La Bretagne dans Paris Match, enfin une présentation intelligente

Communiqué de presse publié le 6/08/10 10:01 dans Media et Internet par Philippe Chain pour Philippe Chain

Une bonne surprise, les quelque 10 pages consacrées à la Bretagne dans Paris Match.

Enfin loin des clichés, une palette de Bretonnes et Bretons est présentée avec intelligence, non parce qu'ils sont bretons mais pour leur talent.

La création littéraire s'éloigne, enfin, des monographies pour parler de créations littéraires, la musique reprend les «anciens», ceux par qui le renouveau est arrivé Stivell, Servat, Dan Ar Braz, mais aussi Miossec et sa sensibilité à vif qui apparaît comme il est et comme il vibre. A relever parmi ses auteurs préférés : Kerouac. Nous y reviendrons prochainement, à Paris Breton sur Kérouac et en profitons pour signaler la réédition de ses oeuvres avec des inédits.

Pour la photo, sans doute le plus emblématique des photographes de la Bretagne, Philip Plisson (à qui nous devons le célèbre logo de Paris Breton), l'art avec la présentation d'expositions hors des sentiers battus, on regrettera de ne pas y voir figurer l'École des filles de Françoise Livinec au Huelgoat qui aurait trouvé ici toute sa place. Pour la gastronomie, rien que du beau et bon.

Enfin Charles Kermarec, de la librairie Dialogues à Brest, nous cite des auteurs que nous aimons, Philippe Le Guillou qui construit une oeuvre sensible et envoûtante, Martine Le Gall, entre autres. Et l'on retrouve Yann Queffelec «Irréductible écrivain».

Gilles Martin-Chauffier nous livre une critique cinglante, dans un style où il excelle, mais non sans tendresse, du livre d'amour pour la Bretagne, de Patrick Poivre d'Arvor.

Bref 10 pages plaisir dans ce numéro où la Bretagne est traitée autrement que pour ses menhirs et ses crêpes.


Vos commentaires :
alan stivell
Vendredi 27 décembre 2024
Un article plutôt bien, malgré des éléments manquant de clarté: je n'ai pas fait seulement une tournée en Australie; la première n'a, de plus, pas été lambda puisque aucun français n'y a jamais fait un tel succès.
On ne dit pas clairement que j'ai lancé un mouvement musical sans Servat ni Dan (qui confirme bien lui-même être à l'époque un de mes bons musiciens, pas encore l'artiste à part entière qu'on connaît tous), ni personne. Ils ont appuyé mon mouvement ensuite; heureusement, d'ailleurs. Ce n'est pas ce qui ressort pour le lecteur lambda. A l'opposé, si on disait que j'avais fondé la BAS ou l'UDB, je rétablirais tout autant...

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