Afin de mieux séduire un certain électorat de France, le candidat Sarkozy s'était engagé à fabriquer une « grande profession de droit ». Désocialiser, judiciariser et démoraliser sont les trois mamelles de la « philosophie » étatique actuelle.
S'investir dans la grippe A et négliger le fléau du suicide représente à cet égard une belle caricature des effets de manche présidentiels.
Les conseillers de Nicolas Sarkozy lui ont très rapidement fait comprendre que se gargariser de la « discrimination positive » comme il le faisait en campagne et début de mandat était grossièrement contraire à l'éthique républicaine, même si c'est le fond de commerce des affaires judiciaires.
Il a censuré sur ce point ses discours discriminants. Mais il n'a pas changé de fonctionnement et ne tiendra sans doute qu'une seule de ses nombreuses promesses. Peu à peu à peu, toutes les régulations seront judiciaires, transformant peu à peu la société civile en justiciables managés de force, et avec autoritarisme.
La suppression du poste de « Défenseure des Enfants » était donc prévue. Tout ce qui fait obstacle, ne serait-ce que de façon anecdotique dans le cas de celle-ci, à la régulation judiciaire des problèmes sociaux, à l'exploitation affairiste des difficultés sociales, n'a plus sa place dans un monde où le dernier des trois pouvoirs constitutionnels devient sournoisement le premier, affiché à l'exécutif, sur-représenté au plan législatif, et trop souvent travesti au plan judiciaire.
Depuis la création de ce poste, cette « Défenseure» ne faisait certes que peu d'ombre à la régulation judiciaire non constitutionnelle des familles, dont les plus en peine sont capturées par l'appareil judiciaire, et dont celles qui ne sont pas encore désunies risquent de subir de nouvelles violences dès que la loi scélérate faisant immixtion dans la psyché des hommes et des hommes seuls sera votée (loi sur les violences psychologiques commises par les hommes au sein des couples).
Elles ne faisaient en réalité que de la façade idéologique, s'investissant sur des causes type ligue des droits de l'Homme ou Amnesty, mais se prosternant, comme des croyantes devant un crucifix, dès que le mot « justice française» était invoqué…
Car jamais les « Défenseures des Enfants » n'ont osé dire que le fonctionnement journalier des cabinets d'avocats et des chambres familiales viole cyniquement et en toute connaissance de cause deux Conventions ratifiées par la France, dont celle des Droits des Enfants (articles 2, 9, 16, 18 et 29). Elle ne l'ont jamais osé parce que, quoi qu'elles en aient dit, elles n'étaient nullement indépendantes, ayant une sorte de culte pour le pouvoir judiciaire actuel, pourtant fort dénaturé et de façon très évidente sur ce sujet précis.
Invariablement, elles parlèrent comme d'un épiphénomène des « divorces conflictuels », au lieu de parler de séparations parentales conflictualisées en justice dans la défaillance condamnable de l'État. Celui-ci, en l'occurrence, est complice de cette forfaiture antisociale, et se refuse à faire salubrement et préventivement épauler les parents en amont, dans le respect des valeurs sociales et morales, comme dans celui de la Constitution française qui impose le respect des Conventions ratifiées.
En ceci, d'ailleurs, ces « Défenseures » étaient tout aussi « indépendantes » que la HALDE !
Nous regrettons la dénaturation judiciaire de la société et son éloignement progressif des valeurs non seulement sociales, mais aussi civilisées. La fracture judiciaire de notre société, dont la justice familiale est le paradigme, n'est pas une civilisation de substitution, un modèle émergent : ce n'est qu'un nouveau marché ultra-libéral déguisé et dérégulé, basé non plus sur les objets manufacturés fabriqués par des ouvriers, mais sur l'exploitation directe des fondations civilisées des humains eux-mêmes, de stérilisation de leurs devoirs, et ce sous prétexte de « droits pour tous ». Ce n'est qu'un exemple de plus, mais sans doute le pire, de la grande normalisation mondiale, mettant sous cloche les cultures et les consciences, les responsabilités et les devoirs, au service des managers impunis et immuns, dont le monde judiciaire fait partie plus encore que le monde des élus.
Nous regrettons peu la suppression de ce poste, qui ne fut au mieux que symbolique, et semblait tout comme la HALDE, être un recours alors que ce n'était finalement qu'un « machin », une sorte de leurre, dans le langage gaulliste. Le peu d'actions utiles menées par les «Défenseures des Enfants» seront demain elles aussi transvasées dans l'escarcelle des affairistes judiciaires.
Nous ne partagions absolument pas sa dévotion pour la dénaturation judiciaire et son combat réactionnaire objectif contre les forces de socialisation des séparations parentales. Les « Défenseures » successives ont fait barrage à nos propositions de prévention sociale, d'innovation politique, et d'aide enfin sociale aux parents en difficulté relationnelle. L'une d'elle, nous voyant comme un mouton noir à éliminer, a même fait convoquer notre association en gendarmerie sur plainte au procureur, ayant constaté que nous incitions par écrit un enfant, en proie à la capture judiciaire de ses parents, à ne pas prendre d'avocat contre sa mère, et que cet enfant préférait notre conseil au sien!
Nous maintenons qu'il est plus que temps de respecter la Convention Internationale des Droits des Enfants, interdisant toute discrimination des parents et toute capture judiciaire de ceux ci hors délit ou crime. Nous militons, certes au grand déplaisir des 40000 avocats inscrits aux barreaux, pour que les difficultés relationnelles et organisationnelles des couples parentaux soient prévenues et prises en charge de façon sociale et républicaine, plutôt que capturées par coup d'Etat par les professions libérales, qui étouffent d'ailleurs les tribunaux par ce type d'affaires faciles et empêche la justice d'accomplir normalement ses vraies missions.
■Et puis il y a la burkha, la polygamie, Domenech.. Enfin des problèmes mineurs et durant ce temps, les problèmes de fond ne sont pas réglés, même pas abordés.
Quels sont-ils, et bien la pollution de l'environnement, de notre planète (Copenhague accouche d'une souris), et le social sacrifié sur l'hôtel de la rentabilité etc. On n'est donc pas prêt à mettre les moyens pour traiter les problématiques humaines graves par le « social », on préfère les laisser dans le « judiciaire ».
En voilà un secteur qui marche bien question rentabilité. En effet la société se judiciarise, plus on avance et plus on apprend que de nouveaux domaines sont touchés, du médecin qui a manqué un diagnostic, à l'enseignant qui a donné une gifle, en passant par le patron qui a harcelé un(e) salarié(e) jusqu'au politique même… A l'avenir il vaut mieux faire avocat, métier lucratif sans risque avec des affaires qui arrivent seules, ou juge, métier incontesté avec tout pouvoir et sans compte à rendre à personne, ou expert psy, qui bénéficie des affaires des avocats et sans risque également. Tout type d'affaire est bon à prendre, on dirait que ces gens n'en ont jamais assez puisqu'ils font même de la pub à la radio. Mais le paradigme, en effet, c'est le divorce, alors là il est encouragé par les uns (surtout les psys), accueilli à bras ouvert par les avocats (moyennant une bonne dose d'€), et toujours traité de la même manière par les juges aux affaires familiales qui, bien souvent, ne lisent même pas les dossiers. Pourquoi les politiques laissent faire, alors que les conventions internationales signées par la France s'y opposent ? Est-ce par souci d'économie nationale (disons la droite), un divorce= 2 logements, 2 voitures, 2 frigos etc. ? Est-ce par idéologie (disons la gauche), féminisme etc. ? Peut-être tout à la fois, alors la « défenseure » des enfants dans tout cela, n'avait surement pas la « place » d'agir, en tout cas elles ne l'ont jamais fait, partant, que le poste soit supprimé ou pas … Pourtant cette problématique ses séparations est le cancer de notre société actuelle, presque un couple sur 2 se sépare avec des enfants bringue-ballés, souvent avec un père exclus (puis sans repères), les cellules familiales (bases de la société) sont détruites et encouragées à l'être.
Il est grand temps de remplacer le poste de « défenseure » des enfants par un réel service d'aide aux parents en phase de séparation, avec le souci réel de l'avenir des enfants !
Heureusement les français n'en sont plus à ça près.
Après avoir été gestapoïsé par la police un dimanche après midi sur la demande de Monsieur Patrick Keil, substitut révoqué depuis, après avoir été accusé de délits divers que je n'avais jamais commis et que je ne commettrais jamais de ma vie, je revendique la création du terme MALFRAGISTRAT.
La malfragistrature existe. Patrick Keil en a été un exemple. En avez-vous d'autres ?
Il existe aussi une profession qui abuse de ses droits sur les citoyens. Celle d'avocat. S'il existe de bons avocats, personne ne sait comment les distinguer des aigrefins que je surnomme AVOCRABES.
Je revendique donc la création de l'ordre des avocrabes à mettre au service de la malfragistrature.
Si l'humour citoyen est accepté dans votre blog.
«Malfragistrat» est un néologisme acceptable, comme «managistrat». le malfragistrat commet des exactions comme ce Kiel dont vous mentionnez l'existence, ou cet Hontang, spécialiste de l'étique amateur des fouets maniés par des prostituées, et les managistrats sont cette cohorte de juges qui ne servent plus le droit, mais l'interprétent frauduleusement à la mode des avocats... L'humour citoyen est recommandé. Spécialement contre la «justice» si vile!