Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la réforme territoriale à l'Assemblée nationale, l'amendement au code des collectivités territoriales qui avait été formulé par l'association Bretagne Réunie, et présenté le 2 juin par les députés François de Rugy (Nantes-Orvault), Thierry Benoit (Fougères), Marc Le Fur (Loudéac), Loïc Bouvard (Ploermel), Gérard Lorgeoux (Pontivy) et M. Christian Ménard (Carhaix) a été rejeté.
Au cours des débats, le député de la Haute-Vienne, Alain Rodet, a confirmé ce que certains savaient déjà : Serge Antoine, le haut fonctionnaire, auteur du découpage des régions actuelles, était un proche collaborateur d'Olivier Guichard. Beaucoup pensent en effet qu'Olivier Guichard, un baron du gaullisme en recherche d'un fief et qui affectionnait particulièrement La Baule, s'est fait découper sa proche région aux dépens de la Bretagne historique.
Philippe Argouarch
■- «... les commissaires de Philippe Le Bel étant venus à Nantes, le 10 août 1308, pour s'emparer au nom du roi des biens des Templiers en cette ville, le peuple se souleva contre eux et »les chassa et bouta vilainement hors de Nantes.« (in »Les Templiers en Bretagne, par le Chanoine honoraire Amédée Guillotin de Corson, citant lui-même Dom Morice) - Cent quatre-vingts ans plus tard, lorsqu'après la désastreuse défaite de Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juillet 1488, l'armée française vint assiéger Rennes, les Rennais ne furent pas moins courageux et envoyèrent «bouler» les émissaires de la Trémoille: «Ne pensez pas que vous soyez déjà seigneurs en Bretagne, le roy n'a aucun droit en cette duchée...» Maintenant, ce sont les Bretons qui n'ont aucun droit dans leur propre pays, si ce n'est le droit symbolique de mettre un bout de papier dans l'urne de temps en temps pour des élections magouillées de telle façon que nul ne peut être élu s'il n'est d'abord «adoubé» par les états-majors parisiens. Que ces élus, pourtant bien sages, réclament justice pour leur pays (et la plus élémentaire justice n'est-elle pas de respecter l'intégrité de son territoire), il leur est promptement signifié qu'il ne sont que des valets et que c'est Paris qui décide. Quelle pitié !
Constitution du 24 juin 1793 DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN Le peuple français, convaincu que « l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde » , a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, « afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie » ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. - En conséquence, il proclame, « en présence de l'Être suprême », la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen. ---Je note en présence de « « l'Être suprême » » ???.... Mais celui là ses « créateurs » ne l'ont pas crucifié… Quelle farce !!! Sans oublier l'appellation d'origine contrôlée « Déesse Raison »...
ART. 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.
ART. 17. - Nul genre de travail, « de culture », de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.
ART. 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme.
ART. 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
ART. 35. - Quand le gouvernement « viole les droits du peuple », l'insurrection est, pour le peuple et « pour chaque portion du peuple », le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
---Tout l'art des « démocratures » réside dans la justification _en légalisant et légiférant_ pour rogner et limiter ces droits ou de faire en sorte qu'ils ne puissent être pleinement exercés ! Le non respect _dans une légalité vicieuse et viciée_ de ces droits par « ces états » se fait avec la complicité et le fonctionnement de systèmes de désignation des élus à qui nous déléguons stupidement le pouvoir… de nous nuire ! L'étiquette « DEMOCRATIE » à elle seule, sert sans doute de tranquillisant aux peuples …