La Commission Européenne qui avait été saisie par l'Institut Culturel de Bretagne et diverses association désireuses de faire reconnaître les droits du peuple breton conformément aux droits fondamentaux de l'Union Européenne décline avoir compétence sur le sujet.
Elle a formulé sa réponse dans une lettre adressée aux organisations bretonnes (Institut Culturel de Bretagne, Kevre Breizh, Collectif Breton pour les Droits de l'Homme et la Démocratie, Bretagne Réunie) qui s'étaient adressées à elle, le 18 juin dernier ((voir notre article)), – pour qu'en gros, la Bretagne puisse jouir des protections accordées aux minorités nationales européennes. Ce courrier, en anglais, daté du 23 juillet 2010 est signé d'Ernesto Bianchi, représentant le département de la justice de la Commission.
«Les problèmes en relation avec la reconnaissance des minorités tombent sous la responsabilité des états membres», déclare la Commission européenne tout en rappelant que si l'article 2 (1 ) du Traité de Lisbonne protège effectivement les minorités nationale, aucune loi européenne ne le fait. Par conséquent, la Commission indique ne pas pouvoir agir.
(1) Elle (la communauté européenne) respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen.
Philippe Argouarch
■S'il y a une chose que l'on doit savoir, c'est que les institutions européennes, comme l'ONU, ne sont qu'un instrument des Etats, une sorte d'administration soumise au bon vouloir des Nations «oficielles», moi je l'appelle le Rotary-Club des Nations.
Mon commentaire a été boudé, (ce n'est pas la première fois) ce qui est assez énervant quant on a passer des heures parfois à rassembler des informations puisées à toutes sources (audiovisuelles, journaux, le net...).Alors encore une fois, souffrez que je vous «inflige» la lecture de mes réflexions proposées en vain il y a un mois.
Entretenons l'espoir que la commission européenne prendra des mesures vraiment coercitives pour contraindre la France à respecter les droits fondamentaux de l'UE en matière de défense des «minorités nationales».
Ce n'est pas la première fois que celle-ci est sollicitée par cette problématique, et il faut reconnaître que les résultats de nos démarches sont restés infructueuses.
Pour citer les plus récentes, il y a le recours de la LBDH auprès de la cour de justice européenne (la HALDE refusant de la prendre en compte) pour condamner les termes humiliants de la «chanson» d'un «humoriste» Berroyer. La cour européenne a rejeté cette requête comme si elle s'était couchée devant la Constitution française qui considère qu'il ne peut y avoir atteinte au peuple breton puisque le peuple breton n'a pas d'existence légale dans notre république.
Il y a eu la pétition pour les plaques minéralogiques «44 en Bretagne» adressée le 1-11-2009 au parlement de l'UE. Aucune suite.
Il y a eu le rendez-vous avec le président de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Puig (un catalan), il y a un an pour lui transmettre le dossier bien ficelé des «discriminations en Loire-Atlantique», aucun écho à ce jour.
Pourquoi ces échecs, ces non-réponses ? Mais tout simplement, comme le dit Pierre Camaret les instances européennes se couchent devant les états chauvins et souverainistes qui les ont créées.
Et ce n'est pas le Traité de Lisbonne qui y changera quelque chose.
Certes ce traité instaure des décisions à la «majorité qualifiée» au lieu de l'unanimité antérieure mais renforce le contrôle des parlements et des gouvernements nationaux sur les propositions de l'UE (bonjour les vétos ou tout au moins les amendements).
Ce n'est pas pour rien que Jean Dominique Giuliani, Pt de la fondation Robert Schuman s'alarme à plusieurs reprises ces derniers temps (dans OF) de l'impuissance de l'Europe, pour déplorer l'absence de gouvernance unique financière (genre FDA américaine) et économique (front commun pour traiter les marchés gaziers avec les Russes) de l'Europe, et évidemment le foutoir de sa gouvernance politique comme il l'indique dans son «Point de vue» dans l'OF du 26 juin: «On attend toujours le Président de l'Europe». Qui dirige l’Europe: son «Président» Herman Van Rompuy, le «roulement» des Pt des « différents comités de l'Union» ( ?) assuré (façon de parler) par les Etats (le dernier étant Zapatero, 1er ministre de l'Espagne).
A moins peut-être que ce soit José Manuel Barroso réélu Pt de la Commission Européenne «censé incarner l'intérêt général au dessus des Etats».
Et notre «ministre des affaires étrangères» Ashton qui vient de recruter 8 000 diplomates pour représenter l'UE dans le Monde, qu'a t'elle à dire face à des Sarkozy ou Merkel ? Ou est l'armée européenne ? L'UE a t'elle un siège à l'ONU ? Est-elle représentée au G8 ou au G20 de Toronto ? Que nenni, comme la Bretagne en France, elle n'existe pas parce que les états qui l'ont créée REFUSENT de lui donner des pouvoirs régaliens supranationaux.
La vérité, c'est que l'idée européenne recule devant les égoïsmes nationaux surtout en cette période de crise, et la méfiance de plus en plus accrue des marchés, de nos créditeurs, des financiers étrangers qui nous prêtent de l'argent pour palier notre gestion catastrophique en est la conséquence.
L'UE actuelle n'a pas plus de pouvoirs que l'ONU (50 000 employés), qui elle aussi est soumise au bon vouloir des Etats qui l'ont créée...Je dirais que se sont des sortes de Rotary Club des Nations.
D'ailleurs, il y a un an et demi, Bretagne Réunie à délégué à l'ONU de Genève un juriste très compétent, JP Lévesque pour expliciter in situ la problématique bretonne. Laquelle ONU avait commandité un expert indépendant Gay McDougall pour rédiger un rapport sévère (ce n'est pas le premier) sur les discriminations de la France envers ses minorités en mars 2008, rapport qui fût totalement ignoré par nos médias.
Et pour conclure par l'ubuesque, seuls les états qui ont ratifiés des traités (Droit de l'Homme, Langues minoritaires...) sont soumis à des contrôles, voire des sanctions en cas de non application de leurs engagements.
Et bien entendu la France y échappe puisqu’elle a décrété depuis 1789 qu’ « il n’y a pas de minorité nationale en France ».
PS : Pendant la fin de la rédaction de mon « discours », j’écoutais sur Radio BFM, Jean Louis Bourlange, député européen (vrai centriste, décentralisateur et pro-européen) vilipender avec bien plus de talent et compétence que moi le « fonctionnement » aberrant des institutions européennes.
Voilà, c'est (re)dit...Amen.
On émigre en Patagonie avec les Gallois ! Vous vous souvenez du Vaisseau de Pierre ? Excellente BD de Christin et Bilal (1976) et excellent spectacle de Tri Yann (1988) ... Maintenant nous n'avons plus que nos ancêtres pour nous aider...
Je me demande en outre si la presse pédélio-jacobine — qui n'avait pas daigné assister à la conférence de presse le 18 juin, mais avait juste rendu 3 lignes tirées du dossier de presse — si elle va – et sur quel ton – faire état de cette fin de non-recevoir...
Depuis de très nombreuses années, j'ai toujours eu la certitude que nous n'avions rien à attendre des «MACHINS» (ONU, UNESCO,etc...)pas plus que des organismes de «cette U.E», en raison de son fonctionnement et de ses dépendances aux états.
Il ne reste donc que nous-mêmes avec notre territoire et les forces diverses qui «prétendent» avoir les visions de l'avenir de la Bretagne et qui veulent, atomisées et fières de l'être qu'elles sont, nous persuader que chacune d'entre elles est la meilleure pour y parvenir!
Un grand nombre _dont je fais partie_ de Bretons est convaincu que c'est dans une «Union Forte», des éléments politiques et culturels, qu'existe le seul moyen d'y parvenir. Mais en dehors du Parti Breton et de EKB (que ceux que j'oublie m'excusent), je n'ai rien lu ni entendu qui allait dans ce sens, bien au contraire, cela m'inquiète beaucoup et commence sérieusement à ébranler la confiance en leur possibilité et leur volonté d'atteindre un jour le but: Une réelle et grande autonomie pour la Bretagne, à l'image de ce qui existe ailleurs en Europe!
Je crois plus que jamais, à la nécessité pour le peuple breton de connaître ceux qui se font leurs porte paroles, mais fabriquent les discours.
Il faut que ces partis soient clairs avec ce qu'ils sont, leurs financements, leurs fonctionnements avec leurs intentions et programmes clairs et précis.
Personnellement avoir à faire avec des comportements de partis à la sauce française, que nous subissons et acceptons cahin-caha depuis toujours, eh bien nous n'en voulons plus pour notre avenir breton.
Voici un lien quelques informations pour ceux qui n'en auraient pas,sur la situation des flux d'argent à gauche et en Bretagne.
Pour le «Peuple Breton» avoir une vision claire des dépendances financières, stratégiques et pratiques des partis dits bretons, ne peut être bénéfique pour le fonctionnement et la démocratie...dans une Bretagne future, nouvelle et... exemplaire bien sûr!
L'UDB pourrait ouvrir le ban par quelques explications et réflexions sur l'infographie ci-dessous. Cela ne serait pas superflu, la communication avec le Peuple Breton n'étant pas le fort des partis dits bretons. Aucune relation, interraction émotionnelle forte ou faible!Cela n'est pas bon et laisse un fort sentiment d'un combat dans lequel nous n'avons rien en commun!!!
Claude Guillemain
Président
BREIZH 2004
Voir le site
Paris envahi, Paris embouteillé, Paris saturé, Paris paralysé, mais Paris AVERTI,
Plusieurs millions, chacun son drapeau, Paris en gwenn ha du, Paris en rouge et jaune, Paris en vert et rouge et blanc, Paris en rouge blanc et jaune... La France des diversités culturelles ignorées, niées même, descend les Champs Élysées jusqu'à la Bastille. Une « French Identities Touch » à une échelle jamais vue !
Yes, it was a dream... last night
Et si nous nous y mettions tous ? La Bretagne n'est pas la seule province à identité forte (je préfère à « minorité ») sur le territoire de métropole à n'y pas trouver son compte en droits et démocratie etc., vous connaissez... La France, un des trois seuls pays d'Europe à la traîne, pas d'existence, pas de droits...
La Bretagne a été souvent précursrice (on dit bien institutrice). Le plan est fait. Voir le remarquable document. Il reste à l'adapter localement. Et Bretons, Basques, Catalans et autres Occitans, Alsaciens, Savoyards, mes excuses si j'en oublie... nous irons tous ensemble – Normands, Picards et autres, tous bienvenus avec drapeau... – le même jour, en autocars de nos lointaines provinces, porter nos plaintes, sinon en mains propres, du moins à la presse nationale qui sera bien obligée de nous entendre ou de se faire au moins l'écho de notre présence, ne serait-ce que pour le chaos que nous créerons
Ce sera long, ce sera fatigant, ce sera cher... Was it a dream ?
Est-ce c'est parceque l'une est «de gauche» et l'autre «de droite» ?
J'irais un peu plus loin que les messages précédents : certes, la construction européenne rend les Etats-Nations existants moins «omniprésents» et étouffants pour les minorités territoriales historiques, mais je ne suis pas convaincu que l'émergence d'une super-structure encore plus éloignée de la Bretagne soit une bonne chose...la Bretagne devient un peu plus périphérique, un peu plus dépendante, un peu plus marginale démographiquement, un peu plus petite (cf Grand-Ouest).
Bref un peu plus sur la voie de la disparition.
L'Europe nous conduit vers l'homogéneisation culturelle...à l'échelle mondiale. L'identité européenne, c'est justement la diversité, et cette diversité n'existe que si les Nations perdurent. Le génie politique,démocratique, culturel, économique, de la Grèce antique (qui a apportée un apport considérable à la civilisation européenne) reposait en bonne partie grâce à la diversité de ces Cités-Etats et non pas par un Empire ou Royaume grec.
Je rajouterais, et là c'est une opinion personnelle pas forcément liée à la Bretagne, l'Europe telle qu'elle se construit ces 20 dernières années, apporte globalement bien plus d'inconvénients que d'avantages sur tous les plans. Au lieu de s'atteler à une vaste politique de Recherche scientifique commune (nécessitant de puissants investissements de masse) en matière de Santé, de recherche spatiale, de solutions écologiques- agronomiques-énergétiques, de moyens militaires, au lieu de parvenir à une politique extérieure commune, de défense des intérêts économiques et culturels européens à l'échelle mondiale, l'Europe s'attelle uniquement à démolir les protections des citoyens européens sans en créer de nouvelles vis à vis de la Mondialisation et de certaines dérives (exemple de cela crise financière et de l'absence de nouvelles formes de régulation).
L'Europe s'occupe du local, ou de la dérégulation, au lieu d'être une force au niveau mondial, une force technologique (j'insiste sur ce point car nous assistons à une étonnante régression sur ce point comparé aux XIX et XX ème siècles), cela devient une faiblesse au niveau local.
Je crois que le mouvement breton est en échec et c'est en bonne partie lié à ce fourvoiement européen, qui est en réalité foncièrement démobilisant (à quoi bon se bouger puisque le Dieu Europe va venir à notre secours), totalement contradictoire avec la notion de souveraineté populaire bretonne, ou du moins de prise en main par les bretons des décisions en Bretagne.
Arrêtons de cultiver la contradiction.
L'Europe doit être une confédération de Nations, visant à la paix intérieure, unie par une civilisation commune, agissant de façon concordante sur le plan extérieur (défense d'intérêts économiques communs, politique étrangère etc), mettant en commun des moyens pour des investissements où l'effet de masse est nécessaire aux progrès (recherche scientifique principalement).
L'Europe n'est pas là pour s'occuper du local, donc n'est pas là pour dire quel doit être le degrés d'existence politique du peuple breton.
Lorsque la défense de la culture bretonne est prise en main par les bretons ou par des personnes amoureuses de la bretagne cela marche tres bien,il ne faut rien attendre d'un etat central qui vous meprise.Nous avons fait cette expérience en bas poitou,et aujourd'hui il y a de proposé par notre association de la danse bretonne,de la musique,de la calligraphie,et des cours de langue bretonne et il y aura a la rentrée de septembre deux niveaux de langue. Le tout en partenariat avec la mairie qui nous soutient,comme le departement soutien le bagad qui demarre doucement mais est une realité et commence a se produire avec succes.
la moitié des adhérents n'est pas d'origine bretonne,ce qui veut bien dire que votre culture interresse.Et qu'il ne faut pas baisser les bras. La france se reformera par nécessité.
Je vous rappelle par ailleurs que la France a un rôle éminemment central dans la construction européenne actuelle, et que la Bretagne, elle, n'existe pas dans les institutions européennes.
Vous me donnez en exemple les slovaques, estoniens, slovènes. Ces peuples ont acquis leur indépendance de haute lutte, hors du cadre de l'Union européenne justement.
Vous me citez les catalans. Les catalans ont acquis leur autonomie de haute lutte, lors de la chute de la Dictature, alors que l'Espagne ne faisait pas partie de la C.E.E.
Vous me citez les écossais. Les écossais ont acquis leur autonomie dans un Etat trés peu favorable et faiblement impliqué dans la construction européenne.
Ces peuples luttent pour leurs Droits sans rien attendre de l'Union européenne. L'Union européenne n'incite pas particulièrement à l'autonomie, ou à la création de nouveaux Etats membres.
Bref, les exemples cités me confortent dans l'idée : n'attendre rien de l'Europe, seule la mobilisation bretonne peut faire bouger les choses, en trouvant bien sûr des appuis par la suite si nécessaire.
Les exemples catalans, flamands, écossais sont des modèles dans certaines mesures qui apportent de l'eau au moulin breton. Mais ne nous trompons pas = les institutions européennes n'y sont pour rien, et je ne préjugerais vraiment pas dans leur soutien pour la «minorité» ou le «petit» en cas de conflit ouvert entre un gouvernement central et des institutions autonomes (cas possible en Catalogne).
Personnellement, je n'attends pas que l'UE fasse le travail des Bretons. Pour nos voisins, les Ecossais ne visent pas obligatoirement l'autonomie, le SNP évoque régulièrement une indépendance au sein de l'UE et je crois savoir que les Catalants ont également la même ambition, les Flamants Belges sont également actifs bien que faisant parti d'un pays dit «fondateur». Contrairement à ce que vous semblez présenter l'Europe n'est pas une structure figée pour la fin des temps! Si les Catalants deviennent indépendants dans l'EU, oui bien évidemment l'UE ne fera rien pour ou rien contre mais prendra acte face à une réalité que les Catalants auront eux-même construit.
Il est logique que la Bretagne n'existe actuellement pas dans les institutions européennes, vu qu'elle n'existe déjà pas dans les institutions françaises.
Le jour ou le mouvement breton qu'il soit politique ou culturel aura réussi à ce qu'1/3 des élus bretons soient issus de partis politiques bretons, je doute que l'on pourra encore dire que la Bretagne n'existe pas dans les institutions françaises ou européennes. Mais ça, c'est aux Bretons de le réaliser.
Je me réjouis qu'au delà de la visions sur l'UE,nous partageons la nécessité pour les Bretons de se prendre en main.
Je peux aussi affirmer qu'à peine 10% des bretons, malgré les efforts de com des militants, ont eu connaissance de ces actions du fait de la dépendance, voire la soumission des médias au monde politique et/ou financier.
On en a vu le résultat qui fait dire à Renée Mazé, en écho à 44=Breizh: «Alors, et maintenant...on fait quoi ?!».
Probablement pas une «guerre d'indépendance» comme dans les pays de l'ex-Yougoslavie car le contexte oppressif n'est quand même pas identique !
Il est difficile à des assos revendicatives (certains disent «politiques») comme 44=Breizh ou Bretagne Réunie non subventionnées de faire plus, sauf à se risquer dans «l'illégalité» comme des actions de taggages sévèrement réprimées.
Et pourtant, nous ne sommes pas seuls à défendre nos droits, contrairement aux apparences. Des organismes comme l'EBLUL et des partis légaux comme l'UDB, EE, les Verts, les centristes...disposent d'élus et de moyens bien plus considérables que nous, que font-ils ?
L'EBLUL (Bureau européen pour les langues moins répandues créé en 1982) fort justement cité par G.Lazzara, que fait-elle ?
S'est elle amollie, cette ONG (c'est son statut juridique) depuis qu'elle a reçu des subventions européennes pour accomplir sa mission dans le cadre de la Charte européenne des langues régionales? Il faut croire que, comme les institutions de l'UE, elle n'intervient pas dans «les affaires intérieures des Etats» qui n'ont pas signé cette Charte. Elle fait un peu penser à ces assos locales que les élus domestiquent à coup de subventions et de commodités logistiques permettant la mise en place de permanents rémunérés, ce qui explique en partie le peu d'implication du mouvement culturel breton pour répondre à Jean Christophe C.
Restent les partis cités plus haut prétendument girondins et pro-européens, que font-ils eux aussi, hors période électorale. Apparemment, ils font comme les autres, c'est à dire du social, du sociétal, de la (mauvaise) gestion si j'en juge par nos dettes, de l'antisarkozisme et ....beaucoup d'agitation politicienne comme l'augurent les préludes de «l'université d'été» Verts-EE qui se tiendra à Nantes du 19 au 22 août 2010.
Tenez, l'UDB par exemple, créée en 1964 à la suite d'une scission du MOB (Mouvement Breton) jugé trop à droite (la fracture droite/gauche de l'Emsav commence !), lequel UDB se fracture lui_même en 1984 engendrant Frankiz Breizh qui juge l'UDB trop proche du PS (vive l'unité bretonne !).
L'UDB est membre de R&PS (fédération des Régions et Peuples Solidaires de France) qui tiendra sa 15è université d'été du 29 au 31 août. Pourquoi n'a t'elle pas encore pensé à organiser une manif parisienne de toutes les «minorités historiques» de l'hexagone comme le propose C. Le Douarin ?. C'est ce que j'avais proposé au MoDem il y a 2 ans qui m'a répondu si je voulais bien m'en charger !.
Et Europe Ecologie ? Elle aussi est membre d'une puissante «Association de partis politiques mettant au premier plan un régionalisme intégral» (dixit Wikipédia), créée en 1981 au niveau européen, elle s'appelle ALE et dès 1994 devient un groupe parlementaire européen qui associé avec les Verts rassemble 55 députés sur 736...On ne les a pas entendu beaucoup lors de la crise politique belge Flamands/Wallons, et pourtant ils sont sur place, à Bruxelles ! Et la manif de 1,5 M de catalans ! Sur que Dany va en parler à sa copine Cécile cette fin aout à Nantes pour nous organiser une manif européenne de toutes les «minorités nationales» d'Europe ! et à Bruuxelles évidemment.
Bon, d'accord, les gars de Bretagne Réunie sont beaux, intelligents, dynamiques et...surtout bénévoles, mais ils vont quand même pas faire votre boulot !
Tout celà pour dire que l'on est vraiment pas aidé, même par ceux qui mettent «au premier plan un régionalisme intégral» et que la seule solution pour les militants bretons est de se présenter aux élections comme le suggère Jean Christophe.
Leurs élus y gagneront au moins... quelqu'argent !
Christian, Grèce
Mais l'exemple flamand ne me parait guère pertinent, les flamands sont eux-mêmes la majorité des belges !
Rien à voir donc avec les cas écossais, catalans ou slovènes.
Là où nous divergeons fonciérement, c'est concernant la vision de l'U.E. en tant qu'institution...l'U.E. n'est pas l'Inde ni les Etats-Unis. L'U.E. n'existe pas en tant que tel : dans un cas de conflit majeur entre une autorité centrale et une autonomie poussant la porte de l'indépendance, c'est l'intérêt des Etats-Nations qui sera en jeu et prédominera, l'équilibre entre grandes Nations pour résumer.
L'effet »
tâche d'huile« inquiète les grands Etats qui contrôlent en réalité l'Europe telle qu'elle se construit. L'Union européenne c'est plutôt le coopération franco-espagnole pour mettre les indépendantistes d'E.T.A. en prison que la reconnaissance d'une Nation démocratique basque de Bayonne à Bilbao !Ce que permet l'Europe (et là nous nous rejoignons) c'est une forme de pacification relative qui permet la liberté de parole des »
petits". L'armée n'est plus dans les rues de Barcelone.