Dès mars 2001, le site d'An Tour Tan avait agrégé des radios bretonnes, comme radio kerne, qu'on pouvait écouter sur son site. Puis en 2007 les 4 radios brittophones Kerne, Arvorig, Bro Gwened et Kreiz Breizh se sont associées pour former Brudañ ha Skignañ qui veut dire «Émettre et Diffuser». (voir notre article)
Jeudi dernier à Quimper, les responsables de la fédération des quatre radios associatives en langue bretonne ont présenté une nouvelle étape : un service d'information en breton assuré par des journalistes professionnels.
C'est une syndication structurée, puisque les journalistes seront salariés, non pas des radios, mais de l'association. L'union fait la force. Par contre, chaque radio a son journaliste local faisant remonter l'information qui prend ou pas un caractère régional. Il s'agit d'Erwan Blanchard (Arvorig FM), de Tugdual Carluer (Radio Kreiz Breizh), de Dorig Le Cras (Radio Kerne) et de Yaelle Le Mouel (Radio Bro Gwened). La rédactrice en chef étant Anne Gouerou : (voir le site) pour l'écouter sur ABP–TV.
Le nouveau journal radiophonique en breton sera donc diffusé sur les 4 radios, mais peut être modulé selon les parlers et les territoires dans le respect des différences. «Nous sommes au plus près de la langue parlée aujourd'hui en Bretagne avec toutes ses colorations, variétés linguistiques», a déclaré Anne Gouerou.
Les infos des «Keleier ar Vro» seront diffusées à 7 h 45, 8 h 45, 12 h 45, 17 h 30 et 18 h 45. Les radios sont aussi sur le net : (voir le site) de Stalig.
Philippe Argouarch
■Ecouter des émissions en breton sur le net au bureau, à Rennes, j'en fais autant pour les émissions d'irlandais ou de gallois, ou d'autres langues si j'ai envie. Dans la cuisine, le jardin, la voiture, il faut installer un ordinateur pour entendre du breton? Pas pour le français.
Pour les infos locales en français, nous en sommes réduits à écouter la radio locale France Bleue Loire Océan (couvrant 44 et 85)
Quelle misère ! j'en sais désormais plus sur les sables d'olonnes que sur Redon, Vannes ou Rennes.
un habitant de la région de Saint-Nazaire.
De plus on capte trés mal en presqu'île guérandaise, pourtant pas le bout du monde !
Et motif de plus empêchant de s'impliquer à fond pour cette radio est le fait qu'il y a une impression de fourre-tout et de non localisme (les infos de radio france international toutes les heures ça donne pas trop envie !) tout connaitre sur le conflit israëlo palestinien, c'est trés bien mais je ne suis pas sûr que cela soit le 1er motif pour aider une radio bretonne.