L'année 2010 s'annonce cruciale contre le projet Guy Dauphin Environnement de méga-décharge

publié le 16/02/10 12:53 dans Environnement par Magali Diennet pour Magali Diennet
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Après une année 2009 intense pour Nature et Patrimoine en Centre Bretagne, 2010 s'annonce cruciale pour le projet de méga-décharge à Plouray.

Le dossier que Guy Dauphin Environnement/GED a déposé en préfecture a été jugé irrecevable car incomplet et non conforme à la législation sur l'environnement. Il faut nous attendre à ce qu'ils présentent une nouvelle version corrigée dans les tout prochains mois et à une enquête publique.

Le préfet de l'Orne a refusé l'autorisation pour le projet de Nonant-le-Pin, la pression va donc s'accroître sur Plouray et Guémené-Penfao.


Les actions d'information et de sensibilisation de la population, des élus et des services de l'État ont abouti à une mobilisation unanime contre le projet. Notre mobilisation pour 2010 doit être encore plus forte, nous avons besoin de vous.

Parlez de notre combat contre cette méga-décharge auprès de votre famille, de vos amis, de toutes les personnes que vous côtoyez, demandez-leur d'adhérer à NPCB.

Ce n'est pas seulement le combat de Plouray, c'est le combat de tout le Centre Bretagne contre des sociétés de cette sorte.

Si ce type de projet s'installe dans notre région, ce sera une catastrophe environnementale et humaine :

  • Qui viendra habiter et travailler près d'une méga-décharge ?

  • Quels types d'entreprise s'installeront à coté ?

  • Quel avenir pour nos enfants et l'économie locale ?

  • Qui achètera des produits agricoles (légumes, lait, viandes, céréales...) provenant de terres polluées par cette décharge ?

    Nous devons maintenir la pression sur les décideurs, agir nombreux et motivés pour que ce projet ne se fasse pas, ni ici, ni ailleurs et que ces 152 hectares reviennent à l'agriculture !

    Nous devons poursuivre notre mobilisation et NPCB a plus que jamais besoin de votre soutien pour préparer les luttes à venir…

    Adressez vos cotisations (10 euros minimum) à
    NPCB
    BP 6
    56770 Plouray
    et encouragez vos proches à adhérer pour nous aider à préserver l'environnement et l'économie dans notre coin de Centre Bretagne.

    N'oubliez pas non plus notre Fest Noz le 20 février prochain au Faouët, une excellente opportunité pour témoigner de votre solidarité dans la convivialité ! (voir notre article)

    (voir le site) de NPCB


  • Vos commentaires :
    Loïc Le sellin
    Vendredi 15 novembre 2024
    Pour les moins jeunes il est facile de constater que le volume de nos déchets (que ce soit du recyclable ou non) a augmenté de façon nettement visible. Et même pour les plus vieux de manière afollante ! En effet il n'y a pas si longtemps que ça nous consommions quasiment tout ce que nous produisions. Maintenant, si nous acceptons l'existance de ces méga décharges (et plein d'autres plus petites aussi) nous cautionnons ce syle de vie. Les méga décharges n'existent que parce que nous avons des choses à y déposer!!! Alors nous sommes comme toujours en face de deux choix: Le premier reste d'assumer notre pollution et de gérer simplement son balayage sous le tapis pour les générations futures. Le second est d'interdire la création de ce genre de site, qui fera que l'industrie sera obligée de repenser la mise en marché de ses produits, dont une bonne partie est destinée de facto à l'enfouissement. Sans sortie : pas d'entrée ! Nous pouvons être réellement en pouvoir de gérer notre avenir. C'est à nous de décider.

    Renée Mazé
    Vendredi 15 novembre 2024
    Je fais partie des vieux... Le volume de nos déchets = son augmentation est affolante, en effet. La catastrophe, côté emballages, par exemple, est que leur fabrication est maintenant une activité économique plus que RENTABLE. Alors les entreprises spécialisées poussent à l'utilisation donc à la consommation là aussi et au suremballage maintes fois dénoncé. Un exemple, si j'aimais le lait en poudre, je brûlerais les cartons dans ma cheminée, tout bénef', mais j'aime le vrai lait, alors j'encombre les ordures de mes bouteilles en plastique. Même triées c'est quand même du plastique qui va à la poubelle ad hoc... J'ai connu en ville, à Paris, le temps du lait chez la «crémière», servi à la mesure dans la «boîte à lait» de mes parents. Les temps ont changé, la population a augmenté, le commerce a évolué. Comment s'en sortir quand même ?

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