Un à deux milliers de personnes à la Gay Pride : la Bretagne arc en ciel à Rennes

Dépêche publié le 12/06/10 19:26 dans Société par Ronan Le Flécher pour ABP
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Gays, lesbiennes, bi, trans et tous les autres... Ils étaient tous là cet après-midi dans les rues de Rennes pour La Marche des Fiertés. Partie vers 14 h de l'Esplanade du général de Gaulle, la Gay Pride se prolongera par une soirée au Jardin Moderne, de 22 h 30 à 6 h du matin.

Le premier temps fort de la soirée sera un défilé de « créatures » entièrement lookées par Rita Love. Mannequins en herbe, icônes décalées, clichés revisités, le tout en musique seront au rendez-vous. Place ensuite à des équipes de DJ pour des sets de disco revisité, de house, de russian clubbing.

En marge de la Marche de cet après-midi, un village associatif avait été monté dans le jardin du Thabor. "Notre but est de populariser nos messages, de faire connaître nos revendications. Il faut donc aller vers le grand public, être là où les gens sont", a indiqué Erwan Le Hô, vice président du Centre gay lesbien bi et trans de Rennes (CGLBT), au magazine Internet alter1fo.com.

Lutter contre les discriminations

Au quotidien, cette association mobilisée pour l’égalité des droits et dans la lutte contre les discriminations touchant les personnes homosexuelles, bisexuelles, transexuelles et leurs proches accueille dans son local au 23 rue d’aiguillon, dans le quartier Bréquigny, tous les mercredis de 18 h à 22 h . (voir le site)

Le thème choisi pour cette marche des fiertés était cette année : « Éduquer pour avancer ensemble ». Ce même jour, d'autres villes manifestaient pour la même cause : Gay Pride à Caen, Pride LGTB à Bordeaux, Festigays à Strasbourg et Marche des fiertés LGBT à Lyon.


Vos commentaires :
Vendredi 3 mai 2024
Votre pauvre parodie est inopérante: le lobby gay, qui représente une infime minorité d'individus et non pas l'ensemble des homosexuels qui ne sont pas une communauté distincte, n'a rien à voir avec un peuple qui peut prétendre à une série de droits fondamentaux reconnus et promus par l'ONU.

Les bretons, comme communauté culturelle, ont le droit d'avoir accès au bilinguisme, à l'intégrité territoriale et à une réelle représentativité. Il y a aujourd'hui une ostracisation culturelle contre la langue bretonne et une absence réelle de démocratie directe. Mais les individus bretons, en Bretagne, ne sont pas persécutés par un système sur le plan du droit commun: ils ont les mêmes droits et devoirs que n'importe quel citoyen français. Par ailleurs il est évident que l'accès à la reconnaissance des droits du peuple breton n'abolit pas les questions sociales en Bretagne.

Le combat breton concernant l'accès au droit du peuple à disposer de lui même se fonde sur une volonté d'accroître la liberté des individus membres de ce peuple contre une tentative d'éradication. Que l'appareil d'état français ait acculturé les bretons n'abolit pas pour autant la réalité de ce peuple, ni celui du peuple Kanak, corse, basque.

La rhétorique qu'avance l'intéressé est étrangement la même que celle dont usaient les colonialistes français en Algérie: votre prospérité et vos droits sont garantis par la France qui vous a offert sa culture !

Les violations sont patentes en Bretagne sur le plan culturel, droits reconnus internationalement: droit à l'intégrité territoriale, à l'autonomie, à la langue, à l'enseignement de l'histoire.

Donc Bernez Jack peut retourner à ses chères études quand il aura compris qu'un activisme minoritaire sur l'orientation sexuelle individuelle (par ailleurs totalement libre et non pénalisée) n'a rien à voir avec la résistance à une politique de destruction culturelle et politique menée contre un peuple dans son ensemble, hier en Algérie, aujourd'hui en Bretagne, en Corse, en Calédonie, au Pays Basque, en Alsace, etc. par le biais de l'interdiction de l'autonomie, de l'accès à la langue et à l'histoire au plus au niveau de l'état et ce systématiquement.

En démocratie, pour représenter quelqu'un il faut être mandaté par lui. Cela vaut pour tout, pour le combat breton comme pour le reste. Le système électoral français est conçu par nature pour limiter le poids du peuple. Cependant on a pas vu d'élections par les homosexuels de délégués spécifiques mandatés par eux pour parler en leur nom. On le comprend, il n'y a pas de communauté sexuelle globale.

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