Moratoire sur l'aéroport Notre Dame des Landes et sur le projet LGV

Communiqué de presse publié le 17/03/10 17:40 dans Elections 2010 par Lionel Penaud pour Lionel Penaud

Au vu du dossier de la section de LGV Bretagne - Pays de la Loire qui s'enlise, sans financement assuré, la Fédération Alto, a interpellé les listes candidates aux régionales sur l'apport financier de la région dans ce projet. Plusieurs partis y ont répondu, et à la veille du second tour électoral Europe Écologie de la région administrative pays de la Loire dit s'opposer à un financement régional de cette section. L'accord passé pour le second tour prévoit de plus un moratoire sur l'action régionale concernant l'aéroport de Notre Dame des Landes. Une satisfaction donc pour la Fédération Alto qui souhaite voir dans tout cela l'enterrement du projet LGV au profit d'une régénération des lignes existantes du Mans à Rennes.

Tout comme pour le projet de ligne Bordeaux – Hendaye, la Fédération Alto souhaite qu'une mission indépendante soit conduite sur la section LGV le Mans – Rennes. C'est ce qu'elle vient de demander au ministre des Transports.

En effet, depuis l'enquête publique - dont les conclusions soulignent beaucoup d'incohérences - jusqu'au rapport de la Cour des comptes 2009 qui rappelle la sous-estimation de 40 % du coût final du projet, la nécessité de la régénération de l'existant s'amplifie. D'autant plus que les territoires traversés ne bénéficieront pas des compensations demandées par l'association d'élus. Récemment reçue par le ministre des Transports, celui-ci a renvoyé l'association auprès des responsables locaux de l'État, les Préfets, montrant ainsi qu'aucun dédommagement exceptionnel n'était envisagé. Un coup d'épée dans l'eau pour ceux dont l'objectif d'accompagnement du projet au détriment d'un gâchis environnemental, économique et social semblait pouvoir être une issue raisonnable.

Reste aujourd'hui pour la Fédération Alto la prise en compte de la rénovation de la ligne Le Mans – Rennes, qui apportera gain de temps et capacités, au même droit, qu'après Rennes, vers Brest et Quimper. C'est en ce sens que la Fédération Alto demande à l'État la nomination d'un médiateur et l'ouverture d'une étude indépendante. Passages à niveau accidentogènes, gain de temps et capacités, sont des objectifs immédiats que les régions administratives Bretagne et Pays de la Loire doivent porter dès demain auprès de l'État.

Pour la Fédération Alto, le vice-président Lionel Penaud


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