La grosse colère de Jacques Auxiette

Dépêche publié le 25/05/10 8:37 dans Politique par Ronan Le Flécher pour Ronan Le Flécher
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Représentation de la France en fonction de la répartition spatiale de sa population (source : site Worldmapper).

Jacques Auxiette nous a fait une grosse colère lors de la première réunion de la commission permanente du Conseil régional des Pays de la Loire. L'élu PS «fustige la réforme des collectivités territoriales». «Colère feinte ?», s'interroge sur son blog l'UDB de Loire-Atlantique. Découvrez le point de vue de l'Union démocratique bretonne pour qui : «M. Auxiette peut bien fustiger, des régions comme la sienne sont les meilleures alliées de la centralisation...» Ci-dessous reprise de larges extraits du billet du blog de l'UDB 44.

La presse (Ouest France PdL du 18 mai 2010) se fait l'écho de la feinte colère du président de la circonscription des Pays de la Loire à l'occasion de la première réunion de la commission permanente du nouveau Conseil régional.

Feinte colère ? Pas parce que les propos d'Auxiette sont dénués de justesse : il y a effectivement en France, aujourd'hui, une offensive sans précédent contre la timide décentralisation de 1982, et notamment contre les compétences et les moyens des régions, qui perdent l'autonomie fiscale et la compétence générale (capacité d'agir dans des domaines qu'elles estiment d'intérêt régional, même si la loi ne le prévoit pas expressément).

Le pouvoir central entend de surcroît modifier le mode de désignation des membres de leur conseil. Des élections sur le modèle des actuelles cantonales égareront dans le puzzle d'un miroir cassé tout vrai débat sur la région et son avenir.

Mais de quoi se plaint-il ?

Mais de quoi se plaint le président PS, élu d'une circonscription dessinée par l'État contre l'avis des populations, membre d'un parti qui s'est refusé à franchir de nouvelles étapes sur la voie de la décentralisation, et à remettre en cause le découpage qui casse les solidarités territoriales au profit des parcours Paris-Province ?

Que M. Auxiette et ses amis se posent donc la question : Y a-t-il en Europe un seul autre État que la France où les pouvoirs locaux peuvent être traités avec tant de désinvolture et de mépris ? Imaginent-ils Anjela Merkel décider tout à trac dans son bureau de réduire les pouvoirs et les moyens des régions allemandes ?

Des régions comme les Pays de Loire ou la Bretagne à quatre, par leur axe parisien et leurs moyens minuscules, n'ont pas été instituées pour représenter des populations et les mobiliser autour de projets débattus par elles, mais pour passer le balai et le plumeau dans le 22 pièces du propriétaire.

Sarkozy est dans la droite ligne du projet jacobin, auquel il doit le pouvoir."

Source : blog de l'UDB 44 - paru le 22 mai 2010 (nb : intertitre ajouté par ABP)


Vos commentaires :
yves le mestric
Vendredi 27 décembre 2024
« pour passer le balai et le plumeau dans le 22 pièces du propriétaire. » Très belle formulation qui illustre la langue du Molière du XXIeme s.

Marcel Texier
Vendredi 27 décembre 2024
Hasard de l'actualité: en même temps que j'entends parler de «la grosse colère» du sieur Auxiette, j'apprends avec beaucoup de tristesse la mort de Maurice Chauvet, natif du Gâvre, en Loire-Atlantique et membre du Commando Kieffer, débarqué en Normandie aux premières heures du 6 juin 1944. Peut-on imaginer un plus grand contraste: d'un côté un politique qui accepte sans états d'âme l'héritage de Vichy et de l'autre un héros qui a mis sa vie dans la balance pour laver la honte de ce régime ! Maurice Chauvet ne pouvait supporter le découpage instauré par le décret Pétain-Darlan du 30 juin 1941 et que Monsieur Auxiette voudrait tant voir perdurer. Il me disait, la dernière fois que je l'ai rencontré au Salon du Livre Breton à la Mission Bretonne, rue Delambre à Paris: «Nous serons en guerre avec la France, tant que la Loire-Atlantique n'aura pas rejoint le reste de la Bretagne !» Ces mots traduisaient une immense amertume de la part d'un homme qui, dans l'enthousiame de sa jeunesse, avait tout sacrifié pour sauver l'honneur d'un pays qui, au fond, se moquait bien de sa Bretagne natale. Paix à son âme !

Léon-Paul Creton
Vendredi 27 décembre 2024
En plus de trois décennies je n'ai jamais entendu…lu, de la part de l'UDB, de critiques publiques sur les choix, positions et orientations politiques de ses alliés, et surtout sur la compatibilité d'une telle alliance pour le combat mené et à mener.

Pas davantage, je n'en ai entendues en interne entre militants, sauf bien sûr quelques «mauvais esprits» _vraiment très, très mauvais qui bien entendu, ne sont plus au parti _ qui ont «osé» affirmer que les socialistes français, les communistes français et divers groupes français dits des extrêmes-gauches, n'étaient en ce qui concerne les intérêts des Bretons et de la Bretagne, pas différents des droites et extrêmes-droites jacobines françaises. Où est le bilan de leurs choix? Les critiques émises en serait-il un ?

Les régionales auraient-elles fait pèter les lacets du corset ? Quelques doutes quand même !On semble ménager JY LDrian... Sont-ce des intérêts triviaux contrariés ou volonté, acceptation de voir enfin la réalité ? Quels étaient donc leurs intérêts communs ?…

Pour les plus lents du bulbe l'expérience aurait pu s'arrêter en 1983, ce qui était _pour moi_ déjà bien tardif… Mais après tant d'années de collaboration, « l'on ne voudra peut-être pas « désespérer » Solferino, la place du Colonel Fabien et autres chapelles! ».

Sarkozy et sa réforme territoriale, comme national révélateur d'un film négatif, donnant à voir l'organisation du système politique, les actions et magouilles intellectuelles et d'appareils concernant la régionalisation. Perdue ???...Durant les trente dernières années. Perdues ???... Nous demandons maintenant de voir les photos, en couleurs si possible.


yann syz
Vendredi 27 décembre 2024
précision au commentaire de mr créton : si l'UDB participe à la gestion de plusieurs collectivités avec des partenaires de gauches, variables selon les contextes, ce n'est pas le cas, et celà ne date pas d'aujourd'hui pour la Région Bidon. Et il n'a pas fallu attendre un contexte «inhabituel» en B4 pour que l'UDB s'exprime de manière hostile envers le président de la région fantoche. le reste du propos est une opinion dont on peut débattre, mais ce point précis est par contre aisément vérifiable.

Léon-Paul Creton
Vendredi 27 décembre 2024
Mr Yann Syz, en Bretagne B4, le nombre de voix que représente « l'électorat régionaliste-écologiste » n'est pas du tout à négliger, et le PS ne s'y trompe pas qui veille à rattraper d'un côté ce qui pourrait lui échapper de l'autre. Il suffit de voir aux régionales de quelle manière efficace, il est retombé sur ses pattes écologiques et régiono-culturo-autonomiste _ il y en aura toujours quelques uns pour se mettre à disposition_ tout en maintenant ou favorisant la dispersion écolo-régionaliste globale. Que l'UDB en Bretagne ait gagné un siège au Conseil Régional B4 ne permet pas de discerner un avenir radieux. L'on peut seulement se demander ce qu'aurait été l'attitude d'Europe Écologie et …du PS si vous n'aviez eu qu'un ou deux élus, voir aucun. Je me surprends presqu'à le regretter…

En PdLL par contre il n'y a pas de problème régionaliste en dehors de celui de Loire Atlantique, que an Aotrou Auxiette n'a eu de cesse de réduire le plus possible. Il a certainement jugé le problème régionaliste de L.A de peu d'influence électorale sur l'ensemble des PdLL, et ne voulant en aucun cas lui apporter une reconnaissance et une publicité, il s'est senti en position suffisamment de force pour ne pas négocier avec lui, l'ignorer, le moquer, le nier.

Que pouvait donc faire l'UDB ? Sinon s'exprimer de manière « relativement » hostile, c'était le moins pour un parti autonomiste breton ! Même avec un PS comme partenaire d'hier et pourquoi pas de demain.

Mais ce n'est que l'avis d'un béotien.


Caroline Le Douarin
Vendredi 27 décembre 2024
Bonsoir

Avec le respect que je porte à M. Yann Syz, je lui demande ce qu'il entend par «région bidon» et par «région fantoche» ?

Car, si l'on réfléchit bien, il y a DEUX régions bidons et fantoches par ici et nous, en Loire-Atlantique, sommes debout entre les deux, comme certains se trouvent assis entre deux chaises...

La «B4» n'a pas plus d'alibi que les PDL, juste le même papa... désolée...

Caro à Rezé


yann syz
Vendredi 27 décembre 2024
je comprend la remarque de caroline le douarin. Je fais malgré tout une différence entre une région qui n'est que la boite administrative où l'on range des territoires très divers sous une appellation inadaptée et une région «amputée» ou pas «entière», mais dont le nom correspond à une entité connue et reconnue. Ceci dit, il est évident que pour les militants bretons de Loire atlantique, il est difficile de se retrouver dans les discours de ceux qui représentent ce que je nomme la région bidon comme dans les discours de ceux qui en B4 oublient parfois comme élus régionnaux qu'il ne représentent qu'une partie importante de la Bretagne.

Dr Le Mee
Vendredi 27 décembre 2024
La feinte indignation de l'UDB-44 est certes louable; il n'en reste pas moins que cette «montée au rideau» contre le baron Auxiette aurait été plus crédible si le logo de RPS (Régions et Peuples Solidaires) ne s'était pas retrouvé sur la profession de foi du mème Auxiette à l'occasion des dernières «régionales». Pour ceux qui en doutent l'AFB/EKB tient à leur disposition le document qui en fait foi. Autre élément de réflexion: comment se fait-il que l'UDB ait eu, en un temps, un représentant dans l'équipe du maire de St Nazer personnage connu pour sa politique antibretonne alors qu'il est originaire de Fougères ? Leon Paul Creton et Caroline Le Douarin ont parfaitement raison et leur diagnostic peut se résumer de façon abrupte dans cette simple remarque: l'UDB privilégie ses alliances avec la gauche française , and then ? Quels sont les résultats tangibles amenant à un changement radical dans la conduite des affaires bretonnes? La question reste toujours en suspens... l'UDB en est l'un des éléments moteurs Jean Louis LE MEE / bureau de l'AFB/EKB.

Patrick Chevin
Vendredi 27 décembre 2024
Cette carte représente les principales métropoles de l'Hexagone, par la population et le rayonnement économique... Prétendez-vous nier la réalité ? Peut-être par le déplacement de population à la stalinienne... Vous voulez rattacher à la Bretagne une ville qui n'a jamais été bretonne (mais résidence des ducs français du duché français de Bretagne,ou plutôt de Haute-Bretagne, Bro-Hall, Pays Gallo ?... Nantes est située à la limite du pays gallo (rive droite de la Loire) et du pays Poitevin (rive gauche). Quel mal y a-t-il à ce qu'elle soit la métropole économique de l'Armorique (de la Loire à la Seine, d'après César)? Est-ce que cela remet en cause la réalité locale des pays traditionnels, breton, gallo, normand, poitevin, angevin etc. ? Réjouissez-vous plutôt et profitez-en pour détacher une bonne fois pour toute le pays Gallo de la basse Bretagne (la vraie, celle qui a conservé le breton/gaulois pendant um millénaire, et pour qui les Haut-Bretons n'étaient que des Français, Gallaoued!!!)... Ainsi il sera possible, de revendique votre autonomie, mais pas celle du duché latinophone/francophone de Bertaeyn, mais du Pays breton, celui dont les voyageurs de France, de Navarre et d'Ailleurs, disaient qu'on s'y sentait partout sauf en France... les choses ont bien changé depuis evid toare!...


Gilbert Deshayes
Vendredi 27 décembre 2024
Faudrait savoir Monsieur Chevin, Grande Armorique ou réduit bas-breton ? Et après avoir détaché le Pays gallo de la Basse-Bretagne, qu'est-ce qu'on fait pour trouver les «vrais» bretons ? On trie ?

patrick chevin
Vendredi 27 décembre 2024
Vo ked e'm. Pep hini 'zibabo pe leh 'n eus c'hoant chom... Au Pays Breton, le breton sera officiel à égalité avec le français, au Pays Gallo, la langue officielle sera le français uniquement (et le gallo, si ça les amuse...) Ce qui est sûr, c'est que sans la frontière linguistique, il n'y aura pas de frontière du tout, et sans le breton, pas de Bretagne !(je ne parle pas la langue de la secte de l'überunfan...)

pierre camaret
Vendredi 27 décembre 2024
Le commentaire de Patrick CHEVIN s'inscrit dans une forte logique , apres s'etre separe des francais (sic) de Bretagne , il faudra se separer des «metis»vivant en «Petite »Bretagne . A Ouessant par exemple , ou des descendants d'immigres italiens depuis 3 siecles ) construction ) ont fait souche . Beaucoup de travail en perspective .Il faut epurer , epurer .

Prigent Michel
Vendredi 27 décembre 2024
C'est vrai que si nous étions une démocrarie normale, il y a belle lurette que la Basse-bretagne (au moins) aurait vu sa langue bénéficier d'un statut oficiel. Cette revendication n'est pourtant pas un élément exclusif de la reconnaissance de la Bretagne en tant que «minorité nationale», sinon autant dénier l'indépendance ou l'autonomie de l'Irlande et de l'Ecosse, pays qui ont troqué leur langue au profit de l'anglais.

Marcel Texier
Vendredi 27 décembre 2024
Pour Monsieur Patrick Chevin, il faut «é-li-mi-ner!». Mais, à force d'éliminer, il va représenter tout seul le peuple breton. Sans doute s'inspire-t-il de la chanson de Renaud (Séchan): «Je suis une bande de jeunes A moi tout seul. Je suis une bande de jeunes, Je m'fends la gueule !»

valy daniel
Vendredi 27 décembre 2024
ce que mr chevin ne sait pas ; c'est que si le breton existe encore, c'est que des gens se sont battus pendant des siecles pour proteger la bretagne;cela se nomme : les marches de bretagne . exemple: le pays de retz .et que dire de l'origine du parler breton et des celtes .le malaise des bretons en general ; ils ne connaissent pas leur histoire .

patrick chevin
Vendredi 27 décembre 2024
C'est tellement qu'aujourd'hui la Bretagne et entièrement française et francophone...

Pierre CAMARET
Vendredi 27 décembre 2024
C'est certain Patrick CHEVIN , mais il y a des pays qui ont reussi leurs reconquetes culturelle , economique et autres . Une seule certitude ils etaient mieux organises que les bretons et surtout et surtout ont eu , eux des vrais Dirigeants pragmatiques qui avaient une juste evaluation des choses . La Bretagne c'est surtout (helas) du Folklore.

patrick chevin
Vendredi 27 décembre 2024
Nous somme bien d'accord. (À mon message précédent, il fallait lire: «Cest tellement vrai...») Pour ceux qui s'intéresseraient à mes vues hétérodoxes: brovreizpaysbreton.forumparfait.com Ken a vo ar henta tro!

Pierre camaret
Vendredi 27 décembre 2024
LP CRETON .Je viens de retourner d 'un voyage a Taiwan et Philippines ou j 'ai bien sur rencontre des Bretons .. sur un plan professionnel , sur un plan Breton .Une moyenne: tous sont desenchantes, mais pas desesperes . LP CRETON je suis votre raisonnement , si les Partis et mouvements bretons etaient honnetes ( ils ne le sont pas )ils devraient faire un audit et evaluer les situations entre ce qui est leur Dogme ( la je pense surtout aux gens de gauche ) et la realite des faits et donc changer leur orientation . Je vois l 'UDB se lever contre la Reforme Regionale ( ils ont raison ) que propose t-il ?? ... des affiches demandant l'autonomie , bien mais le pouvoir parisien s 'en fiche ( mauvais jeu de mots ) et la reforme parisienne passera , l 'UDB paiera les affiches ( enfin l 'UDB , je veux dire les cotisants )Donc on simplifie : la grosse colere de l 'UDB ... plouff??. Pour moi 40 ans de pedalage dans la pate a crepe . C 'est trop .

Michel FRANÇOIS
Vendredi 27 décembre 2024
Rédacteur de l'article cité du blog de l'UDB, j'entends depuis mon adhésion à l'UDB en 1977 (et avant) toujours les mêmes jugements, et depuis 1973 (fondation de B5) et 1976 (mise sur pied du CUAB avec l'organisation de la première grande manifestation)jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas changé de langage sur la réunification et j'agis dans un esprit unitaire sur les sujets importants où il y a accord, comme celui-là. Pourquoi s'en priver ? Ce que les critiques de l'UDB ne veulent pas voir, c'est que les Bretons votent comme s'ils n'acceptaient pas d'être réduits à ce qu'ils ont de spécifique. Ils sont aussi parents, automobilistes, salariés, commerçants, paysans ou patrons, riches ou pauvres, actifs ou retraités, etc, et ils connaissent à ce titre - en tendance -les mêmes clivages que dans le reste du monde. C'est dans ce terreau (hétérogène certes) que se nouent des alliances qui ne sont pas satisfaisantes sur tous les sujets, parfois très importants. Mais qu'apporte une négation de ces choix quand les Bretons votent avec, et quand les listes «d'union bretonne» obtiennent des résultats parfois sympathiques mais qui ne pèsent pas sur la conduite de la Cité ?

Tête d'une liste UDB/Emgann/Pobl en Loire-Atlantique pour les deuxièmes élections régionales (1992 je crois), j'ai vu la liste obtenir un nombre de voix inférieur - sur les cantons où la comparaison était possible - à celui de l'UDB seule! Les thèmes bretons n'ont pas avancé, et les habitants de Loire-Atlantique n'ont pas, à 99 % pratiquement, saisi l'intérêt de la démarche, dépourvue d'effet sur leur vie quotidienne. Les alliances permettent aux Bretons de traiter mieux ou moins bien - selon leur point de vue - certains aspects de leur situation générale, pas beaucoup les aspects spécifiques, mais la présence de ceux qui se préoccupent des deux est au moins comprise. Par là-dessus, il y a la centralisation des médias et de la vie politique, qui joue le rôle d'étouffoir qu'on attend d'elle. Je vais faire au prochain conseil municipal de Saint-Herblain, à l'occasion d'un voeu contre la réforme Sarkozy des collectivités locales, une intervention voisine sur le fond de celle que vous avez lu sur le blog. Le 30 juin seront installés les premiers panneaux bilingues d'entrée/sortie de la ville. Le drapeau breton flotte sur la mairie depuis 1989. C'est peu ? Sans doute, mais sans présence sur une liste d'alliance que les Herblinois reconduisent depuis 1977,il n'y aurait même pas cela, qui conforte les conditions d'une évolution. Au bénéfice de qui ?

Pourquoi un «mouvement breton» défini par ses seules revendications spécifiques (en gros) tient-il sur l'UDB des propos hostiles récurrents que je n'entends pour ainsi dire jamais autour de moi ? Respectons nos engagements..., ce que nous avons en commun ...et les Bretons, dont nous sommes les uns et les autres, et qui ne pensent pas tous sur le même modèle.

Amicalement,

Michel FRANÇOIS.


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