Le Comité départemental du tourisme finistérien et la langue bretonne

Éditorial publié le 18/05/10 14:36 dans Patrimoine par Louis Gildas pour ABP
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Pour la seconde année consécutive et à l'approche des grandes migrations estivales, le CDT 29 a édité des cartes d'information sur des sites et équipements touristiques du département. On ne peut que louer l'initiative, d'autant plus que cette année un effort particulier a été fait sur les visuels photographiques.

Diffusés à 3 millions d'exemplaires les bristols promotionnels sont disponibles gratuitement sur des présentoirs dans quelque 300 structures adhérentes du CDT 29. Au recto un cliché valorisant de l'équipement, au verso une présentation succincte du site avec tarifs et horaires d'ouverture...

Cependant quelqu'ombre au tableau et comme le faisait remarquer un(e) auteur(e) bien connu(e) de la région quimpéroise "Et la langue bretonne sur ces documents ?", réponse des responsables de la structure : « Comprenez, c'est une affaire de place, comprenez, ce n'est pas ça que viennent chercher les touristes ».

Ce qui amena l'auteur(e) en question à cette réflexion : "Lorsque l'on veut estourbir son chien, on dit qu'il prenait trop de place à la maison et qu'en plus, la sale bête aboyait mal – un adage bien connu. Quant à ce que viennent chercher les touristes en Finistère et en Bretagne c'est justement cette différence qui est partie intégrante de notre culture, celle qui fait la richesse et l'originalité de notre pays... Les réflexions des responsables du CDT 29 sont affligeantes, ils ne devraient pas oublier que leur établissement est financé par le Conseil général. Donc avec l'argent des Bretons qui parfois sont aussi, comme c'est étrange, bretonnants ou brittophones comme aujourd'hui on le dit. "

Et de conclure :

"Le jacobinisme est un poison perfide et delictis gravioribus... Pas moins!"


Vos commentaires :
Samedi 18 mai 2024
Pour ce que j'ai pu observer en Poher - pardon, en Kreiz-Breizh :-) - chez les Bretonnantes - pardon, chez les Brittophones :-) - dans les années soixante (voire les années soixante-dix), le port de la coiffe était plutôt affaire de personnalité et de conviction. Je ne suis pas du tout certain que l'on puisse généraliser, d'un point de vue sociologique.

A mes yeux d'alors, il y avait les vraies femmes, celles qui portaient la coiffe, celle-la même des Soeurs Goadeg – non, c'est l'inverse, ce sont les C'hoarezed Goadeg qui étaient vêtues comme toutes les Mammoù-Gozh :-) - et bien sûr parlaient la langue, et il y avait les autres. Ainsi m'apparaissaient les choses.

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