Difficile de mobiliser les électeurs pour une cantonale partielle par un dimanche de juin, lorsque le soleil est au rendez-vous, seulement 37,16 % des 11 699 inscrits ont choisi de déposer un bulletin dans l'urne.
Avec 51,44 % des suffrages exprimés le candidat soutenu par l'UMP, Patrick Le Diffon, arrive largement en tête de cette cantonale partielle, provoquée par la démission de Mme Le Marre (PS) élue en mars dernier au Conseil régional.
La candidate socialiste, Mme Le Guilly, avec 25,67 % des inscrits, se trouve largement distancée. En vertu de la loi électorale, pour être élu au premier tour il faut, entre autres conditions, réunir sous son nom un quart des électeurs inscrits. Ce qui n'est pas le cas présent, M. Le Diffon ne réunissant en effet que 18,50 %.
Un deuxième tour sera donc nécessaire. Une seule interrogation subsiste : dimanche prochain y aura-t-il un ou deux candidats ? En vertu toujours de la loi, un candidat ne peut se maintenir que s'il a récolté les voix d'au moins 10 % des inscrits. Ce qui n'est pas ici le cas ! Mme Le Guilly n'en récoltant que 9,23 %. Mais d'après les services préfectoraux il serait - techniquement - possible que la candidate socialiste se maintienne.
■