Le ministre de l'écologie Jean-Louis BORLOO et le secrétaire d'État aux transports Dominique BUSSEREAU ont confirmé ce vendredi après midi l'attribution de la concession de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes au groupement conduit par l'entreprise de BTP Vinci.
Cette concession vise la construction et l'exploitation de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes qui reprendra à partir de 2017 la totalité des lignes aériennes de Nantes-Atlantique. «La durée de contrat a été fixée à 55 ans. Le concessionnaire investira de l'ordre de 400 à 500 millions d'euros dans la réalisation des nouvelles infrastructures», précise un communiqué du ministère
Les deux ministres français « félicitent de l'avancée de ce dossier stratégique pour le développement des régions du Grand-Ouest». Cette signature fait suite à l'accord des collectivités locales (régions Pays de la Loire et Bretagne, conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole) la semaine dernière sur leur participation financière à cette nouvelle concession et à la desserte terrestre de l'aéroport ((voir notre article)).
Jean-Louis Borloo rappelle «son exigence d'une vraie liaison ferroviaire entre Nantes et l'aéroport».
La réaction de Patrick Mareschal
Patrick Mareschal, président du Conseil général et président du Syndicat mixte d’études de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes s'est félicité de l’annonce du Gouvernement. «Une étape décisive est franchie», déclare l'élu dans un communiqué.
«C’est une excellente nouvelle. Elle témoigne en premier lieu de la volonté de l’Etat de doter le Grand-Ouest de l’aéroport international qui lui fait aujourd’hui défaut pour ses liaisons européennes», a-t-il ajouté avant de rectifier «des contre-vérités» circulant «sur le coût du projet» ainsi que «sur les engagements des collectivités».
Et de conclure : «Il appartiendra donc de nouveau à l’assemblée départementale qui se réunira en octobre prochain d’approuver ou non les termes du protocole financier signé le 15 juillet prochain.»
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