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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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[ABP] La Bretagne rayonnait hier et avant-hier à Paris, à l’occasion de la Saint Patrick célébrée à Bercy. A l’entrée des militants pour la réunification administrative de la Bretagne et des défenseurs de la langue bretonne distribuaient des tracts. A l’intérieur de nombreux spectateurs flottaient des gwennhadu au rythme des gavottes et des jigs. La télévision diffusait en direct et un reporter d’antourtan, muni d’un ordinateur portable envoyait en uplink et en direct aussi, des photos du concert vers leur site web.

Le spectacle fut époustouflant, bien que réduit en taille et nombre de participants par rapport aux nuits celtiques du stade de France, les 3 années précédentes. La durée n’était certainement pas réduite. Trois heures et demi, qui comportaient non seulement les 3 piliers habituels, danseuses irlandaises, choeur gallois, et bagadou bretons, mais aussi des innovations intéressantes et en tout 150 musiciens et danseurs.

Le président du Conseil Régional de la région Bretagne, M. Le Drian, qui était présent, s’est déclaré impressionné par le dynamisme de cette culture bretonne toujours renouvelée. « il y a du changement dans l ‘air, du nouveau » déclara M. Le Drian. C’est vrai que la chorégraphie du groupe de danse bretonne Ar vro Vigoudenn de Pont-l’abbé, fut impressionnante. La présence de cuivre pour faire contrepoids aux bombardes tout le long du spectacle est certainement une innovation qui a réussie.

Comme toujours les chanteurs bretons ont eu leur succès. Gilles Servat a ressorti pour l’occasion et pour les Bretons de Paris, sa chanson sur la diaspora bretonne : Le pays , une chanson qu’il a déclaré avoir écrite en souvenir de son arrivée dans le quartier Montparnasse. Ses débuts furent souvent difficiles, d‘abord comme Breton débarqué dans un monde inconnu, mais aussi comme artiste dans le contexte de l’époque où la musique bretonne ne remplissait pas les bars, même de Montparnasse, et encore moins des stades. Une époque pas si lointaine où les bagadoù n’existaient pratiquement pas ou si peu.

Toujours très appréciée, Nolwenn Korbel a fait un duo avec Gilles. Susana Seivane, une gallicienne qui mène un rythme d’enfer avec sa Gaita compensait par sa gaîté les gwerzioù de Denez Prigent, toujours aussi poignantes, et qui finirent cette fête exceptionelle en douceur.

Philippe Argouarch_agence bretagne presse


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Lundi 6 mai 2024

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