Stigmatisation des gens du voyage et autres affaires : Démocratie, attention danger

Communiqué de presse publié le 3/08/10 14:46 dans Politique par Mona Bras pour Mona Bras

Ces derniers jours et dernières semaines ont vu certains événements qui, mis bout à bout, ont de quoi nous inquiéter sérieusement sur l'État et l'avenir de la démocratie en France.

L'affaire Bettencourt/Woerth est avant tout révélatrice de certaines évolutions : perte d'indépendance de la justice, perte d'indépendance des médias, multiplication des conflits d'intérêts. Avec l'imposition du huis-clos pour l'examen de la réforme des retraites par la commission des Affaires sociales, c'est l'opacité qui serait en passe de devenir la règle dans la Ve République.

Mais le pire, ce sont les récentes déclarations de N. Sarkozy stigmatisant les Roms et gens du voyage puis les Français d'origine étrangère. Elles marquent clairement une étape dans la dérive du pouvoir en place vers les thèses de l'extrême droite.

L'UDB rappelle qu'un État de droit se distingue d'un pouvoir antidémocratique en ceci qu'il applique les mêmes règles de justice à tous les citoyens, quelles que soient leurs origines, sans régime de faveur pour les puissants ni stigmatisation à l'égard d'une composante de la population. N. Sarkozy a violé ce principe en appelant de ses vœux un régime d'exception pour les Roms et gens du voyage d'une part, les citoyens français d'origine étrangère d'autre part. Depuis 1940 et les lois d'exception appliquées aux Juifs, aux Roms (déjà) et aux homosexuels, les Français sont bien placés pour savoir où conduit cette dérive.

Tous les auteurs d'actes de délinquance ou de crimes doivent être poursuivis et traités de la même façon. Le discours démagogique et nauséabond de N. Sarkozy ne saurait dissimuler son échec dans la lutte contre la criminalité, notamment financière, depuis qu'il en a la responsabilité en tant que ministre ou président de la République, à savoir depuis plus de 8 ans.

Ce discours prouve que N. Sarkozy est prêt à toutes les récupérations idéologiques, y compris du côté de l'extrême droite, pour tenter de sauver son pouvoir en 2012.

L'UDB appelle les Bretons, en particulier les responsables de collectivités et les parlementaires, à s'opposer à cette politique qui menace les fondements de la démocratie.

Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras


Vos commentaires :
Léon-Paul Creton
Jeudi 21 novembre 2024

« L'UDB appelle les Bretons, en particulier les responsables de collectivités et les parlementaires, à s'opposer à cette politique qui menace les fondements de la démocratie.» (En France)


L’udb a raison de s’occuper du fondement de la démocratie en beau pays de France, car il est couvert d’escarres. Si vraiment elle pouvait y changer quelque chose...


Toute affaire cessante en Bretagne... Allons, vaillants petits Bretons, toujours prêts, diponibles ! Précipitons nous à Paris, le devoir nous appelle car « le cul » de la démocratie française est en danger !


Est-il donc nécessaire de jouer les infirmières (trop) zélées ? Nous, « Peuple Breton »,ainsi délaissé, connaissons depuis longtemps les hauteurs de notre salaire et du pourliche, et puis encore du bakchich...

Gounez e 2012, L’insécurité passera après !Avec le reste!


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