Jacques Le Guen répond au journal Le Télégramme
Suite à l’article paru dans l’édition du Télégramme du jeudi 22 juillet dernier, au sujet d’une étude de l’association Regards Citoyens sur les députés susceptibles d’encourir des sanctions financières du fait d’absences en commission au cours de la session écoulée, je tiens à apporter les précisions suivantes.
Pour ma part, je ne me sens absolument pas concerné par cette mesure.
En effet, le 9 février dernier, le président de la République Nicolas Sarkozy m’a chargé d’une mission sur « la protection des forêts tropicales et de leur biodiversité contre la dégradation et la déforestation ».
Cette mission m’a conduit à procéder durant ces 5 derniers mois à l’audition de 280 spécialistes à l’Assemblée nationale à Paris, dans les trois grands bassins forestiers concernés (en Amazonie, en Afrique et en Indonésie) et auprès des instances internationales.
C’est le travail, non rémunéré, induit par cette mission qui ne m’a pas permis d’assister régulièrement aux réunions de la commission des affaires économiques pendant cette période.
Mes activités parlementaires sont d’ailleurs reconnues par mes collègues, puisque j’ai été réélu il y a moins d’un mois membre du bureau du groupe UMP, qui représente la plus haute instance de ce parti à l’Assemblée nationale.
Je regrette sincèrement que la rédaction se soit uniquement contentée de reprendre les propos du site Internet nosdeputes.fr et n’ait pas pris le soin de me contacter au préalable pour me demander les raisons justifiant ces absences.
C’est le meilleur moyen de développer l’anti-parlementarisme latent dans notre pays.
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«De nombreux abus s'étaient glissés dans le clergé tant régulier que séculier. En 1546, sur les neufs évêques bretons, trois seulement résidaient en Bretagne; les autres, dont trois Italiens, semblaient absolument étrangers à leurs diocèses. Non seulement les évêques cumulaient les évêchés, mais les curés, gagnés par l'exemple venu de plus haut, en faisaient autant. En 1515, Thomas Le Roy, curé de Bain, cumulait quatre bénéfices. En 1553, Guy Drouillard en possédait vingt-sept. Beaucoup d'entre eux se faisaient exempter du devoir de résidence. Un tel état de choses avait engendré la médiocrité dans le clergé, l'ignorance religieuse et le relâchement dans le peuple...»
La transposition avec la situation politique actuelle s'impose sans effort particulier...