Outreauge à citoyens

Lettre ouverte publié le 20/05/10 8:55 dans Justice et injustices par Pascal Dazin pour Pascal Dazin
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Pascal Dazin

Docteur en médecine, médecin du travail

Fondateur de « l’Alphabet du Respect des Enfants »

Responsable de REPARE, « Résistance des Parents Responsables »

La Hulotte 22940 PLAINTEL

Madame Michèle ALLIOT-MARIE

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

13, Place Vendôme

75042 PARIS Cedex 01

19 mai 2010

Seconde lettre ouverte à Madame la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

Objet : Violences judiciaires banalisées ; troubles identitaires parentaux ; violations de la Constitution et des Conventions ratifiées (CIDE, CEDHLF)

Madame la Ministre,

J’ai bien reçu votre plaidoirie du 17 mai 2010, en réponse à ma dénonciation vertueuse du premier mai, que je vous avais présentée sous forme de lettre ouverte.

Ce courrier n’est en aucun cas une réponse politique émanant d’une Ministre d’Etat. Vous gommez l’intégralité de mes propos et me soumettez un « copier-coller » de la réponse type que j’ai lue cent fois, émanant du Ministère de la Justice en destination d’adhérents de l’association que j’ai fondée.

Vous m’indiquez que je dois prendre un bon avocat, vous retenez que je vous expose ma situation judiciaire personnelle, oubliant (comme dans tous ces procès normalisateurs, à charge exclusive, au civil comme au pénal) que vous ai présenté cet exemple caricatural pour affirmer le manque d’honnêteté récidiviste du personnel judiciaire et para judiciaire en place.

Et surtout, vous plaidez en porte-à-faux total qu’il faut respecter le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, lequel interdirait selon vous l’intrusion du pouvoir politique dans les affaires judiciaires en cours, fussent-elles de malhonnêteté durable.

Pourtant, le fait de vous laver ainsi les mains des sales affaires judiciaires que je dénonce prouve que vous cautionnez le travestissement du pouvoir judiciaire républicain. Pire encore que de seulement collaborer avec cette caricature de droit, vous êtes dans la collusion, la confusion totale avec elle. Collaborer n’a jamais été rester neutre, Madame la Ministre, et vous vous faites complice des terribles « outreauges à citoyens » que je dénonce.

De plus -et là je reconnais que vous êtes la première à aller aussi loin dans l’indécence originale- vous me renvoyez mon courrier , surligné au passage où je vous expliquais pourquoi je ne prendrai pas cet avocat que vous tenez tant à me vendre dans votre réponse. J’ai donc une mauvaise note et dois réviser ma copie ? C’est ce que je fais par la présente, avant de la renvoyer au Maître.

Je tire trois tristes enseignements en découvrant la pauvreté politique de votre réponse.

1) Me renvoyer mon courrier est irrespectueux. Vous en aviez certes « le droit », puisque ce n’est pas interdit par nos livres rouges, mais vous ne faites qu’imiter tous ces magistrats qui depuis seize ans se sont assis sur mon dossier (que j’ai engagé ou pas un avocat), comme depuis quarante ans ils jugent et discriminent des parents en violant deux Conventions ratifiées (ce qui est pour le coup interdit par la Constitution) en s’asseyant sur les réalités de terrain et le devoir de respecter les citoyens avant de les juger. Et surtout, vous ne faites que copier ces avocats –que j’attaque, et non que je paie- et ces magistrats , y compris trois procureurs, qui ont jeté les pièces que je voulais leur montrer. Mon dossier brûle doigts des cabinets, des salles d’audience et des ministères : dont acte. L’un de ces magistrats interrompit la séance de condamnation préméditée sous les applaudissements de toute la salle d’audience quand je lui ai demandé de me présenter ses excuses au nom de ses collègues pour avoir gâché ma vie de famille, ma vie professionnelle et ma vie associative avec l’aide d’avocats sans foi ni loi. Il me glissa un « si vous voulez » en tremblant quand je lui ai demandé de prendre mon dossier qu’il jeta à la poubelle. Je n’avais pas d’avocat, fort heureusement. Vous avez fait de même. Les Résistants auraient-ils emporté le courage dans leur tombe, et ceux qui s’en réclament à présent ne seraient-ils plus que leurs fantômes ?

Je tire donc l’enseignement qu’un courrier qui paraît très poli comme celui que vous me faîtes manque au principal de sa tâche : être respectueux. On se croirait au tribunal!

Ce goût pour la façade mais pas pour le fond est typique de la « grande profession » que le chef d’Etat a promis à ses camarades de faculté de valoriser durant son mandat.

2) la parade gouvernementale est très rodée quand les citoyens critiquent à raison la justice qui les opprime sans qu’ils soient délinquants, qui abuse de son pouvoir et prouve dès lors la faiblesse de son autorité, qui est devenu obèse par l’ingestion d’affaires annexes en négligeant de s’occuper de son coeur de métier (car la Justice ne manque nullement de moyens, puisque ce sont les gens de justice qui sont devenus fous d’affaires, au détriment des services publics neutres et bienveillants dont ils combattent robes et manches l’émergence)

-J’ai stimulé cent adhérents à prouver au Ministère de la Justice que le fonctionnement judiciaire banalisé n’est plus constitutionnel.

Et cent fois vos prédécesseurs ou vous-même avez adressé la réponse méprisante et absurde que vous me faites.

-Vos contemporains, certes ni avocats ni ministres, vous prouvent qu’il ne s’agit pas d’erreurs mais de vice, qu’il n’y a rien à espérer mais encore plus à perdre?

Vous nous affirmez qu’il faut nous jeter plus profondément dans la gueule du loup, en ayant confiance dans ses crocs, finalement au nom du principe de la séparation entre les hommes politiques et les hommes de la rue, que vous respectez quant à lui avec scrupule.

-Nous vous reprochons de laisser la Justice se transformer en machine à broyer illégale où tous les coups sont permis, en centrale d’affaires sans risques ?

Vous nous répondez que vos responsabilités ministérielles et votre dévotion toujours mieux affichée pour la séparation des pouvoirs vous contraint à conseiller d’engager un autre avocat et d’avoir confiance dans le loup-garou.

-Nous vous exposons un problème sociétal tabou de première importance?

Vous restez aveugles à la pollution de l’appareil judiciaire par des opportunistes en robes noires plus intouchables que les ayatollah ou les nobles d’avant 1789,

vous êtes frappé(e)s de surdité face à la pollution des relations humaines par des procédures insensées et aux conséquences humaines et sociales irréparables/

Une soudaine mutité vous fait taire les machinations obscures entre gens de robe qui cherchent à préserver leurs privilèges avant de servir la Justice selon les principes républicains, allant jusqu’à commettre les grossières bavures que je vous ai exposé dans le courrier que vous avez classé sans suites, comme les classeront les professionnels de la ligne hiérarchique que vous me conseillez de saisir.

Et enfin, vous faites mine de ne rien comprendre et d’avoir tant d’autres choses importantes à régler : la grippe A, la burqa, l’abandon de l’abandon du juge d’instruction, la mise à disposition d’un avocat immédiatement et pour tout motif, le délit de violence psychologique masculine au sein des couples pas encore séparés, le sort d’une française jugée à l’autre bout du monde… Par une « justice » opportunément méprisée ici mais qui ressemble pourtant tellement, toute dérive idéologique mesurée, à celle que vous défendez vous-même.

Je vous dis que la peine de mort est infligée avec grande perversité en France, pays qui se gargarise de l’avoir abolie, mais où tous les jours, au sortir d’un tribunal d’affaires, d’un cabinet d’affaires, des hommes se suicident et même parfois tuent en ne supportant pas les violences institutionnelles banalisées et protégées ?

Pour le coup, vous êtes originale par réaction épidermique, et vous me renvoyez mon courrier surligné dans les passages qui sont supposés me prouver que je suis un mauvais consommateur de « justice ».

3) Tout n'est pas génétique dans les caractères récessifs et dominants de nos aliénations

En observant la constance de cette parade de gestionnaires politiques, je constate une fois de plus que les gouvernements, les partis, sont majoritairement composés de diplômés en droit qui ont été avocats et juges, le deviennent en cours d’exercice par intérêt personnel, ou retourneront aux affaires judiciaires ensuite, sans jamais avoir connu la vie réelle de leurs contemporains, qui ne sont pas nés justiciables, mais citoyens.

Qu’une profession soit judiciairement dominante dans un pays socialement récessif est rendu possible parce que cette profession intrinsèquement puissante s’est organisée peu à peu en corporation opportuniste, typiquement perverse narcissique et non pas républicaine. Son comportement est même para mafieux quand le besoin s’en fait sentir. Elle conditionne et stérilise la vie politique, et le copinage entre pouvoirs qui affirment être séparés s’exerce autant que de besoin pour la pérennité d’un système très particulier, un Etat fort judiciaire.

J’affirme donc qu’en France, gouvernements et partis contemporains, jadis truffés de militaires protégeant les abus de gens d’armes, sont à présent aux ordres des nouveaux maîtres pourtant plus souvent chanteurs que ténors, et que ce lobby surpuissant n’est respectueux de la séparation des pouvoirs qu’en façade.

Gouvernements, partis, et le chef d’Etat français, gèrent la crise spirituelle et morale par l’étouffement et le mépris (j’appelle cela le légazisme) , et la crise économique par les effets de manches et parfois même de simples gros mots sublimés dans les médias.

Ils ne donnent même plus l’exemple. C’est à tel point que l’on pourrait regretter un Président de la République militaire qui prenait certes les français pour des veaux mais organisa (quand même !) la Résistance, quand on le compare à un chef d’état avocat qui les aime à présent en moutons, noirs de préférence, distillant les images de son apparente autorité quand il ne se montre en réalité seulement autoritaire, et qu’il ne parle que de la Résistance des autres sans pouvoir proposer la sienne en exemple.

Quant au pouvoir judiciaire -le troisième pouvoir, l’ultime recours- il est passé au premier plan de l’activité politicienne contemporaine. Ceux qui hier critiquaient un état trop militariste jusqu’à commettre et étouffer des crimes, ont oublié leurs beaux idéaux d’antan. Ils ne veulent pas voir les crimes d’une nature plus subtile et décalée, qu’ils cautionnent pourtant aujourd’hui comme hier. Ils laissent l’appareil judiciaire envahir, coloniser nos contemporains, « au nom du droit pour tous » , mais des droits discriminant tout le monde selon des critères de normalisation, de management magistral. Car il s’agit d’un droit vicié, discriminant et non fédérateur, mal servi et dévoyé chaque fois que possible, et quotidiennement en «justice familiale» et ses très nombreuses retombées pénales.

Cette viciation d’un organe devenu prédateur permet tous les excès de pouvoir, les intrusions les tricheries, les malhonnêtetés, le compérage, l’absence d’idéal républicain, et même facilitant la tâche à des personnalités ambiguës qui n’en demandaient pas tant et seraient restées dans les clous sans ce laxisme et cette compromission pour les affaires ambiants.

En conclusion, je retire de votre courrier poliment méprisant que nous ne sommes pas prêts de sortir de la crise morale et identitaire en France, que ce n’est pas avec votre appui que nous le ferons, que vous êtes complice de la multitude d’outreauge à citoyens que je dénonce vertueusement, à côté des quelques outrages à magistrats, parallèlement à la traque quelques femmes en burqa par ceux qui se courbent avec déférence devant les nombreuses robes noires délinquantes, portant ce masque intégral contre la Justice sobrement républicaine

Finalement, votre métier, au-delà de la charge de travail indéniable qui reste à votre crédit, ne consiste qu’à séduire des électeurs, des citoyens qui doivent faire leur devoir à votre profit une fois tous les cinq ans. Votre fiche de poste ne mentionne pas que vous ayiez à prendre votre part au sujet de la restauration de l’éducation civilisée de nos enfants dans le cadre républicain, puisque vous laissez leurs destinées et leurs personnalités être conditionnées dès la naissance par la jungle des affaires, sous prétexte de leur intérêt supérieur.

Ceux qui pensent qu’on aimerait mieux nos enfants que jadis, qu’on les exploiterait moins que ce que l’on dit de nos aïeux, se font bien des illusions.

Jadis, les parents mettaient vite leurs enfants au travail.

Maintenant, on aide les parents à se déposséder de leurs devoirs, et on laisse les professionnels psycho-judiciaires exploiter l’image de leurs intérêts fondamentaux.

Mais votre façon de faire la politique, celle du « rien ne change mais tout se transforme », n’est-elle pas de longue date basée sur ces leurres ?

Les veaux, déplorés par de Gaulle, sont passés de mode : à présent le mouton se tond bien, et on ne le met plus dans un carton pour l’imaginer : on le met dans un tribunal pour le conditionner.

Veuillez agréer, Madame la Ministre Garde des Sceaux, complice d’outreauges à citoyens, mes salutations civilisées.

P. Dazin


Vos commentaires :
ALAIN GUILLOU
Vendredi 15 novembre 2024
Cher Pascal,

Pour commenter cette réponse à la ministre te renvoyant lâchement l'original de ta lettre comme ci c'était une patate chaude très brûlante, voici ci-dessous une autre lettre que j'avais adressée au Pésident Chirac en retour à une réponse de son Chef de Cabinet.

Pour comprendre le contexte je cite en préalable :

- la Convention Internationale des Droits des Enfants (CIDE) - l'Arrêt de Cassation Lejeune 93 anti-républicain et signature d'un véritable coup d'état Ajudiciaire - les articles 5 et 55 de la Constitution

L'arrêt Lejeune 93 interdisait jusqu'en Mai 2006 d'invoquer la CIDE dans les chambres spéciales aux affaires juteuses et familiales des tribunaux. (dans la pratique depuis Mai 2006 la CIDE n'est pas plus respectée par les divorcistes)

Hors l'article 55 de la Constitution dit : « les traités ratifiés par la fRance ont une autorité supérieure aux lois »

Très clairement les juges ont pendant toutes ces années (mais plus encore aujourd'hui) ont violé les lois de ce pays avec leurs complices avocats.

L'article 5 de la Constitution dit tout aussi clairement qu'il est de la responsabilité du Chef de l'Etat de veiller au respect de la constitution.

La Ministre ne doit certainement pas te renvoyer ta lettre . Cette action est illégale et anti-républicaine. Elle a le devoir sacré conféré par le peuple français de soumettre ce problème majeur au président de la république.

De son comportement il en résulte une mortalité effarante ( ) qui je l'espère amènera un jour les Nations Unies à créer un nouveau délit : celui de « Crime contre la Civilisation ».

( ) suicides massif des pères , perte de contrôle de pères meurtriers à bout de tout parceque harcelés par l'Ajustice et à qui les robes noires ont enlevé tout droit de vivre (privations de ressources, vol et rapt d'enfants par décisions illégales, destruction massives de famille, exclusion sociale par alcoolisme et déprime … et l'espoir de base qui nous fait vivre).

Les femmes aussi qui se croient gagnantes dans la majorité des divorces souffrent de cette situation . Les média martèlent sans cesse l'information qu'une femme meure tous les trois jours sous les coups de son compagnon. Ce qu'ils omettent de dire c'est que bon nombre de ces cas sont le résultat direct d'un harcèlement sans nom sur des pauvres types qui ont été complètement dépecés par l'avidité du lobby divorcistes.

Attention ne vous méprenez pas sur mes propos : rien ne peut excuser cette violence mais, dans de très nombreux cas, ceux qui en sont directement responsables sont des êtres sans âme qui dissèquent froidement des vies humaines à coup de stylo dans le silence feutré de leur tribunaux . Malheureusement ceux là ne connaissent pas la honte et ne sont jamais puni pour les pires exactions : au contraire on les récompense en les mutant avec promotion (voir mon précédant commentaire sur l'ABP)

Le pouvoir dans ce pays n'est absolument pas là ou vous le pensez !

____________________________ Lettre à M. Chirac du 24 Mai 2004

La réponse du 2 avril 2004 référencée SCP/E & A/U18164 qui a été faite en votre nom par M. Gérard Marchand chef adjoint de cabinet suite à mon courrier du 13/03/2004 démontre que ce dernier ne veut absolument pas lire les véritables réalités sociales de notre pays. Sa réponse est une insulte à notre constitution et au peuple souverain.

La politique d'autruche des hauts fonctionnaires de l'état qui dirigent la classe politique nous mène tout droit dans le mur. Toute l'histoire de France nous enseigne les dégâts causés par les dérives judiciaires et autres abus de pouvoir de type inquisitoire dont la justice aux affaires familiales (devenue une véritable poubelle en état de décomposition avancée) en est le prototype. Par autoritarisme ou par conditionnement des centaines de milliers de citoyens honnêtes, pères responsables et autres français bafoués sont condamnés à tout juste survivre (quand ils ne meurent pas) avec au fond du cœur et de l'âme une haine indescriptible envers des parasites sans scrupules qui détruisent notre société et nos libertés fondamentales.

En tant que père de famille et citoyen français j'exige une réponse décente, honnête et documentée à mon courrier ainsi que la cessation immédiate du lynchage judiciaire de ma famille et une réparation. Dans le cas contraire, je n'hésiterai à aucun moment à créer un événement d'une ampleur Médiatique sans précédant qu'aucun censeur ne pourra intercepter et que personne au monde ne pourra ignorer. La détermination, l'humour et la créativité sont les seules armes dont je dispose mais au contraire des actions des juges, le ridicule, lui, ne tue pas.

Que vous le vouliez ou non le peuple français vous demandera des comptes. Les articles 5 et 55 de la constitution vous imposent de faire respecter la Convention Internationale des Droits des Enfants par l'interdiction d'un très nocif et criminogène arrêt de cassation Lejeune 93 ne profitant comme vous le savez qu'aux ultra-libéraux divorcistes. J'attends votre réponse.

………. ……………..

Je conclurai en réponse que rien n'a changé depuis Mai 2004

Pour l'histoire la CIDE fut rétablie en Mai 2006 sous prétexte de donner à des enfants le droit d'aller consulter un avocat afin de porter plainte contre leurs parents .

Où se trouve aujourd'hui la limite entre le besoin fondamental de justice de la société et l'abus de pouvoir caractérisé que nous subissons quotidiennement et qui fait gagner toujours plus d'argent et de pouvoirs à un cancer qui ronge notre civilisation ?

Alain Guillou Père bafoué et résistant

Pour information comme des milliers de pères et de familles j'ai subi l'OUTREAUGE de cette déviance.

Explications : Suite à des jugements en mon absence à l'autre bout du monde pour lequel les robes noires ont lancé une commission rogatoire pour la forme après le jugement j'ai des dettes de pensions alimentaires très exorbitantes à payer et sans relation avec mes gains de l'époque (il n'y a pas d'erreur ici mais seulement la volonté formelle de détruire une vie pour gagner plus d'argent)

Ma fille que je n'ai pas vue pendant 4 ans s'était évadée seule de la Réunion à l'age de treize ans et demi pour me rejoindre. J'ai vécu un enfer , un harcèlement indigne pendant toutes ces années

Après avoir perdu maison et capacité professionnelle on m'a empêché en me saisissant de nourrir mon enfant après m'avoir volé 4 ans de sa vie (+ 4 ans de crise ultérieure à cause de toute cette pourriture institutionnelle soit un total de 8 ans).

Encore aujourd'hui et depuis plus d'une dizaine d'année je vis tous les jours avec la menace permanente de la visite d'huissiers qui me relancent.

Je suis aujourd'hui très officiellement et dans la pratique INTERDIT DE TRAVAIL dans ce pays puisque la totalité de mes gains sont saisi (oui je dis bien la totalité 100%). La seule chose que j'ai le droit d'avoir c'est le RMI … seulement … dans de grandes difficultés il y a deux ans je l'ai demandé . Ont me l'a refusé. Je n'ai pas non plus de couverture sociale parce que je me refuse par mesure de survie et de légitime défense à faire toute déclaration d'impôts.

Mais je m'estime moins malheureux que certains. Je suis vivant , je ne suis pas alcoolique et ma fille que j'aime par dessus tout va bien. J'arrive tant bien que mal à louer une maison avec en permanence dans le salon, prêt à partir définitivement sur les routes, un super vélo couché attelé à une remorque qui me permet de continuer tant bien que mal mon métier de photographe en voyageant dans notre belle Bretagne.

Je constate aujourd'hui l'échec du seul pays que je connais au monde qui lutte très furieusement pour se mettre dans le pétrin au lieu du contraire.

Des enfants sans pères et sans repères brûlent les voitures attaquent les bus, les pompiers et la police, des hordes de jeunes s'enivrent sur la place publique … mais finalement « tout va bien madame la marquise » : les robes noires s'engraissent de plus en plus !

J'invite tout lecteur à visiter mon site www.guillou.com pour plus d'informations


bernard chapalain
Vendredi 15 novembre 2024
M.Dazin, je vous félicite pour cette seconde lettre ouverte à Mme la Garde des Sceaux, tout simplement parce que ce que vous dites est partagé par bon nombre de citoyens. Cela ne parait peut-être pas car la plupart ne saurait pas le dire et surtout l'écrire aussi bien que vous. En tant que Prdt de l'association APRES (Alternance Parentale Responsable Egalitaire après Séparation) depuis plusieurs années, j'ai été le réceptacle de tant de critiques de la Justice Familiale et des avocats spécialistes du droit de la famille que je me permets d'affirmer cela. Moi-même, lors de courriers adressés à nos élus, j'ai été victime du fameux « copier/coller » (si pratique …), ce qui m'amène aussi à déplorer l'indigence politique des réponses de nos responsables. Mais c'était avant Outreau …

Un Garde des Sceaux précédent m'a aussi servi ce conseil de changer d'avocat, ce serait donc l'avocat la cause du mal être judiciaire, y en aurait-il à éviter ? Personnellement (c'est mon avis), dans les affaires familiales ils sont tous à éviter.

Vous avez raison, la société devrait tout faire pour préparer un des meilleurs avenirs à nos enfants (le meilleur de nous-mêmes), pour protéger les familles (cellules de base de la société), mettre en œuvre tous les moyens (et il y en a, nous sommes au 21è siècle) pour éviter que l'espace judiciaire devienne un lieu de business caractérisé. On est en République, non ?!

C'est bien vrai que les « affaires » vont croissant, drainant avec elles des millions d'Euros, paupérisant les familles alors qu'elles sont déjà (le plus souvent) en difficulté. Les juges sont intouchables, les avocats sont en corporation, tout ces gens font un travail sans risque et l'utilisent pour leur profit personnel, bien entendu. C'est tellement vrai que de plus en plus de politiques font reconversion au métier d'avocat. C'est plus facile que se lancer dans le business industriel, les affaires viennent d'elles-mêmes ou à grands coups de publicité « pour avancer dans un monde de droits ». C'est sans risque et ça doit surement rapporter gros, mais ça n'enrichit pas le pays, au contraire, et ça ne grandit pas non plus la France, qui vante pourtant partout ses Droits de l'homme.

Les citoyens ont peur de leur Justice, c'est ce qu'a révélé les sondages post Outreau, c'est sans doute la raison pour laquelle ils restent muets, n'osent la critiquer ouvertement.

Ainsi nos courriers aux politiques dérangent, sont classés verticalement et génèrent des réponses vaseuses et des copier/coller, de la surdité, pourtant on est en Démocratie non ?! Tout le monde doit pouvoir s'exprimer et être considéré, respectueusement.

Cette problématique du traitement des séparations parentales, qui détruit les parents (pères et mères de toute façon), qui pénalise affectivement et dans leur construction et éducation les enfants concernés, mais aussi les autres qui les côtoient et voient les excès du judiciaire, est un problème majeur de la société et devrait être pris d'urgence à bras le corps.

Mais, en conclusion, les politiques préfèrent s'atteler à des problèmes de second ordre, plus médiatiques et ne règlent rien des problèmes de fond, politique du court terme oblige, alors craignent t'ils eux aussi l'Ajustice ou attendent-ils la catastrophe comme souvent désormais ?


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Merci pour vos commentaires et votre appréciation, Monsieur Chapalain. «l'espace judiciaire devient un lieu de business caractérisé», remarquez-vous. C'est rigoureusement exact, et très bien résumé! Et l'espace politique est devenu asservi à ce lieu de «managistrement» et de profit d'«avocoach». Quant aux élus, soit ils sont avocats ou juges, ce qui laisse réellement rêveur quant à leur immersion réelle dans la société civile qu'ils plaident si bien connaître, soit ils le deviennent pour s'assurer les faveurs du lobby encas de procès personnel... La république française n'est pas bananière: Cà, c'était au temps béni des colonies. Car après une tentative de développement social et de respect de nos idéaux en «métropole», elle est devenue judiciaire in situ, elle colonise les citoyens transformés peu à peu en justiciables, et dégradés dans leur dignité comme dans l'exercice de leurs responsabilités fondamentales. Pour l'ajustice familiale, sous prétexte de ce qu'ils ont souvent fait de mieux dans leur existence, c'est «normal», puisque cela est un marché que ce lobby exploite sans états d'âme.

On parle beaucoup des troubles identitaires dans le monde du travail, et à fort juste titre.

Mais il est interdit voire très dangereux (j'en ai fait l'expérience, comme des centaines d'autres) de dénoncer les troubles identitaires familiaux par capture judiciaire... Intrusive, abusive,lucrative, discriminante, amorale et illégale.


Michel WILLEKENS
Vendredi 15 novembre 2024
Il y a des millions de preuves que notre système judiciaire n'est pas bon, et que les procédures (les procès durs) sont trop longues.

Dans cette justice familialiste mercantile, les parents sont capturés illégalement par le monde affairiste judiciaire sous prétexte juridique. Les familles les plus faciles à capturer sont celles où les enfants sont en bas âge voire pas encore nés. Le père et la mère y sont sacrifiés sur l'autel du portefeuille boursier des avocats divorcistes. Il s'agit d'un massacre à l'ordonnance crapuleuse. Les familles où les enfants sont plus âgés commencent à être impactées, comme on agrandit un champ exploitable en déboisant ensuite les alentours. Ici, ce sont les pères qui sont discriminées négativement. Là, ce sont les mères qui sont discriminées de la même manière. L'on croit que c'est grave pour les enfants, puisqu'ils sont déjà élevés et «conditionnés» à la biparentalité, mais cela reste très douloureux quand même (il y a cependant moins de suicides chez ces victimes de la défoliation judiciaire que chez les pères d'enfants qui perdent tout, et assez souvent pas pour la première fois, d'où le concept imbécile de «psychose bi-polaire»). STOP à l'industrie du divorce ! Voir le site


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Merci pour cette réaction, Monsieur Willekens. Vous touchez du doigt l'un des nombreux paradoxes qui convergent vers la même certitude d'exploitation éhontée des difficultés sociales à des fins pécunières sans aucun risque ni danger pour celles et ceux qui en profitent.

Ce paradoxe est en l'occurence le suivant: comment les professions les plus irresponsables et au sein desquelles les dérives sont régulières, même si tous moyens sont mis en oeuvre pour en stériliser l'exposé dans les médias, peuvenjt elles prendre en charge la plus intime et fondamentale responsabilité de l'être humain civilisé, à savoir l'exercice de ses devoirs familiaux?

N'est-ce pas demander à un renard affamé de prendre soin d'un poussin?


Michel Willekens
Vendredi 15 novembre 2024
Monsieur Dazin, je constate que nous sommes arrivés aux confins des conflits entre droit (lois) et justice, où des millions de justes jugent que certaines lois sont injustes. Dès lors, nous avons le droit de nous révolter ou de désobéir aux lois au nom de la justice.

Nos sociétés sont devenues incapables de fixer une norme ou un idéal qui détermine des devoirs envers autrui. Où se niche la morale dans ces lois qui sont sensées protéger les familles ? Alors qu'elles devraient s'inspirer de la morale ? Balayés, Platon et Aristote ? C'est à supposer, car nos normes semblent être mises aux goûts des exploiteurs de la détresse humaine.

Le juste est celui qui sait distinguer le bien du mal…


Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Réponse à Monsieur Willekens. Cher Monsieur, là encore, je trouve vos réflexions pertinentes! Toute dérive sociale passe forcément par la montée des instrumentalisations autoritaires sous gouverne ultra-libérale. Le temps est aux affaires. On n'exploite plus les filons miniers, ni les mineurs. On exploite l'Homme, directement, dans sa fibre, dans ses libertés fondamentales et sa dignité, sous prétexte d'affaires et par déformation grotesque de nos idéaux républicains. Et le progrès ne s'arrêtant pas, la cigue ou le crucifix ont été remplacés par des ordonnances biaisées... Comme je l'ai déjà dit, nous sommes passés de l'ère de l'Assommoir à celle l'Etouffoir! Quand referons nous de la vraie politique?

Laurence Dardel
Vendredi 15 novembre 2024
Il s'agit d' abus de pouvoir administratif et judiciaire qui cassent les rapports humains familiaux, par des accusations fallacieuses et outrancières versées aux juges, sur les parents et les enfants.

Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Oui et non, ou du moins pas tout-à-fait, Madame.

Car le problème ne se pose pas ainsi, et je confirme l'impression que votre message succédant à la première lettre ouverte (à la ministre des affaires judiciaires) pouvait à ce sujet laisser croire.

A vous lire, on pourraitpenser que les pauvres juges sont trompés par des rapports intentionnellement falsifiés, manquant d'objectivité, ou même qu'il s'avérait nécessaire de produire. Il n'en est rien, dans un nombre important de cas. Les juges sont les principaux responsables de cette dérive où la machine judiciaire s'emballe et devient obèse, toujours plus avide d'affaires en se plaignant sans cesse de manquer de moyens. J'affirme que les magistrats sont devenus dans un grand nombre de cas des managistrats: au lieu de se déclarer incompétent comme l'honneur et la morale mais aussi leurs missions l'exigeraient, ils managent les citoyens sous prtétxe qu'ils sont magistrats et que personne ne leur oppose de garde-fous. C'est ainsi qu'ils sont devenus objectivement border-line ou complices de border-line, pour satisfaire la profession d'avocat devenue celle des avocoachs, toujours plus avides d'affaires dans le mépris de la déontologie -qui impose qu'on ne nuise pas inutilement à des tiers ou à la partie adverse- et dans une dérive perverse-narcissique typique. Sinon, rien à ajouter au reste de votre message. Bien cordialement.


Alain Bouthier
Vendredi 15 novembre 2024
Mais les magistrats sont étonnants. Dupes des faux rapports versés dans les procédures par des travailleurs dont les consciences seraient altérées par les jugements de valeurs qu'ils subissent eux-mêmes lors de leurs formations quand ils sont brimés d'avoir des sympathies pour les liens familiaux ? Conscients d'avoir à traiter des relations familiales dont ils ne connaîtront jamais les réalités qu'au travers de pratiques diverses et variées dites «sciences humaines» qui n'ont aucune caractéristiques et méthodes communes ?

Pascal Dazin
Vendredi 15 novembre 2024
Oui, Alain Bouthier, étonnants citoyens qui se permettent, seule profession à le faire, de ne jamais regarder dans le rétroviseur social pour juger les conséquences de leurs inconséquences, à ne jamais se demander si ce pauvre type qu'on retrouve noyé ou pendu, dans le ruisseau ou sur le trottoir, a profité des jugements qu'il a rendu sur son dos, quand il était père. J'éai connu la famille d'un gentil professeur qui s'est cyanuré après un jugement, basé sur l'expertise d'un psychiatre qui assassina sa femme quelques temps après, d'un coup de fusil de chasse en pleine tête. J'ai connu une très haute fonctionnaire qui me déclara en souriant qu'elle avait accédé sans état d'âme au poste prestigieux qu'elle occupait après son dernier jugement familial ayant provoqué un suicide et un meurtre, alors même que les avocats n'étaient selon elle «pas virulents». A quand un régime démocratique qui soutienne et respecte les parents au lieu de les exploiter, les humilier et de les discriminer sous prétexte de droits pour tous te d'affaires pour quelques uns, droits garantis obligatoirement par la profession qui monte, qui monte, comme une vilaine petite bête?

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