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Il y a bien sûr la Fête de la musique, le 21 juin, la Fête des voisins, fin mai, les fêtes des moissons et des vendanges… mais, dans ce joyeux calendrier, il n'y avait pas encore de rendez-vous pour fêter la Bretagne, comme les Irlandais le font chaque année autour de la Saint Patrick.
Après un premier tour de piste en 2009, la Région se mobilise de nouveau, du 14 au 23 mai, pour donner à voir, au côté de nombreux acteurs associatifs et culturels, une Bretagne attractive, créative et solidaire.
Dans toute la Bretagne et jusqu’à Ho Chi Minh et Buenos Aires
Les fans de Bretagne diront qu’entre festivals, fêtes maritimes et festoù noz, c’est déjà la fête toute l’année en Bretagne. C’est justement pour montrer cette belle énergie que la Région a souhaité concentrer, sur un temps donné – autour de la Saint Yves, fêtée le 19 mai – le meilleur de la Bretagne. Rendez-vous est donné « intra-muros », de Brest à Rennes, en passant par Nantes, le littoral, Pontivy et les Marches de Bretagne, mais aussi à Paris, où vivent plus d’un million de Bretons, et dans le monde, à New York, Tokyo, Ho Chi Minh ou Buenos Aires, autant de villes capitales où les Bretons aiment à se retrouver et à partager leur culture.
Plus de 200 événements ouverts à tous
Comme en 2009, la Région se prépare à accompagner l’organisation de plus de 200 manifestations qui permettront à tous les publics d’appréhender la culture bretonne, sous toutes ses formes, des plus traditionnelles aux plus contemporaines : concerts, expositions, randonnées, festoù-noz, spectacles de rues, marchés ou fêtes champêtres. La découverte des paysages, du patrimoine, de la gastronomie figure aussi au programme, en ce joli mois de mai où s’amorce la saison touristique.
Portés principalement par des acteurs associatifs, parfois aussi par des collectivités ou des entreprises, ces événements bénéficient du soutien de la Région, notamment par le biais d’outils de communication mis à disposition des organisateurs.
Donner du sens à la fête
Si les Bretons ont le sens de la fête, ils ont aussi besoin de lui donner du sens. L’idée d’inscrire ce rendez-vous dans la durée repose sur la volonté de la Région et de son président de promouvoir, de manière conviviale, une Bretagne plurielle, ouverte au monde et solidaire : «C’est cet attachement viscéral à notre identité qui poussent les Bretons à aller de l’avant, ensemble, à innover aussi bien dans l’art contemporain et les musiques actuelles que dans les technologies numériques ou l’économie sociale », assure Jean-Yves Le Drian.
Un des grands principes de cette fête populaire est aussi d’animer les territoires, de créer du lien entre générations et habitants d’une même localité, de rassembler le plus grand nombre et de rendre la culture accessible à tous, en pratiquant la gratuité ou des tarifs très bas.
La fête de la Bretagne, c’est :
– un spectacle de rue dans les gares de Rennes, Brest et Montparnasse avec la Compagnie Dérézo ;
– l’arrivée à Pontivy de la Redadeg, course à pied dédiée à la langue bretonne ;
– deux jours de concerts à Saint-Brieuc, avec aux manettes la Citrouille et Tamm Kreiz à Équinoxe ;
– du land art sur les plages d’Erquy, Roscoff, Fouesnant et Le Crouesty;
– de la musique traditionnelle et électro programmée par Astropolis au fort brestois du Dellec ;
– le grand renouveau du Carnaval de Cancale ou la Breizh parade dans les rues de Nantes ;
– une exposition d’arts numériques et multimédias à la Maison de la Bretagne à Paris ;
– le concert, à Tokyo, de Cécile Corbel, auteure de la chanson du dernier film des studios Ghibli ;
– des fêtes populaires organisées par les Ententes et Maisons de pays à Landerneau, Redon, Lorient ;
– une soirée de danse et musique bretonnes dans des crêperies de Copacabana et Singapour…
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