Brest, tête de pont des énergies marines

sommaire publié le 6/06/10 21:26 dans Environnement par Anne-Edith Poilvet pour Anne-Edith Poilvet
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Hydrolienne Tidalstream de la société Feldon Ltd (Grande- Bretagne) dans le bassin d'essai de l'IFREMER à Brest

La plate-forme technologique sur les énergies renouvelables marines va voir le jour à Brest. Une reconnaissance pour la région qui devient tête de pont d'un secteur d'avenir.

Les Assises de l'économie maritime, en décembre 2009, ont été l'occasion pour le Premier ministre d'annoncer que Brest avait été retenue pour accueillir la plate-forme sur les énergies renouvelables marines : le fruit de la mobilisation de tous les acteurs du territoire, de la Ville au Conseil régional en passant par Brest Métropole Océane, le technopôle Brest Iroise, la CCI, le Conseil général du Finistère, le pôle Mer Bretagne... Directeur du développement économique à la CCI de Brest, Thierry Guézennec explique que le Président de la République avait confié à l'Ifremer la mission d'étudier les sites potentiels d'implantation. « Nous nous sommes mobilisés pour valoriser notre savoir-faire et mettre en avant nos compétences. »

Brest dispose de plus de la moitié de la recherche marine française et européenne, du siège du pôle Mer Bretagne (« dont l'une des thématiques porte sur les énergies marines, avec notamment deux projets d'hydroliennes flottantes »), d'un tissu industriel performant « avec bon nombre d'entreprises capables d'apporter des solutions tant du point de vue mécanique que de la maintenance, logistique, fabrication composite et des études », d'un site d'expérimentation « naturel » avec la proximité de la côte, de capacités et d'infrastructures portuaires...

Un groupe de pilotage, porté par l'Ifremer, doit maintenant définir cette plate-forme. « L'objectif est de développer des systèmes de production d'électricité à partir de l'énergie des mers (vent, courant, houle, thermique) : la structure doit permettre de réaliser les études et de construire des démonstrateurs pour valider la technologie. Nous sommes à l'aube d'une filière qui peut devenir un moteur de développement pour le territoire avec le regroupement d'une cinquantaine de chercheurs mais aussi des emplois industriels, dans la maintenance... Un creuset qui dépasse le cadre bresto-brestois parce qu'il doit être exploré sur l'ensemble de la Bretagne. » L'obtention de la plate-forme est une reconnaissance pour Brest, mais reflète également les aptitudes des acteurs bretons à travailler en réseaux.

article paru dans le magazine armor

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