Patrick Mareschal quitterait la présidence du Conseil général de Loire-Atlantique en 2011
Le Landerneau nantais bruisse de la rumeur de l'annonce imminente du départ de la vie politique de Patrick Mareschal. Âgé de 71 ans, l'élu socialiste ne se présenterait pas aux cantonales de 2011. Il laisserait alors la présidence du Conseil général de Loire-Atlantique. Ce serait une mauvaise nouvelle pour la réunification bretonne dont il est l'un des chauds partisans.
Conseiller général du onzième canton de Nantes depuis 1985, il a été réélu en 1992, 1998 et 2004. En 2004, il a succédé à l'UMP André Trillard à la présidence du Conseil général de Loire-Atlantique qui passait alors à gauche pour la première fois.
Cet ancien premier adjoint du maire de Nantes Jean-Marc Ayrault entre 1989 à 2001 est aussi connu comme un farouche défenseur du retour du cinquième département dans le giron breton. Il a été le co-fondateur en 1980 et premier président du Comité pour l'unité administrative de la Bretagne (CUAB), ancêtre de Bretagne Réunie.
■A main gauche, la langue bretonne, verbale et non officielle, pour exprimer la réalité de la vraie vie, les hommes et femmes en chair et en os.
A main droite, la langue française, écrite et administrative, pour véhiculer ce qui vient d'en haut ou d'ailleurs.
Ceci se voyait, par exemple, dans les noms des personnes. Untel est Jean-Marie pour l'Etat-Civil, mais, en vrai et pour tous, c'est Jañ-Maï (exemple en Kreiz-Breizh). Cela, bien des personnes – et parfois de qualité - extérieures au pays ne l'ont jamais compris.
L'objectif maintenant, pour la Bretagne, est de devenir officiellement, et fièrement, ambidextre : langue bretonne et langue française. L'avenir réglera le placement du curseur dans le rapport de l'une à l'autre.
Evit ar vrezhonegerien : ma tigarezit, mes a-wezhioù a-walc'h e ran fazioù (fazioù eeün memes : kemmadurioù hag all) dre implij an urzhiater, mes ivez rak ne glevan ket a vrezhoneg en-dro din war ar bemdez.Ne vern, gwelloc'h eo din skrivañ memestra.