Le 1er février, Alan Haye et Jonathan Guillaume, deux militants bien connus de la réunification comparaîtront devant le Tribunal correctionnel de Nantes du chef de rébellion.
A cette occasion et si l'association Bretagne Réunie se fait toujours un devoir de respecter la loi et les services de l'État chargés de son application, comment ne pas être surpris au vu des circonstances particulières ayant amené les faits en cause ?
En effet, il est certain que les deux militants avaient quitté la manifestation à laquelle ils participaient, dès que celle-ci avait commencé à donner lieu à des dégradations, pour rejoindre un café où ils consommaient en terrasse. C'est à cet endroit, bien éloigné de la manifestation, qu'ils firent l'objet d'un contrôle de police, alors que les casseurs eux, ne furent pas inquiétés. (voir notre article) et (voir notre article)
Si nul ne saurait préjuger de la régularité du dit contrôle, il y a lieu de s'interroger sur les raisons ayant pu le motiver dans de telles circonstances, à l'égard de militants dont les activités à caractère politique et culturelle ne pouvaient être méconnues des services de police. Faut-il y voir l'exaspération d'un pouvoir et de services de police dépassés par la contestation populaire du cadre administratif arbitraire - la région des pays de la Loire - dont ils sont les gardiens ?
S'il ne saurait être question de justifier ici la commission d'actes éventuellement répréhensibles qui relèvent de l'appréciation souveraine des juges de fond, la démocratie recommande une particulière vigilance.
Pour cette raison, Bretagne Réunie appelle ses adhérents et tous les démocrates à accompagner symboliquement Alan et Jonathan le 1er février, à partir de 12 h 30, à l'audience correctionnelle, afin de rappeler fermement, par leur présence, que l'action démocratique au service de la réunification, qui exprime les plus hautes valeurs, ne saurait être criminalisée.
Voir aussi (voir notre article) et (voir notre article)
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