Gyan, l'attaquant du Stade Rennais, rate la balle de match pour le Ghana

Dépêche publié le 2/07/10 12:03 dans Sport par Ronan Le Flécher pour Ronan Le Flécher
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Un Rennais en demi-finale du Mondial sud-africain ? Oui, si le Ghana d'Asamoah Gyan, l'avait emporté vendredi contre l'Uruguay. L'avant-centre de Rennes, déjà auteur de trois buts avec les Black Stars, a encore eu un rôle capital hier soir, mais a raté le penalty qui aurait qualifié une équipe africaine en demi-finales pour la première fois.

Dernière minute de jeu des prolongations. Sur un centre, la tête du Ghanéen Dominic Adiyah est stoppée des deux mains sur la ligne de but par l'Uruguayen Dominic Adiyiah, joueur de champ qu se substitue à son gardien archibattu Fernando Muslera. Expulsion du fautif et penalty. En envoyant le ballon sur la barre transversale, Gyan a laissé passé la chance du Ghana : « Je m'en remettrai, je suis fort mentalement. J'ai eu le courage de tirer le penalty, c'est normal c'est moi le tireur de l'équipe. La balle allait rentrer, il l'a arrêté et moi j'ai raté le penalty... C'est comme ça. » La séance des tirs au but, à l'issue du nul (1-1) aura été favorable aux Uruguayens (4 tab à 2).

Dans la capitale bretonne ou en Afrique du Sud, Gyan est toujours aussi disponible pour des photos ou des autographes. Le joueur de 23 ans est le meilleur buteur de la sélection ghanéenne dans ce Mondial (3 buts). «Je ne suis pas surpris de ce qui m'arrive. Je crois en moi, j'ai cette confiance qui me permet d'avancer», avai-t-il confié à France Football avant le match. «Ce n'est pas avoir la grosse tête que le dire. Ca ne dépend plus que de moi. Avec toutes ces qualités, j'ai le sentiment de pouvoir casser la baraque...»

Diego Forlan, auteur du but égalisateur, a commenté ce quart-de-finale joué à Johannesburg : « On a tant souffert mais on y est, parmi les quatre meilleures équipes du monde ! »


Vos commentaires :
emeline becuwe
Vendredi 27 décembre 2024
De l'Afrique du nord à l'Afrique du sud… on retrouve la même retenue : la peur de détrôner les démons de l'occident. Ils n'ont pas compris que le plus important. C'est le talent, pas l'argent. L'insouciance, pas le calcul des chances. L'instinct du jeu, pas la conscience des enjeux. Ils ne sont pas favoris parce qu'ils continuent de croire qu'ils ne sont pas vernis. Que la chance ne sourit qu'aux plus grands. Conclusion : ils jouent aux plus petits. Le jour où ils comprendront que l'amour du jeu est plus payant que la culture du jeu, ils iront beaucoup plus loin dans cette course en avant… Voir le site

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