr (voir le site) dédié au covoiturage et à l'écomobilité. Le premier client fut le département du Finistère, mais suivirent Suez, Areva, Veolia, le stade de France...
En 2008, avec ikodz.com (voir le site) il tente un nouveau pari autour de la mobilité, des réseaux sociaux et de l'identité numérique. L'idée est d'exploiter les codes 2D (des codes barres en deux dimensions). Avec un ikod perso, vous pouvez regrouper tous vos réseaux sociaux et votre identité numérique. Une carte de visite du 21e siècle en quelque sorte.
En 2009, il est contacté pour développer et investir dans le premier réseau social immobilier, www.coocoonhome.com. Au 1er janvier 2010, il crée une holding « biouaib » pour gérer ses entreprises et projets. Elle comprend www.evernet.fr, www.roulezmalin.fr, www.ikodz.com et www.coocoonhome.com.
Le dernier de ses concepts est la diaspora box. Le Corfec est parti du constat qu' «aucun succès internet breton n'a encore vu le jour, alors qu'il y a en Bretagne un tissu économique de qualité». Sa réponse est qu'il faut capitaliser sur la diaspora bretonne pour mettre en réseau l'expérience acquise par les Bretons partis au bout du monde et pour assurer une masse critique aux projets internet spécifiquement bretons — tant dans les investissements que dans les usages. La box, qui comprend déjà une dizaine de projets, sera lancée en octobre.
S'il y a déjà plusieurs structures qui organisent la diaspora bretonne : (par ordre historique), OBE-Bretons du monde, An tour tan, BZH-network, DEB..., Sébastien Le Corfec précise : «À aucun moment je ne souhaite être 'concurrent' des projets cités plus haut, mais je dois tous les contacter afin de tisser des partenariats.»
«J'ai un rapport à la diaspora bretonne purement connoté web / start-up», déclare à ABP Sébastien Le Corfec.« L'objectif de DiasporaBox est de tenter de créer une véritable filière internet en Bretagne et pour y parvenir, je dois me baser sur cette diaspora.»
(dossier complet en octobre)
Philippe Argouarch
■Si l'on se réfère à la présentation du réseau sur le site www.bzhnetwork.com, il n'est jamais dit que nous «organisions la diaspora». Il n'y a d'ailleurs aucune structure organisée avec une existence légale.
BZH Network est avant tout un réseau d'individus se rencontrant et échangeant sur des supports différents que sont les grands réseaux sociaux habituels connus désormais de tous, avec à l'origine une dimension professionnelle puisque le réseau a été lancé il y a près de 5 ans sur Viadeo (ex Viaduc).
BZH Network a été dynamisé par plusieurs animateurs qui en sont à l'origine avec une forte présence dans les médias. Aujourd'hui, le réseau fonctionne librement entre individus sans passer obligatoirement par un centre.
Il est vrai qu'il a donné naissance à des associations structurées à l'international mais celles-ci en sont complètement indépendantes.
Concernant l'idée d'un site web qui gèrerait les relations de la diaspora, elle n'est pas neuve et une importante expérimentation a eu lieu avec un site web propre BZH Network soutenue par les Régions concernées (prix Lauréat Bretagne/Pays de Loire 2006).
S t é p h a n e P é a n
L'idée du concept diasporaBox n'est pas de créer un outil permettant de gérer les relations avec la diaspora bretonne. Des expérimentations et des outils existent déjà.
Il s'agira d'une plate-forme de crowdFunding (financement participatif de masse) permettant de faire éclore plus rapidement des projets internet grâce à la diaspora Bretonne. Cette diaspora me paraît être un des leviers essentiel pour atteindre rapidement une masse critique pour un site web.
Stéphane, je te contacte rapidement pour t'envoyer un complément d'information. Je pensais que l'ami Olivier Balavoine t'avais transféré le powerpoint.
A bientôt,
Sébastien