Daniel Maximin ou la résistance caraïbe

Il avait impressionné le public venu nombreux à Douarnenez l'écouter, par sa présence, la force de ses paroles. On a tendance à croire qu'Aimé Césaire, c'est du passé. Or, il se passe en Martinique, Guadeloupe, Haïti, un fabuleux bouillonnement littéraire, social, politique. Chamoiseau, Glissant, ne sont que les parties émergées du continent créole ...

Malgré la pauvreté, les multinationales omniprésentes (on pourrait rapprocher les champs de canne à sucre des champs de maïs bretons), les cyclones, éruptions volcaniques et tremblements de terre, ce peuple est en résistance, héritier de quatre continents, de l'histoire de l'esclavage, mais il crée, que cela soit avec des caméras numériques (les premières images de la catastrophe d'Haïti ont été filmées par des Haïtiens), ou par des essais, romans, nouvelles, bandes dessinées, expositions...

Ici, dans ce débat, Daniel Maximin, poète, responsable au Ministère de la Culture, explique pourquoi leur résistance est si forte, leur détermination si grande : roseau ou colibri, le peuple de Martinique et de Guadeloupe résiste.