La FAO, Food and Agricultural Organisation, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, lance un appel au sursaut de conscience afin que les richesses mondiales servent davantage à la paix dans le monde qu'aux armes, aux stupéfiants, au nucléaire, à la publicité...
En 1998, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) chiffrait à 40 milliards de dollars l'ensemble des dépenses supplémentaires nécessaires pour s'attaquer aux maux les plus scandaleux de l'humanité : la faim, le non-accès à l'eau potable et aux soins de base, les problèmes de logement. Dans le même temps, le PNUD chiffrait trois autres budgets très caractéristiques, dix à vingt fois plus élevés : les 400 milliards de dépenses mondiales de publicité, les 800 milliards de dollars de dépenses mondiales d'armement, les 400 milliards de dollars de l'économie des stupéfiants.
Fin 2008, les quinze États de la zone euro se réunissent à Paris et décident de «libérer» 1.500 milliards d'euros en réponse à la crise financière. Dans le même temps, ils décident aussi de réduire leurs subventions au programme alimentaire mondial – qui pourtant ne vit que de ces subventions – de 40 % , de six milliards de dollars à moins de quatre milliards... Le prix de combien de vies humaines ?
Aujourd'hui en 2010, les dépenses d'armement atteignent 1.464 milliards de dollars et celles de la publicité 700 milliards de dollars, soit 45 % d'augmentation en dix ans, malgré les crises financières, économiques, environnementales et sociales.
10 % de ces sommes suffiraient à financer les programmes d'éradication de la faim dans le monde et à sauver le milliard d'affamés.
L'UDB rappelle l'engagement des États dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme :
– Article 1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits... Ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ;
– Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ;
– Article 25 : Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux...
L'UDB appelle tous ceux qui sont en colère à rejoindre sur le site (voir le site) l'appel de Jacques Diouf, directeur général de la FAO : «Nous devrions être très en colère face au fait scandaleux qu'un milliard de nos semblables continuent à être victimes de la faim».
Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras
(voir le site) de l'UDB pour consulter le communiqué.
Pour télécharger le communiqué au format pdf
■