Depuis le 15 juillet, le magazine Courrier International se trouve dans les kiosques, avec un dossier spécial intitulé « la Bretagne vue par la presse étrangère ». Cet hebdomadaire de qualité offre une série d'articles intéressants ou drôles qui vont à la découverte de notre territoire et en donne une vision renouvelée.
«C'est un regard très tendre sur cette culture, cette identité bretonne si particulière», explique Anthony Bellanger, chef des informations de Courrier International. «J'ai choisi des papiers dont le ton était amusant et intéressant, qui permettaient d'avoir une autre vision de la Bretagne.» «Le Financial Times» de Londres évoque ainsi «la région des plaisirs simples qui n'a rien à envier à des destinations comme le Maroc ou la Turquie».
Prenons le délicat sujet des algues. Courrier International en parle pour dire tout le bien qu'ils pensent d'elles. «Un article explique que l'avenir de la Bretagne est dans les algues, ou en tout cas dans une partie d'entre elles», relève Anthony Bellanger. Un dernier mot ? «Attention, ce n'est pas un dossier spécial sur les grandes villes bretonnes. On s'est concentré sur l'idée de se balader d'un point à un autre.»
Sommaire du supplément au n° 1028 de Courrier International du 14 juillet 2010
Ce numéro avec couverture dédiée est exceptionnellement en vente pendant 15 jours.
GALERIE DE DESSINS
La Bretagne vue par le dessinateur de presse Cost
GASTRONOMIE
Pour les huîtres, rien que pour les huîtres !
DÉCOUVERTE
Au bout de la terre, l’immensité
VOYAGE
Nature, beurre et simplicité
A DÉCOUVRIR
Quiberon la touristique
SAVEURS
Le coco à la paimpolaise
CULTURE
L’avenir est (peut-être) dans les algues
MÉMOIRE
Sauvons la “Calypso” !
HISTOIRE
Le pays des “grosses pierres”
INSPIRATION
Bienvenue à Groix, ty Willem
■Si Robert V. Camuto du Sun Herald de Sydney parle agréablement des panneaux bilingues dans le Finistère et de la langue bretonne (p. IV) il est à regretter qu'il croie que la Bretagne ne produit «pratiquement ni vin ni fromage». (Je n'argumente pas sur le fromage, étant d'accord avec lui). Mais il précise même «l'absence de viticulture est compréhensible : la Bretagne est trop humide pour que les ceps s'y plaisent». Dans quelle Bretagne s'est-il donc promené ? Un conseil à Robert Camuto : qu'il revienne en Bretagne, qu'il pousse jusqu'à la Bretagne sud, dans le vignoble nantais... et découvre les vins bretons...
C'est vrai au fait, aucun de ces journalistes cités par Courrier International ne mentionne une virée en Loire-Atlantique, les délices là aussi, des huîtres mais encore du beurre blanc, ou du muscadet...
Ou serait-ce Courrier International qui aurait sélectionné une Bretagne administrativement correcte ?
Le doute est dans mon esprit...