Nicolas Sarkozy attendu de pied ferme à Saint-Nazaire
Nicolas Sarkozy effectuera vendredi une visite chez STX à Saint-Nazaire. Pour cette nouvelle visite présidentielle dans un chantier naval, la CGT a prévu un large rassemblement à l'entrée du site.
La dernière visite du président français en Bretagne remonte au 4 mai à Lorient. Il s'était alors rendu dans les chantiers de DCNS à l'occasion de la cérémonie de lancement de la frégate "Aquitaine". Il s'était exprimé brièvement devant une centaine de salariés.
Le chef de l'État français se rendra donc le vendredi 23 juillet dans l'atelier de découpe et d'assemblage des premiers panneaux d'un nouveau paquebot commandé par l'armateur MSC. Il visitera aussi le chantier de construction du "Dixmude", bâtiment de la Marine nationale. "Ces commandes, favorisées par la forte mobilisation du gouvernement sous l'impulsion du chef de l'État, sont essentielles pour assurer l'avenir de ce site industriel majeur et des compétences auxquelles il fait appel", indique un communiqué de l'Elysée.
Le président, qui sera accompagné des ministres de l'Économie Christine Lagarde et de l'Industrie Christian Estrosi, doit également rencontrer les organisations syndicales "à huis clos" et s'exprimera devant les personnels de l'entreprise.
La CGT qui entend "faire entendre au président de la République (ses) exigences pour le développement des chantiers navals et de ses sous-traitants" a appelé à un large rassemblement à partir de 10 h à l'entrée des chantiers.
■En effet, lors de mes nombreuses distributions de tracts pour la défense des revendications bretonnes, à l'occasion d'élections ou de «propagande» pour le compte de partis et d'assos bretonnes, je n'ai jamais trouvé un seul pédélien qui ait pris le risque de défendre «sa» région, leur seul «argumentaire» perceptible étant l'anti-bretonisme comme d'autres pratiquent l'anti-Sarkozysme ou l'anti- américanisme.
On peut dire que 90% des gens acceptent les tracts, ne serait-ce que par politesse et/ou curiosité.
Dans les 10% de «réfractaires», on peut estimer 5% d'allergiques systématique à toute information (souvent des jeunes, ils n'aiment pas lire ?), 3% de gens qui nous ont repérés de loin et passent en regardant ostensiblement ailleurs, 1,5% qui disent «Je connais, mais je suis contre la réunification» sans plus et enfin 0,5% qui font de la provoc (comme une dame BCBG au stand de Bretagne Réunie à Pornic) et sont soit employés dans le système jacobin et/ou Pdélien, soit appartiennent à la bourgeoisie nantaise, farouchement hostile aux Bretons (surtout brittophones, donc ploucs) depuis des lustres. Ces 0,5% réagissent de manière systématique et leur attitude relève plus de l'ostracisme que de la raison avec des arguments «C'est anachronique, c'est le retour au Moyen Age, c'est dépassé...», il est vrai que la majorité connait peu l'histoire de la Bretagne et des peuples de l'Europe.
Cette bourgeoisie nantaise est la même que celle qui chaque année, à l'occasion de la présentation des vœux de bonne année des institutions (conseil général et régional, préfecture) va présenter ses «hommages-liges» aux détenteurs de pouvoir, à la grande consternation de Patrick Mareschal et même d'Auxiette qui doivent supporter 2 ou 3h de courbettes avant de pouvoir accéder au buffet.
Chaque année, ils le déplorent dans la presse, chaqu'année la cérémonie des courtisans se renouvelle, il ne manque plus que les annonceurs façon «Cour de Versailles».
Une telle attitude d'allégeance, de soumission voire de vassalisation de la «haute société» nantaise est absolument surréaliste, mais sans est-ce le résultat de leurs pratiques mondaines ?