Festival de Douarnenez : les Caraïbes au coeur de l'actualité et de la littérature francophone

Du 21 au 28 août 2010, le 33e festival de Douarnenez résonnera des tambours et du reggae des îles Caraïbes, s'aventurant dans les films les plus connus («Rue Cases-Nègres, Nèg maron, les illuminations de Mme Nerval ...»), tout comme dans cette littérature qui ne cesse de surprendre les auteurs du vieux continent : en 2009, six écrivains haïtiens ont été récompensés par des prix ou des bourses prestigieux, avec Dany Laferrière, Yannick Lahens, Emmelie Prophète, Edwige Danitcat, Louis-Philipe Dalember. Gary Victor (Haïti) et Gerty Dambury (Guadeloupe) viendront animer un stage de littérature le jeudi 26 août.

Mais le festival de Douarnenez, c'est aussi des films des amis venus aux éditions précédentes et qu'il ne faut pas oublier, ceux de la Birmanie avec des débats sur les réfugiés, des nouvelles du Caucase, thème de l'an dernier, des films pour les enfants, de nombreux films produits en Bretagne, certains en breton, un accueil des sourds avec des débats signés, des ateliers d'initiation à la LSF ...

Et les concerts ? Et la gastronomie ? Et les échanges sans fin à la buvette de Diwan ou au bar à vins ? Et le fest-noz ? Douarnenez ne se raconte pas : il se vit.

Réservez votre fin d'été pour un voyage inoubliable vers les CaraÏbes : «Plus près de moi, des oiseaux multicolores s'ébrouent, indifférents, planant à tire-d'aile entre ciel et terre. Entre la laideur et la splendeur. Ils sifflent et chantent de gaies chansons de soleil, des chansons d'oiseaux des îles, stridentes, et leur effervescence échevelée portée par la brise chaude de midi, le midi haïtien souligné d'ordinaire par les relents des mets parfumés d'ail et de piment-bouc accentue notre angoisse de pauvres prisonniers. Car nous sommes prisonniers. » (Marie Vieux-Chauvet)

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